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Ervé
Kadhafi en campagne romaine d'islamisation.
Petite rectif : le titre de "La Stampa" ne se traduit pas par "Non au casting de Kadhafi", mais par "Nous au casting de Kadhafi". -
lajavanaise
En quoi ce que Claude Levi-Strauss a dit est choquant ? Désolé, les passages cités sont pertinents :
"ll m'a fallu rencontrer l'Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd'hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m'obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. Chez les Musulmans comme chez nous, j'observe la même attitude livresque, le même esprit utopique, et cette conviction obstinée qu'il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt." : Il explique le problème des trois religions livresques.
"C'était surtout l'Islam dont la présence me tourmentait (...). Déjà l'Islam me déconcertait par une attitude envers l'histoire contradictoire à la nôtre et contradictoire en elle-même: le souci de fonder une tradition s'accompagnait d'un appétit destructeur de toutes les traditions antérieures. (...)
N'est-ce pas l'image de la civilisation musulmane qui associe les raffinements les plus rares -palais de pierres précieuses, fontaines d'eau de rose, mets recouverts de feuilles d'or, tabac à fumer mêlé de perles pilées- servant de couverture à la rusticité des moeurs et à la bigoterie qui imprègne la pensée morale et religieuse? (...) Tout l'Islam semble être, en effet, une méthode pour développer dans l'esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d'une très grande (mais trop grande) simplicité." C'est vrai !!! Démontrez le contraire, et ce pas sur un exemple particulier, mais sur une population !
"J'ai dit dans "Tristes Tropiques" ce que je pensais de l'islam. Bien que dans une langue plus châtiée, ce n'était pas tellement éloigné de ce pour quoi on fait aujourd'hui un procès à Houellebecq. Un tel procès aurait été inconcevable il y a un demi-siècle; ça ne serait venu à l'esprit de personne. On a le droit de critiquer la religion. On a le droit de dire ce qu'on pense." Et ce défenseur "de la laïcité pure et dure" de balancer : "Nous sommes contaminés par l'intolérance islamique." Parfaitement exact : Tandis que les catholiques sont raillés à travers Benoît das Sechzehnte sans soucis, Allez don raillez l'islam (voir Laurent Gerra qui s'excuse (vaut mieux) et le sketch courageux de Stéphane Guillon ( je ne vous parlerai pas de nos amis islamistes...).
Désolé, que ceux qui veulent attaquer l'ethnologue Lévi-Strauss, attaquez-le sur un autre sujet, le structuralisme si ça vous fait plaisir (avec des arguments scientifique, ce qu'il fut, et non pas un philosophe selon certains journaux. Et je rappelle ce qu'il pensait, non qu'il fut le premier (ce que disent selon certains journaux) en le résumant et en vous donnant l'axiome de l'ethnologue : l'homme est un mais c'est une machine à fabriquer des cultures... -
Many Airs
Je reviens sur ce forum, avec beaucoup de recul...
Je m'aperçois une nouvelle fois que rien ne change !
Il suffit que Dan Israel écrive un fait sur le consensus des médias au sujet de la disparition de Levi-Strauss pour que la foule se déchaîne et aille toujours du bon côté ! Celui de la pensée unique !
Levi-Strauss était un HUMANISTE, il croyait en l'homme et pensait qu'il s'auto-détruirait, il a parfaitement raison.
En cette qualité, forcément, sa réticence envers toutes les religions monothéistes me semble évidente !
L'homme ne se divise que par cette particularité qui est la religion.
Le nier ou lui opposer une idéologie à la mode pour y trouver un obscurantisme ne fait que renforcer la propre philosophie de Levi-Strauss.
Oublier la religion, regarder l'homme en face, sentir que dans toutes les civilisations il y a une civilisation, une possibilité de vivre en commun quelque soit nos différences et vous vous approcherez un peu de ce que cet homme à chercher à nous rendre compte toute sa longue vie. -
Asinaute sans pseudo caff4
Après l'encensoir commence la calomnie...
Afin de savoir de quoi on parle, la moindre des choses est de citer le texte qui pose problème, si tant est qu'il en cause.
Donc voici,
1955
Tristes Tropiques, Lévi-Strauss, l'Inde et l'islam
L'auteur évoque son passage en Inde, sur le chemin de l'Europe. Il évoque l'islam et ses rapports tourmentés avec le monde hindou comme avec le monde occidental et chrétien. Cinquante ans après, ses observations n'ont pas pris une ride et méritent en tout cas d'enrichir notre propre réflexion sur le monde qui nous entoure.
J'errais un soir dans l'enceinte de Bhir Mound, délimitée par un talus de déblais. Ce modeste village, dont les soubassements seuls ont subsisté, ne dépasse plus le niveau des ruelles géométriques où je marchais. Il me semble considérer son plan de très haut ou de très loin, et cette illusion, favorisée par l'absence de végétation, ajoutait une profondeur à celle de l'histoire. Dans ces maisons vécurent peut-être les sculpteurs grecs qui suivaient Alexandre, créateurs de l'art du Gandhara et qui inspirèrent aux anciens bouddhistes l'audace de figurer leur dieu. Un reflet brillant à mes pieds m'arrêta : c'était, dégagée par les pluies récentes, une piécette d'argent portant l'inscription grecque : MENANDRU BASILEUS SÔTEROS. Que serait aujourd'hui l'Occident si la tentative d'union entre le monde méditerranéen et l'Inde avait réussi de façon durable ? Le christianisme, l'Islam, auraient-ils existé ? C'était surtout l'Islam dont la présence me tourmentait ; non parce que j'avais passé les mois précédents en milieu musulman : ici confronté aux grands monuments de l'art gréco-bouddhique, mes yeux et mon esprit restaient encombrés par le souvenir des palais mogols auxquels j'avais consacré les dernières semaines à Delhi, Agra et Lahore (...).
Déjà l'Islam me déconcertait par une attitude envers l'histoire contradictoire à la nôtre et contradictoire en elle-même : le souci de fonder une tradition s'accompagnait d'un appétit destructeur de toutes les traditions antérieures. Chaque monarque avait voulu créer l'impérissable en abolissant la durée (...).
A l'Université de Lahore, j'ai rencontré une dame anglaise mariée à un musulman, qui dirigeait le département des Beaux-Arts. Seules les filles sont autorisées à suivre son cours ; la sculpture est prohibée, la musique clandestine, la peinture est enseignée comme un art d'agrément. Comme la séparation de l'Inde et du Pakistan s'est faite selon la ligne de clivage religieux, on a assisté à une exaspération de l'austérité et du puritanisme. L'art, dit-on ici, a «pris le maquis». Il ne s'agit pas seulement de rester fidèle à l'Islam, mais plus encore, peut-être, de répudier l'Inde : la destruction des idoles renouvelle Abraham, mais avec une signification politique et nationale toute fraîche. En piétinant l'art, on abjure l'Inde (...).
Plutôt que parler de tolérance, il vaudrait mieux dire que cette tolérance, dans la mesure où elle existe, est une perpétuelle victoire sur eux-mêmes (les musulmans). En la préconisant, le Prophète les a placés dans une situation de crise permanente, qui résulte de la contradiction entre la portée universelle de la révélation et l'admission de la pluralité des fois religieuses. Il y a là une situation «paradoxale» au sens pavlovien, génératrice d'anxiété d'une part et de complaisance en soi-même de l'autre, puisqu'on se croit capable, grâce à l'Islam, de surmonter un pareil conflit. En vain, d'ailleurs : comme le remarquait un jour devant moi un philosophe indien, les musulmans tirent vanité de ce qu'ils professent la valeur universelle de grands principes : liberté, égalité, tolérance ; et ils révoquent le crédit à quoi ils prétendent en affirmant du même jet qu'ils sont les seuls à les pratiquer.
Un jour, à Karachi, je me trouvais en compagnie de Sages musulmans, universitaires ou religieux. A les entendre vanter la supériorité de leur système, j'étais frappé de constater avec quelle insistance ils revenaient à un seul argument : sa simplicité (...).
Tout l'Islam semble être, en effet, une méthode pour développer dans l'esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d'une très grande (mais trop grande) simplicité. D'une main on les précipite, de l'autre on les retient au bord de l'abîme. Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles pendant que vous êtes en campagne ? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C'est ainsi qu'on en arrive au burkah moderne, semblable à un appareil orthopédique avec sa coupe compliquée, ses guichets en passementerie pour la vision, ses boutons-pression et ses cordonnets, le lourd tissu dont il est fait pour s'adapter exactement aux contours du corps humain tout en le dissimulant aussi complètement que possible. Mais, de ce fait, la barrière du souci s'est seulement déplacée, puisque maintenant, il suffira qu'on frôle votre femme pour vous déshonorer, et vous vous tourmenterez plus encore. Une franche conversation avec de jeunes musulmans enseigne deux choses : d'abord qu'ils sont obsédés par le problème de la virginité prénuptiale et de la fidélité ultérieure ; ensuite que le purdah, c'est-à-dire la ségrégation des femmes, fait en un sens obstacle aux intrigues amoureuses, mais les favorise sur un autre plan : par l'attribution aux femmes d'un monde propre, dont elles sont seules à connaître les détours. Cambrioleurs de harems quand ils sont jeunes, ils ont de bonnes raisons pour s'en faire les gardiens une fois mariés.
Grande religion qui se fonde moins sur l'évidence d'une révélation que sur l'impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l'intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s'en rendent coupables ; car s'ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c'est plus grave) incapables de supporter l'existence d'autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l'abri du doute et de l'humiliation consiste dans une «néantisation» d'autrui, considéré comme témoin d'une autre foi et d'une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d'une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s'avouer, puisque, en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants.
Ce malaise ressenti au voisinage de l'Islam, je n'en connais que trop les raisons : je retrouve en lui l'univers d'où je viens ; l'Islam, c'est l'Occident de l'Orient. Plus précisément encore, il m'a fallu rencontrer l'Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd'hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m'obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. Chez les musulmans comme chez nous, j'observe la même attitude livresque, le même esprit utopique, et cette conviction obstinée qu'il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt (..). Comme l'Islam est resté figé dans sa contemplation d'une société qui fut réelle il y a sept siècles, et pour trancher les problèmes de laquelle il conçut alors des solutions efficaces, nous n'arrivons plus à penser hors des cadres d'une époque révolue depuis un siècle et demi, qui fut celle où nous sûmes nous accorder à l'histoire, et encore trop brièvement, car Napoléon, ce Mahomet de l'Occident, a échoué là où a réussi l'autre. Parallèlement au monde islamique, la France de la Révolution subit le destin réservé aux révolutionnaires repentis, qui est de devenir les conservateurs nostalgiques de l'état de choses par rapport auquel ils se situèrent une fois dans le sens du mouvement.
Vis-à-vis des peuples et des cultures encore placés sous notre dépendance, nous sommes prisonniers de la même contradiction dont souffre l'Islam en présence de ses protégés et du reste du monde. Nous ne concevons pas que des principes, qui furent féconds pour assurer notre propre épanouissement, ne soient pas vénérés par les autres au point de les inciter à y renoncer pour leur usage propre, tant devrait être grande, croyons-nous, leur reconnaissance envers nous de les avoir imaginés en premier. Ainsi l'Islam qui, dans le Proche-Orient, fut l'inventeur de la tolérance, pardonne mal aux non-musulmans de ne pas abjurer leur foi au profit de la sienne, puisqu'elle a sur toutes les autres la supériorité écrasante de les respecter. Le paradoxe est, dans notre cas, que la majorité de nos interlocuteurs sont musulmans, et que l'esprit molaire qui nous anime les uns et les autres offre trop de traits communs pour ne pas nous opposer (...).
Si le bouddhisme cherche, comme l'Islam, à dominer la démesure des cultes primitifs, c'est grâce à l'apaisement unifiant que porte en elle la promesse du retour au sein maternel ; par ce biais, il réintègre l'érotisme après l'avoir libéré de la frénésie et de l'angoisse. Au contraire, l'Islam se développe selon une orientation masculine. En enfermant les femmes, il verrouille l'accès au sein maternel : du monde des femmes, l'homme a fait un monde clos. Par ce moyen, sans doute, il espère aussi gagner la quiétude ; mais il la gage sur des exclusions : celle des femmes hors de la vie sociale et celle des infidèles hors de la communauté spirituelle : tandis que le bouddhisme conçoit plutôt cette quiétude comme une fusion : avec la femme, avec l'humanité, et dans une représentation asexuée de la divinité. (...). -
François Lemaire
Cet article de Dan Israël part du postulat non énoncé et que je trouve incroyablement étrange que sa critique de la religion musulmane pourrait être reprochée à Claude Lévi-Strauss. Heureusement que dans l'émission de cette semaine, les pendules sont remises à l'heure et que la personne ayant signé la biographie de Lévi-Strauss dans Libération rappelle qu'il est autorisé de critiquer la religion musulmane et que cela ne devrait pas poser de problème dans une république laïque. -
Scaevola
Le climat de ce pays est assez curieux où le fait de critiquer la religion musulmane devient une sorte de délit de pensée, alors que taper à tour de bras sur l'église catholique semble être encouragé.
Oui, en effet, cette religion musulmane porte des valeurs contraires à celles de notre république, ce n'est pas être islamophobe que de l'enoncer, c'est un fait. D'ailleurs je récuse le terme trompeur d'islamophobe, aucune peur ne me hante, tout au plus le désir de ne jamais voir une république islamique (tres bel oxymore n'est-ce pas) sur notre sol.
CLS a également exprimé que si une société se renferme sur sa culture elle est en danger de régression, mais qu'à l'inverse trop s'ouvrir aux autres cultures la place devant un danger au moins aussi grand. N'est-ce pas la situation vers laquelle nous glissons ? -
tomboul
Cette stigmatisation sur sa critique de islam est ridicule !!
Dans les années 50-70 on pouvait critiquer les religions sans forcément s'attirer les foudres de la presse, les chanteurs (Brassens, Brel, Ferré) y allaient franchement de leur plus belles plûmes.
Aujourd'hui le politiquement correct m'écœure, j'en attrape une indigestion grave qui commence sérieusement à m'étouffer.
Tout le travail de Levi Strauss va précisément à contre courant de la prétention d'universalisme des religions monothéistes. Il fait parti de la série des grands intellectuels et savants comme Copernic, Darwin, Freud qui ont mis à mal toutes les fondations de ces religions.
Je suis libre penseur et je n'aime pas l'islam, comme toutes les autres religions qui ont prétention à l'universalisme et qui seront toujours en conflit avec le pouvoir car dans une nation laïque elles finissent par ne devenir que des loisirs spirituels ce qui leur fait perdre l'essence même de leur existence, alors suis je islamophobe ? Ils peuvent bien s'habiller comme ils veulent, voile, burka, bikini, fleur dans les cheveux etc ... tant que ça reste un loisir spirituel et qu'ils ne s'attaquent pas au pouvoir, pas de problème ... mais c'est IMPOSSIBLE !!!!!
Ou est la verve de nos athés d'antan ? qui a inventé ce mot qui m'énerve : islamophobe ? existe t-il un mot similaire pour ceux qui n'aiment pas les cathos, ou les athés ?
Les médias et la presse en général ne devraient plus relever ou faire "la loupe" sur ces "détails" qui ne font qu'exciter les plus fanatiques et les grands défenseurs de la correctocratie. A continuer comme ça on va bientôt dire que Brassens ou Ferré étaient d'extrême droite !!! -
Bénard
Je n'ai lu que Tristes tropiques (et encore, très mal!) quand j'étais jeune. Je découvre avec bonheur, grâce à cette chronique, que je pense la même chose de l'Islam que CLS. Peut-être ma lecture ne fut-elle pas si mauvaise que je le pense. La veulerie contemporaine fait que l'on n'a plus le droit d'exprimer de critiques envers les religions. S'il s'agit de l'Islam, le crime se trouve renforcé de racisme. Je ne verrai sûrement pas la proclamation de la première République islamique de France. Mais ce que je vois c'est que la basse politique actuelle nous y conduit en ouvrant un boulevard royal au jihad dont la finalité n'est-elle pas de convertir le monde entier à l'islam ?
PS - Les liens avec les islamistes auraient pu être évités. -
Gavroche
L'extrême droite chrétienne anti sémite et anti arabe est sur ce forum... Et ça pue ...
L'identité nazionale a de beaux jours devant elle... A quand l'étoile jaune sur le paletot des étrangers ?
Monsieur Alain T : on écrit Levi-Strauss ... -
glacemax
Monsieur Alain T. votre message laisse transparaitre un parti pris qui me semble assez douteux,
Dan Israel, en tant que journaliste d'@rret Sur Images, rédige un article de décryptage de médias, qui est le thème principal du site.
Ce journaliste nous explique que Claude Levi Strauss a émis, dans un de ces livres, des propos assez acerbes sur l'Islam en particulier, et sur la religion en général.
Question, étiez vous au courant de ses propos avant qu'@rret sur Images ne vous les dévoile, et les connaissiez vous quand Mr Levi Strauss faisait encore parti de ce monde? Non, très probablement.
Je pense que le but de cet article était de justement pointer du doigt le manque d'objectivité d'une grande partie des médias, qui, pour ne pas ternir l'image de ce grand anthropologue dont le nom restera surement gravé dans l'histoire, fait abstraction de certaines citations qui auraient surement mérité de créer un débat (de son vivant) alors que d'autres citations sont reprises par l'extrême majorité des médias et de façon très élogieuse
Une dernière chose ; "condamnés au mutisme imposé par quelques politiques et autres "penseurs" inspirés par de troubles visées."
J'espère que vous plaisantez...depuis quand en France (et ailleurs), on se retient, ou l'on nous empêche de critiquer l'Islam? C'est même devenu le sport favori d'un grand nombre de personnalités... -
Cassandre
Levi-Strauss face à Bourdieu -
Alain T.
Monsieur Israél, votre papier laisse transparaître un parti pris détestable.
Il me rappelle l'acharnement de DS envers Mr Péan.
Monsieur Lévy-Strauss a eu une idée nette ,claire et argumentée des visées de l'islam.
Lui a pu l'exprimer,mais le citoyen lambda ne le peut pas .
Pauvres chrétiens que nous sommes, empêchés de réagir à l'hégémonie croissante de cette pensée obscure, condamnés au mutisme imposé par quelques politiques et autres "penseurs" inspirés par de troubles visées. -
Nonosse
A part ça, il me semble qu'il y a plus de phrases de CLV qui n'ont pas été citées dans les grands médias que de phrases qui le furent. On doit pouvoir s'amuser longtemps. -
Danièle
Eh oui , vous pouvez faire d'autres chroniques, il reste tant de philosophes, d'écrivains, coupables d'avoir égratigné l'Islam et les autres religions monothéistes.....Shopenhauer, Montaigne, Montesquieu,Chateaubriand, Gide, Rousseau, Diderot, Vigny...etc.. Personnellement je trouve la critique des religions salutaire et indispensable. Quel est ce monde où la liberté d'expression doit marcher dans les champs de mines du politiquement correct? -
ibrahim
je suis assez surpris de ces personnes qui au nom de leurs liberté de critiquer l'islam reproche a cet article d'oser parler de ces citations parce que d'une part je ne vois aucun reproche a l'auteur, de l'autre admettons que l'auteur les lui reproche n'aurait il pas le droit de le faire lui aussi non? -
DanetteOchoc
Le débat ne fait que commencer ?
Je ne vois pas où est le débat.
Le papier est étrange. Il semble suggérer que Lévi-Strauss était "islamophobe" voire "raciste" (c'est complètement débile), avant de conclure qu'il critiquait "toutes les religions monothéistes".
Si donc on critique une religion on est coupable d'islamophobie ? Christianophobie ? Et puis pourquoi pas antisémitisme tant qu'on y est ?
Franchement faut arrêter.
Je trouve que la religion est un poison, et je ne comprends pas un seul instant comment on peut croire sérieusement qu'un homme ait pu marcher sur l'eau, qu'un autre ait ouvert la mer en deux (non mais franchement), ou que 77 vierges attendant les hommes pur au paradis dans des rivières de miel (give me a break). Quant aux traditions religieuses, elles ont empoisonné mon enfance, mon adolescence.
Je ne vois pas en quoi cette position, que je reconnais être sans complaisance (voire radicale, et même parfois blessante pour la foi des autres) fait de moi une raciste.
On devrait pouvoir taper sur les religions comme on tape sur les opinions politiques qui nous emmerdent, point barre.
Le soupçon de racisme adressé à Lévi-Strauss est d'une incroyable stupidité. J'en suffoque.
décidément on ne s'arrange pas chez Marianne2. -
Daniel DURET
Précédemment, beaucoup d'intervenants ont dit ma pensée: c'est bien parce qu'il a été confronté à l'absolutisme de l'islam et de tous les monothéismes que CLV s'est permis à juste titre de critiquer le mahométantisme mensonger, synthèse nihiliste de tous ses prédécesseurs.
Lui faire ce procès est INDIGNE. C'est du sionisme pur et dur! En tous cas c'est de la mauvaise foi.
Je ne renouvellerai pas ma cotisation à ce site. -
Nonosse
Je ne vois pas trop en quoi ce genre de propos circonvient à l'image du Lévi-Strauss antiraciste. Il ne parle guère que de rapport au monde, que je sache. Il décrit celui qui lui semble attaché à la religion musulmane. Mais qui lui est si peu propre, qu'il l'attache également à d'autres habitus. -
Julien Tournier
Mais que ce passe t-il au juste, le bon Dan va t-il lancer une fatwa contre "le vieux chêne", sous pretexte qu'il a émis des critiques à l'encontre de l'Islam et de Mai 68 ? ça sent le sensationalisme et la volonté d'agiter les forums...surtout la dernière phrase de l'article "le débat ne fait que commencer"...to be continued diraient nos amis angliches. Non sérieux, les thèmes évoqués sont une part infime de sa pensée, certes cela mérite d'être dit pour ceux qui n'ont pas tout lu de lui (j'en suis) mais pas sur le mode de la polémique, encore une fois, vaine, stérile, et pouratnt si chère anomédias dont vous êtes de plus en plus proches. -
doremi
Zut de zut ! J'avais commencé à lire le forum, un peu -beaucoup- étonné par les dérapages, puis devant la longeur et le nombre des interventions, je me suis rabattu sur "voter pour cet article" afin de dire, par un vote négatif, mon désaccord avec Dan.
Crétin que je suis, il fallait savoir lire @si, "voter pour cet article" veut donc dire "plébiscitez cet article" !
Zut de zut ! Ton article Dan me déçoit, comment peux-tu faire l'innocent en feignant de ne pas comprendre que critiquer une religion et toutes ses copines est un acte émancipateur ?
Je n'ai lu CLS, je vais le faire... mais zut de zut, qu'est-ce-que je suis déçu par le fond de ce forum... c'est la première fois que j'y écris... zut et zut............ déçu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!