Libéland existe déjà (Slate)

Anne-Sophie Jacques - - 0 commentaires

En fait, Libéland existe déjà. Le site

Slate.fr exhume une panoplie de produits dérivés (déjà exploités) aux couleurs de Libé.

Certes, écrit Vincent Glad, auteur de l'article, "Libé n'est pas encore un restaurant, un bar ou un réseau social. Mais Libé est déjà beaucoup de choses. La rédaction met en avant son site web, ses podcasts, ses vidéos, son compte Twitter comme autant de diversifications. C'est oublier toutes les déclinaisons commerciales de la marque, pratiquées déjà depuis plusieurs années".

Et d’énumérer la liste des objets, photos à l’appui: une valise, un parapluie, une Libé box (nous vous en parlions ici), un tee-shirt à message – le plus ringard dans cette histoire, selon le journaliste de Slate, Vincent Glad – mais aussi des cours de cuisine, d’anglais, un moteur de recherches d’emploi, un comparateur de prix ou encore l’organisation d’événements pour les entreprises ou les collectivités locales (nous vous en parlions ).

Copie écran du site Slatepicto

En somme, d’après Glad, "ouvrir un café ou un restaurant Libération ne serait finalement que la suite logique de tous ces produits dérivés qui capitalisent sur la marque". Avec cette nuance : "ce qui est plus nouveau dans la crise actuelle de Libération, c’est la méthode expéditive utilisée par l'actionnaire Bruno Ledoux et le mépris pour la rédaction dont il a fait preuve dans un mail qui a fuité dans la presse". Une rédaction qui continue encore aujourd’hui d’informer ses lecteurs avec deux pages en fin de journal. On y retrouve un texte signé par les salariés, un papier désintox spécial projet des actionnaires rendu public vendredi mais aussi une tribune de la philosophe Cynthia Fleury, et une de l’écrivain Michel Crépu, lequel égratigne au passage le président contesté du directoire : "ce n’est pas la même chose d’incarner son époque ou de lui courir après, fût-ce en parlant fort dans le micro, comme M.Demorand, piètre plume par ailleurs".

>> Demorand ? Découvrez le récit du jour où il s’est fait censurer par les salariés ainsi que notre reportage à Libé dimanche dernier.

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