Lubrizol : la presse locale doute de la communication officielle

Juliette Gramaglia - - 31 commentaires

"Un état habituel de la qualité de l'air à Rouen" : 48 heures après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, classée à haut risque Seveso, cette déclaration du préfet de Seine-Maritime promet de redoubler les critiques sur la communication des autorités. Sur place, les interrogations sur le niveau réel de pollution, les risques environnementaux et la gestion de la crise se multiplient, notamment relayées par les médias locaux.

Pas de panique. C'est, en substance, le message que les autorités tentent encore de faire passer. Plus de 48 heures après l'impressionnant incendie qui a ravagé l'usine Lubrizol, classée "Seveso seuil haut", jeudi 26 septembre à Rouen, le préfet de Seine-Maritime, Pierre-André Durand, a encore estimé que "nous sommes à un état habituel de la qualité de l'air à Rouen". Une enquête préliminaire a été ouverte, élargie ce samedi au chef de mise en danger d'autrui.

Alors que la catastrophe a été occultée, dans les médias nationaux, par la mort de Jacques Chirac, les médias locaux continuent d'informer à haut débit, notamment en ce qui concerne les questions de pollution environnementale et de risques pour la santé. Et s'interrogent sérieusement s...

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