Marianne sympa avec Martin Hirsch... à la télé
Sébastien Rochat - - 0 commentaires Voir la vidéoL'été sera show sur Canal +.
Bruce Toussaint vient de commencer un jeu sur l'actualité en remplacement du Grand journal. Le principe de l’émission est simple : des personnalités et des anonymes doivent répondre à un quiz sur l'actualité de l'année écoulée (sur la politique, le sport, etc.). Jeudi 1er juillet, quatre personnalités s'affrontaient, le commentateur sportif Nelson Montfort et l'acteur Clovis Cornillac étaient opposés à l'ancien secrétaire d'Etat aux Solidarités Actives, Martin Hirsch (venu faire la promo d'un livre), et au rédacteur en chef de l'hebdomadaire Marianne, Laurent Neumann.
Avant de débuter le jeu dans une ambiance festive, Toussaint fait un premier tour de table pour présenter ses invités. Hirsch et Neumann font équipe. Mais au fait, l'hebdomadaire Marianne a-t-il toujours été sympa avec Hirsch ? L'ancien ministre fait la moue avant d’assurer que Marianne n’avait rien rien à lui reprocher... Neumann confirme, ils partagent les mêmes combats: ils sont contre la pauvreté, pour la solidarité, et pour la jeunesse (Neumann dixit) |
Marianne, Hirsch, même combat ? Pas vraiment quand on consulte le site de Marianne. Le RSA ? C'est l'instauration de "la pauvreté durable" (4 avril 2009), "la réforme qui sert à rien" (15 avril 2009), "le RMI en pire" (1er juin 2009), une réforme qui "tue la valeur travail" (9 juin 2009), "une bombe à retardement pour les départements" (17 juin 2009) et qui "a surtout réussi à compliquer la vie des chômeurs" (30 décembre 2009)
Hirsch est-il mieux traité dans l'hebdomadaire ? Non plus. Le 23 avril dernier, Marianne évoquait la nécessité de revoir le RSA car la mesure pénalise tellement les classes moyennes touchées par le chômage que Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'emploi, a dû créer une aide qui "aide" le RSA : "on a créé un dispositif supplémentaire pour ne pas avoir à réformer le RSA, le bébé de Martin Hirsch, qui en a pourtant bien besoin". Sympa Marianne, non ? Mais on n'allait tout de même pas gâcher l'ambiance chez Toussaint !
Et pour un bilan du RSA de Martin Hirsch, relisez la chronique : "Le RSA, une Hirsch idée"