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JYC
Bonjour,
Je remarque que vous employez volontiers le terme de "prof" à la place de celui de "professeur".
Or, comme l'indique le CNRTL, il s'agit d'un terme familier : http://cnrtl.fr/definition/prof.
Lorsque vous faites un article sur la police, désignez-vous ses membres par le terme de "flic" (c'est l'exemple le plus clair qui me soit venu à l'esprit) ? Non, je ne crois pas...Un enseignant conscient de l'image que véhiculent les mots.
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Denis Couderc
Cela date (années 90), mais en tant qu'intervenant professionnel d'un centre d'accueil et de prévention en matière de toxicomanies, combien de fois ai-je avec mes collègues entendu la même (non-)réponse de chefs d'établissements scolaires : “Ah oui trouvez-nous tout de suite le remède miracle pour “effacer le problème” de cet élève ou ce petit groupe qui semble concerné, mais AH NON, pas question de programmer une réunion d'information qui laisserait sous-entendre qu'il y aurait dans mon établissement un problème de drogue !” Allez, 95 % des cas… On ne faisait pas encore de hashtag mais le “pas de vague” était déjà omniprésent, tout autant que lorsqu'un prof ou instituteur dérapait, pour diverses raisons, avec une tactique systématique de l'administration qui semble toujours prévaloir : changement rapide d'établissement + couvercle sur la marmite !