Lieux fermés pour "séparatisme" : la stratégie Al Capone
Loris Guémart - - Investigations - Coups de com' - 23 commentairesDans le cadre de la prochaine loi sur le "séparatisme", la ministre Marlène Schiappa annonce que près de 250 lieux ont été fermés - souvent pour des problèmes d'hygiène et d'accueil du public - sans soulever de questions des journalistes. Enquête sur une communication opaque.
De plateaux en interviews, difficile de rater, en cette rentrée, la nouvelle ministre déléguée à la Citoyenneté et ex-secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, promouvant un projet de loi contre le "séparatisme" –musulman "mais pas que", précise-t-elle parfois. Difficile, aussi, de ne pas remarquer qu'elle avance systématiquement un nombre de "lieux fermés"
, selon les médias "près de 300", "plus de 240" ou "près de 250". Le motif ? "Pour cause de séparatisme" dit Schiappa le 31 juillet sur France Inter ; parce qu'ils "prêchaient une idéologie séparatiste et pour lesquels il y avait de vrais problèmes de sécurité publique" le 4 septembre sur Europe 1 ; ou "soupçonnés de radic...