Les Le Pen épinglés pour leur déclaration de patrimoine : non, il n'y a pas "volonté de nuire"

Sébastien Rochat - - 14 commentaires

Douze politiques avant eux, pour les mêmes raisons...

Une "volonté de nuire désormais systématique et outrancière". C'est ainsi que Marine Le Pen a réagi à l'annonce de l'ouverture d'un nouveau front judiciaire. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), créée en 2013 après l'affaire Cahuzac, a un "doute sérieux" sur "l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité" des déclarations de patrimoine de la présidente du FN et de Jean-Marie Le Pen. Résultat : le procureur national financier a été saisi et tous deux risquent jusqu'à 45 000 euros d'amende, trois ans de prison et... dix ans d'inéligibilité. Faut-il y voir un acharnement judiciaire destiné à barrer le route à Marine Le Pen en 2017 ou la suite logique d'une procédure classique ? Avant les Le Pen, une dizaine de parlementaires et deux ministres ont été épinglés, ces deux dernières années, par la HATVP.



Leur déclaration de patrimoine serait sous-évaluée. Depuis la loi d'octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, parlementaires, ministres, et certains élus locaux sont censés remettre une déclaration de patrimoine. Au total, 8 000 déclarations sont censées être vérifiées par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), présidée par l'ancien magistrat Jean-Louis Nadal. Au printemps 2015, la HATVP examine les déclarations 2014 des Le Pen, qui détiennent des biens en commun. Après vérification, la Haute autorité estime aujourd'hui qu'ils ont sous-évalué le...

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