UnCanardPerdu 20 juillet 2024 à 23:48

Je ne suis jamais allé sur Madmoizelle, mais quand je vois ce qu'est devenu Numerama qui appartient au même groupe, je ne suis vraiment pas du tout surpris.

Quasiment tous les sites dépendants fortement des annonceurs sont devenus désormais "dlm"...

Davesnes 19 juillet 2024 à 13:44

Vous ne nous dites pas si les employées, qui travaillaient comme journalistes sans en avoir le statut ni les rénumérations, ont l'intention de faire valoir leurs droits. Elles peuvent tout à fait engager une action aux Prud'hommes et être requalifiées.

poisson 19 juillet 2024 à 12:23

Rien ne se perd, tout se transforme. Surtout vrai pour les titres de journaux. On garde le titre et on transforme le contenu. Un pari sur l'aveuglement benêt du lecteur, qui marche vaguement mais a ses limites.

Fenriss Asgard 18 juillet 2024 à 15:28

il me semble que les deux images d'illustrations de la fin de l'article sont inversé.

Pas très réjouissant tout cela, surtout après l'article sur causette.Après, globalement, c'est tout le journalisme qui s'effondre un peu ces derniers temps.

Asinaute sans pseudo a50cd 18 juillet 2024 à 15:17

«Clémence Bodoc se souvient d'un autre défi pour la rédaction : "Faire face à la conscientisation de plus en plus forte des lectrices, dont les attentes éditoriales étaient en constante évolution"».

😂😂😂🤣🤣🤣

"Oh la vache, on a fait du pseudo féminisme léger et surtout compatible avec le marketing, la surconsommation et le détournement des luttes au service du capital et maintenant on a des lectrices qui voudraient qu'on soit réellement féministes !?! Comment qu'on fait ???"

Traroth 18 juillet 2024 à 12:59

A rapprocher des ennuis de Causette. Pendant ce temps, Grazia et Femme Actuelle vont très bien, merci. Triste époque...

simplet 18 juillet 2024 à 12:33

Malgré mon âge et le fait que mon numéro de sécu commence par un 1, j'ai suivi avec intérêt ce magazine à l'époque Fabien Florent. Il y avait une sorte d'énergie créative et féministe très intéressante, et surtout, libre. Un peu comme au moment des radios libres (oui je m'approche de la soixantaine).

C'était très enrichissant de découvrir la vision de la société par la jeunesse féminine car finalement, les hommes n'ont pas cette connaissance. Elle est totalement effacée de notre univers mental.

J'y découvrais un sens de l'humour corrosif, une solidarité féminine, mais aussi que la domination masculine était beaucoup pesante sur les femmes que je ne l'imaginais.

Malheureusement gagner de l'argent exige de se conformer au diktat du business. Le marketing prend alors le contrôle et c'est la fin de la richesse du contenu au profit de la richesse des marques et de leurs comptes en banque.

Décidément, le capitalisme n'est pas du tout synonyme de liberté comme l'affirment certains, bien au contraire. Ce n'est pas une prison, c'est un asservissement.

Asinaute sans pseudo 398e6 18 juillet 2024 à 11:35

C'est bien triste.... Mademoizelle a vraiment introduit tout une génération au féminisme, je me souviens qu'on regardait ça avec des amies... Mais #Badmoizelle avait mis fin à ça, déjà à l'époque. :S