Non-lieu pour abus de faiblesse : Mediapart et Libé ont-ils trop chargé Sarkozy ?

Sébastien Rochat - - 18 commentaires

"J'ai toujours dit que ça ne tenait pas" (Plenel). Hum...

"Les faits étaient plus que ténus", "J'ai toujours dit que ça ne tenait pas". Au lendemain du non-lieu dont a bénéficié Nicolas Sarkozy dans le cadre du volet "abus de faiblesse" de l'affaire Bettencourt, Libération et Edwy Plenel ont sous-entendu que ce non-lieu était prévisible. Pourtant, en relisant les articles de Mediapart et de Libé sur cette affaire, on a bien eu du mal à trouver des éléments qui permettaient de l'anticiper.



Tous les mis en examen, notamment Eric Woerth, Patrice de Maistre ou encore François-Marie Banier, ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour "abus de faiblesse" dans le cadre de l'affaire Bettencourt. Tous, sauf Nicolas Sarkozy. Dans leur ordonnance de renvoi, signée lundi 7 octobre, les juges d'instruction ont estimé qu'il n'y avait "pas de charges suffisantes" pour prouver que Sarkozy a abusé de l'état de faiblesse de Liliane Bettencourt pour lui soutirer des espèces afin de financer la campagne présidentielle de 2007. Certes, d'après les attendus de l'ordonnance que s'est procurée l'AFP, les juges doutent de l'innocence de Sarkozy...

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