Mauvaise pub avant la coupe du monde de foot (presse brésilienne)

Gilles Klein - - 0 commentaires

Scènes de violence au Brésil dans un stade. Un match régional dégénère en bataille rangée dans les tribunes, sous l'oeil des caméras. Les images ont fait le tour du monde, et la presse brésilienne est d'autant plus choquée, qu'à la veille de la coupe du monde 2014 qu'il accueille, le Brésil se serait bien passé de cette très mauvaise publicité, qui fait la Une dans tout le pays. Exemples.

Le Club de Regatas Vasco da Gama a été fondé à Rio en 1898

Pugilat. A Santa Catarina, le match de football du Clube Atletico Paranaense contre le Club de Regatas Vasco de Gama a tourné au pugilat à la 17e minute. Alors que Atletico menait 1 à 0 une partie des 8 000 spectateurs se sont mis à se battre avec beaucoup de violence dans une tribune, sous l'oeil impuissant des joueurs qui avaient bien sûr arrêté le match.

Le match, dont il était prévu qu'il se déroule sous tension, avait été déplacé, à une centaine de kilomètres de Curitiba (où la rencontre avait d'abord été prévue car le Clube Atlético Paranaense y est basé depuis sa création en 1924 ) dans la ville de Joinville, état de Santa Catarina. La centaine de gardes privés présents sur place, engagés par Atlético, a été débordée par les événements. Il a fallu l'intervention (tardive) de la police militaire pour mettre fin aux affontements, tandis qu'un hélicoptère de cette unité se posait sur le terrain pour évacuer les blessés les plus graves.

Le match a repris après une heure d'interruption et s'est terminé par la victoire d'Atletico. Le bilan final est flou. Certains parlent de 4 blessés graves, d'autres d'un mort.

"Le pays du football ne peut plus tolérer la violence dans les stades" a écrit sur Twitter, Dilma Rousseff, la présidente du Brésil, qui souhaite la présence de la police dans les stades à six mois du début de la coupe du monde de football 2014. Cela alors que la mise en vente des billets avait déjà déclenché des émeutes

"Sauvagerie" pour Metro "Honte ce n'est pas le pays de la Coupe" pour O Dia

"Bande de lâches" titre la double page de O Dia, qui montre un des belligérants (visage non flouté armé d'un morceau de piquet avec un clou).

"Un jour de barbarie" pour O Globo, "Des blessés graves après une folle bataille" pour O Estado de S. Paulo

Agora parle de "sauvages" et Correio de "sauvagerie".

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