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Ligonnès : F3 Bourgogne dénonce la médiatisation. Censuré !
Comment à la fois filmer la famille en deuil de récentes victimes d'un fait-divers hyper-médiatisé, et critiquer cette hystérie médiatique ?
Un reportage de France 3 Bourgogne a finement réussi ce grand écart, en couvrant l'hommage rendu aux Dupont de Ligonnès, le 30 avril, dans l'Yonne, d'où était originaire Agnès, la mère de famille.
Ce reportage montre la nuée de journalistes se pressant autour de la famille, qui indique clairement, dans une conférence de presse improvisée, qu'elle ne souhaite pas répondre aux questions. Le journaliste s'interroge ouvertement sur l'intérêt de sa présence en ces lieux où il n'y a "aucune information à recueillir ni à délivrer".
"Douleur et compassion sont des évidences intimes dont il ne paraît pas nécessaire de faire des images télévisées. C'est pourtant ce que nous avons fait", conclut-il.
Regardez ce sujet
Comment de telles phrases ont-elles pu se glisser au cœur d'un JT ? En fait, le reportage n'a pas été vu partout en France, loin de là. Prévu pour être diffusé en Bourgogne, et tourné par une équipe locale, il a, selon nos informations, été refusé par la rédaction en chef de la station locale de France 3. Son contenu a sans doute été jugé trop subversif. L'antenne locale a finalement diffusé un court sujet tout en images, avec les réactions du frère et de la tante d'Agnès... et c'est tout.
Mais le reportage complet a tout de même été envoyé dans la "banque" de reportages alimentée par toutes les antennes locales de la Trois. C'est ainsi que France 3 Ouest, diffusée notamment à Nantes, où vivaient les Dupont de Ligonnès, l'a diffusé.
Malgré plusieurs demandes, personne à France 3 Bourgogne n'a pu répondre à nos demandes de précisions.
Comment à la fois filmer la famille en deuil de récentes victimes d'un fait-divers hyper médiatisé, et critique cette médiatisation excessive ? Un reportage de France 3 Bourgogne a finement réussi ce grand écart en couvrant l'hommage rendu aux Dupont de Ligonnès, le 30 avril, dans l'Yonne, d'où était originaire Agnès, la femme de Xavier Dupont de Ligonnès.
Ce reportage montre la nuée de journalistes se pressant autour de la famille, qui indique clairement, dans une conférence de presse improvisée, qu'elle ne souhaite pas répondre aux questions. Le journaliste s'interroge ouvertement sur l'intérêt de sa présence en ces lieux où il n'y a "aucune information à recueillir ni à délivrer".
"Douleur et compassion sont des évidences intimes dont il ne paraît pas nécessaire de faire des images télévisées. C'est pourtant ce que nous avons fait", conclut-il.
Regardez ce sujet (le présentateur se trompe en parlant d'obsèques, qui ont eu lieu à Nantes deux jours plus tôt)
Comment un tel sujet a-t-il réussi à se glisser au cœur d'un JT ? En fait, il n'a pas été vu partout, loin de là. Selon nos informations, il a été refusé par la rédaction en c
Comment à la fois filmer la famille en deuil de récentes victimes d'un fait-divers hyper médiatisé, et critique cette médiatisation excessive ? Un reportage de France 3 Bourgogne a finement réussi ce grand écart en couvrant l'hommage rendu aux Dupont de Ligonnès, le 30 avril, dans l'Yonne, d'où était originaire Agnès, la femme de Xavier Dupont de Ligonnès.
Ce reportage montre la nuée de journalistes se pressant autour de la famille, qui indique clairement, dans une conférence de presse improvisée, qu'elle ne souhaite pas répondre aux questions. Le journaliste s'interroge ouvertement sur l'intérêt de sa présence en ces lieux où il n'y a "aucune information à recueillir ni à délivrer".
"Douleur et compassion sont des évidences intimes dont il ne paraît pas nécessaire de faire des images télévisées. C'est pourtant ce que nous avons fait", conclut-il.
Regardez ce sujet (le présentateur se trompe en parlant d'obsèques, qui ont eu lieu à Nantes deux jours plus tôt)
Comment un tel sujet a-t-il réussi à se glisser au cœur d'un JT ? En fait, il n'a pas été vu partout, loin de là. Selon nos informations, il a été refusé par la rédaction en chef de France 3 Bourgogne, bien que ce soit une équipe locale qui l'ait tourné. Son contenu a été sans doute jugé trop subversif. Mais les images ont tout de même été envoyées dans la "banque" de reportages alimentée par toutes les antennes locales de la Trois. C'est ainsi que France 3 Ouest, diffusé notamment à Nantes, où vivait les Dupont de Ligonnès, a mis la main dessus.
Malgré plusieurs demandes, France 3 Bourgogne n'a pas répondu à nos demandes de précisions.
hef de France 3 Bourgogne, bien que ce soit une équipe locale qui l'ait tourné. Son contenu a été sans doute jugé trop subversif. Mais les images ont tout de même été envoyées dans la "banque" de reportages alimentée par toutes les antennes locales de la Trois. C'est ainsi que France 3 Ouest, diffusé notamment à Nantes, où vivait les Dupont de Ligonnès, a mis la main dessus.
Malgré plusieurs demandes, France 3 Bourgogne n'a pas répondu à nos demandes de précisions.
