Mariage gay : Copé "favorable", selon Stéphane Bern

David Medioni - - (In)visibilités - 0 commentaires

...et Bern "oute" Geoffroy Didier

"Geoffroy Didier est homo et Jean-François Copé est pour le mariage pour tous". C'est ce qu'a déclaré Stéphane Bern sur le plateau de "Salut Les Terriens" de Thierry Ardisson. L'émission sera diffusée samedi 1er juin sur Canal+, mais déjà les phrases ont buzzé. Pratiquer l'outing est étonnant de la part de Bern qui avait lui-même poursuivi l'Expansion, en 2005, lorsque le magazine avait révélé sa propre homosexualité.

Thierry Ardisson va encore faire parler de lui. Dans son émission "Salut les Terriens" qui sera diffusée à 19h samedi 1er juin sur Canal+, l'animateur Stéphane Bern lance deux petites informations. D'abord, l'animateur de RTL et de France 2 "oute" Geoffroy Didier (UMP) co-animateur de la Droite Forte, fortement opposé au mariage pour tous. C'est Le Point.fr qui a lancé le buzz, vendredi 31 mai. Durant l'émission, Ardisson demande à Bern s'il va se marier. Bern lui demande avec qui. Amusé, Ardisson lance qu'il pourrait se marier avec Geoffroy Didier qui ressemble au "Prince Charmant". Bern s'esclaffe : "Non, mais Geoffroy n'assume pas sa sexualité ! Tout le monde sait qu'il est homo, mais il dit qu'il est hétéro !".

Visiblement en pleine forme, Bern en rajoute une couche: "je comprends que, vu vos positions politiques, ça peut vous embarrasser... Mais en même temps, y'a des gens très bien à qui ça arrive."

Embarassé, Didier, selon les citations du Point, ne réplique pas vraiment. Bern attaque ensuite Jean-François Copé, le président du parti. S'insurgant contre le mensonge en politique, Bern évoque le double discours de Copé. "j'ai dîné avec lui, il me dit : 'Je suis pour le mariage pour tous' et il fait descendre dans la rue pour dire qu'il est contre."

L'outing de Geoffroy Didier par Bern est étonnant. En effet, lorsque l'Expansion en 2005 l'avait outé en citant son nom dans une enquête sur "les petits secrets de la solidarité gay", Bern avait poursuivi le magazine pour atteinte à la vie privée. La justice avait relaxé le journal.

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