Les voitures blindées de Kennedy

Alain Korkos - - 0 commentaires

Le site Adsoftheworld publiait, le 4 avril dernier, cette réclame brésilienne conçue par l'agence Propeg pour des voitures blindées de marque SBI affichant un portrait fictif de John Kennedy âgé un peu ressemblant mais pas trop :


Le même jour, le même site Adsoftheworld publiait cette autre réclame brésilienne conçue par l'agence Artplan pour des voitures blindées de marque ForceOne cette fois, affichant elle aussi un portrait fictif de John Kennedy âgé un peu plus ressemblant que précédemment :


On a la copie facile, au Brésil. Un lecteur du site Adsoftheworld publia, dans les commentaires, deux liens renvoyant vers deux autres campagnes publicitaires brésiliennes également similaires qui, elles aussi, jouent sur l'âge des personnages représentés. La première, signée par l'agence Africa et publiée en janvier 2013 pour UOL Parental Control, concerne le danger qu'il y a à laisser les enfants utiliser internet sans surveillance :


La seconde, signée par l'agence Propeg (auteure de l'une des publicités pour les voitures blindées ci-dessus) et publiée en février 2013 pour l'association SaferNet, concerne les violences faites aux enfants :


Difficile de faire un plagiat plus proche de l'original… Et voici un dernier exemple brésilien jouant lui aussi sur l'âge fictif d'une célébrité, il est cette fois-ci fourni par le site Joe La Pompe : en 2011, une foire aux disques anciens néerlandaise assurait sa promotion avec cette affiche nous montrant un Elvis Presley tel qu'il aurait pu être vers cinquante ou soixante ans s'il n'avait englouti autant de double cheeseburgers deluxe et de beurre de cacahuète par louches entières :


En 2013, la station de radio FM brésilienne Ipanema assurait comme par hasard sa promotion avec cette affiche nous montrant un Elvis Presley vieilli oui oui puisqu'on vous dit que c'est lui :



Kennedy vieux, Elvis vieux… On peut penser à ce dessin des Beatles âgés daté de 1969, avec un Lennon et un Harrison tels qu'on ne les verra jamais :


L'occasion inespérée de lire ma chronique intitulée James Dean, l'icône floue.


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