Mort d'un chauffeur de bus : nommer ou non les suspects ?

Loris Guémart - - Silences & censures - Médias traditionnels - Investigations - Déontologie - 20 commentaires

Marine Le Pen s'est excusée sur France 2 d'avoir publié sur Facebook la photo d'un homme qu'elle avait accusé -à tort- d'être l'un des auteurs de l'agression ayant mené à la mort d'un chauffeur de bus à Bayonne, Philippe Monguillot. Mais elle a aussitôt répliqué en demandant aux médias de publier les noms des suspects. Pas si simple, répondent des journalistes joints par Arrêt sur images.

"Donnez les noms, vous !" Cette injonction formulée au matin du 16 juillet sur France 2, par une Marine Le Pen tout sourire, a conclu une piteuse séquence politique, après que la responsable du RN a diffusé la photo sur Facebook d'un illustre inconnu, le 10 juillet, en l'accusant d'être l'un des assassins du chauffeur de bus de Bayonne. "Je suis évidemment désolée pour cet homme qui, s’il est innocent, (s’est) retrouvé dans cette situation", avait-elle répondu juste avant à la journaliste Caroline Roux. Depuis plusieurs jours, Mourad, dont la photo, issue d'une garde à vue remontant à plusieurs années, ornait le compte Facebook de Marine Le Pen comme de nombreuses publications de militants d'extrême droite sur les réseaux sociaux, proclamai...

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