Malte : assassinat d'une blogueuse qui dénonçait la corruption de l'État

Juliette Gramaglia - - Nouveaux medias - Investigations - 11 commentaires

Panama Papers et attaques personnelles

Un meurtre politique. C'est le terme employé par plusieurs personnalités politiques maltaises après la mort de la blogueuse Daphne Caruana Galizia dans l'explosion de sa voiture, lundi 16 octobre. Figure reconnue de l'île pour avoir dénoncé sans relâche la corruption des politiques maltais, notamment dans le cadre du scandale des "Panama Papers", Caruana Galizia était également la cible de multiples plaintes pour diffamation. Retour sur les faits d'armes de celle qui se décrivait comme une "journaliste d'opinion".

Un acte "barbare". C'est ainsi que le premier ministre maltais, Joseph Muscat, a qualifié l'assassinat de la blogueuse Daphne Caruana Galizia ce lundi 16 octobre. Lors d'une conférence de presse, donnée dans la foulée, Muscat a qualifié l'explosion de la voiture de Galizia près de son domicile, dont la nature criminelle fait peu de doute, de "journée noire pour notre démocratie et notre liberté d'expression".

Libre dans son expression, Galizia, surnommée par Politico"une Wikileaks a elle toute seule", l'était sans aucun doute. La blogueuse maltaise s'était fait une réputation au niveau national en dénonçant avec virulence la corruption des élites politiques de l'île – le premier ministre Muscat en tête. Elle tenait son propre blog, Runnin...

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