-
alain-b
C'est donc demain que la discussion au sénat sur la loi visant à autoriser la fracturation hydraulique en faisant croire qu'elle l'interdit va être discutée
http://www.actu-environnement.com/ae/news/gaz-schiste-rapport-parlementaire-desccord-ps-ump-12728.php4
il est peut-être encore temps d'envoyer un mail à ses sénateurs
https://sites.google.com/site/antigazethuiledeschiste/actions/lettre-aux-senateurs
extrait de là-bas si j'y suis d'aujourd'hui :
http://www.youtube.com/watch?v=I6OBUIOjtTE&feature=channel_video_title -
alain-b
« ENERGIES POUR LA PLANÈTE
CONVERGENCE CITOYENNE POUR UNE TRANSITION ENERGÉTIQUE
Cévennes – 26-27 & 28 août 2011
À l’initiative de la Coordination nationale des collectifs contre le gaz de schiste, en partenariat avec les réseaux militants nationaux et internationaux, luttant pour un autre avenir énergétique. »
http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1136 -
alain-b
Désolé de remonter ce vieux sujet, même si il est toujours largement d'actualité, mais je ne vois pas d'endroit mieux adapté.
Cet immense mouvement citoyen, qui a finalement abouti à une loi retoquée pour cause d'intervention des lobbys pétroliers, a été largement récupéré par les politiques de tous bords, à commencer par les écolos et en particulier monsieur Hulot vers qui tous les journalistes se tournent comme un seul homme dès qu'il apparait quelque part, au mépris des vrais et sincères manifestants :
un petit sujet édifiant sur LCI : http://www.wat.tv/video/gaz-schiste-loi-emoi-vert-3o9q7_2exyh_.html
Encore bravo Elisabelle ;-) -
alain-b
http://www.montpellier-journal.fr/2011/02/gaz-de-schiste-revue-de-presse-n%C2%B04.html -
Jean-François Armengaud
Il en a été question chez Mermet le février sur France Inter avec le réalisateur de GAZLAND. -
ceci n'est pas un pseudo
si j'ai bien tout comprendu, le gaz sera exploité par une entreprise créée spécialement apr les [s]trabelsi[/s] balkany ?
Habib -
Raphael G
Pour compléter le sujet, des chercheurs de l'Université de Montpellier 2 publient sur le site de l'université un communiqué à la fois précis et concis au sujet des gaz de schistes.
[ Lien vers le communiqué ]
Lien vers le texte du communiqué, en PDF: [ PDF ]
Il s'agit du point de vue de chercheurs spécialisés dans le domaine des géosciences. Ces experts indépendants décrivent la technique d'hydrofracturation, le contexte géologique des gisements du Sud-Est de la France, et mettent en garde sur les impacts environnementaux liés à l'exploitation des gaz de schiste.
Ils pointent notamment la vulnérabilité d'un certain nombre de sites dans le Sud-Est de la France, du fait de la forte fracturation préexistante des roches visées par l'exploitation: dans ces conditions, les gaz et les nombreux produits chimiques relâchés par l'hydrofracturation peuvent très rapidement polluer les nappes phréatiques. Les aquifères mentionnés dans le communiqué (Basse Ardèche, Garrigues de Nîmes, d'Uzès, de Montpellier, causses du Larzac, etc) constituent la "première ressource régionale d'alimentation en eau potable (AEP)". -
alain-b
Qu’est-ce que cette foreuse fait dans mon jardin ?
Le gaz de schiste. Vous entendez ce bruit, partout en France ? C’est le bruit de leur inquiétude. Celle qui a surgi, tout à coup. Parce qu’ils l’ont appris dans le journal : des permis d’exploration pour chercher du gaz de schiste ont été accordés. Pour en chercher où ? Juste sous leurs pieds. Des vieux routiers de l’écologie politique, jusqu’aux agriculteurs, en Ardèche, en Aveyron... on se mobilise. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de gaz de schiste ?
Un reportage d’Inès Léraud
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2115 -
alain-b
Encore beaucoup de liens et de nombreuses vidéos ici :
http://www.st-guilhem-le-desert.fr/reportages_video_gaz_schiste-p171.htm
et la 3ème revue de presse là :
http://www.montpellier-journal.fr/2011/02/gaz-de-schiste-revue-de-presse-n%C2%B03.html -
alain-b
à 4:50 http://www.dailymotion.com/video/xh5uwl_jose-bove_news#from=embed -
JC mary
Je viens de me rendre compte que le lien est le blog d'Alain Soral...Sans autre intention que d'informer. le contenu de l'article me paraît intéressant en tout cas -
JC mary
Bonjour,
Je profite que le thème de l'énergie soit abordé pour attirer l'attention sur la loi nome, qui achève de redistribuer à la "libre concurrence des marché privée" une entreprise d'état, EDF, dont le statut était jusqu'en novembre 2008 "Établissement public à caractère industriel et commercial" (EPIC), pour devenir "une société anonyme à capitaux" publics le 19 novembre 2004 (merci wilki)
Voici un lien qui résume bien l'histoire : http://www.egaliteetreconciliation.fr/EDF-Loi-NOME-holdup-sur-l-energie-5509.html
Après avoir un peu tourné sur le site, j'ai rien trouvé d'autre que l'histoire Proglio. Je ne sais pas si le message sera repéré par l'équipe, mais je pense que ça vaudrai le coup de faire un dossier sur la politique de démantèlement de nos services publiques poussée par l'UE, sous le prétexte de libre concurrence....mais quand c'est publique, ce concepts n'existe pas et n'a pas lieu d'être ! Enfin moi c'est ce que je pense, au final donner l'électricité produite avec les centrales payées par le contribuable, ou donner le sous sol national aux privés, ça suit presque la même logique non?
C'est un ami d'EDF qui m'a informé par mail, il y était aussi question de compteurs à changer à la charge des particuliers (300e) d'où l'utilité de ne pas signer puisqu'on a rien demander..;
Bon la logique était celle là, moi je suis pas journaliste, mais si faire tourner l'information peu servir.... -
alain-b
« Du pétrole ou du gaz sous les vignes ? »
http://www.midilibre.com/articles/2011/02/21/A-LA-UNE-Du-petrole-ou-du-gaz-sous-les-vignes-1545005.php5
« Le Conseil syndical du Parc naturel régional du Luberon demande au gouvernement de ne pas donner suite à une demande de permis d’exploration de gaz de schiste... »
http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article7505 -
Trimalcion
Cet article est certes intéressant mais fait l'impasse sur quelques unes des raisons pour lesquelles le sujet est tellement stratégique pour les grandes sociétés pétrolières:
(1) La tendance de fond dans l'industrie est la nationalisation des réserves par les pays producteurs. Les gros opérateurs voient donc leurs réserves prouvées fondre, et ont de plus en plus de mal à trouver / exploiter des gisements dans les pays qui assuraient jusque là leur fond de commerce. Avoir des ressources disponibles dans des pays riches et (à priori) stables est donc du pain béni.
(2) LE gros avantage des gaz de schiste est justement leur localisation géographique: que ce soit aux Amérique du Nord ou en Europe, ils sont proches des consommateurs - autant de moins en frais de transport, donc... -
B&T
Merci pour cet article.
Il y a cependant une erreur selon moi : dans la première partie, vous écrivez :
"Toutes ces informations sur le gaz de schiste sont issues des différents articles publiés sur le sujet depuis décembre (soit neuf mois après le début des explorations) notamment dans Le Monde, Libération et le site d'information Owni."
Or, il me semble qu'en mars 2010 ont été signé les permis d'exploration, mais les explorations en elles-même n'ont pas eu lieu. -
Cultive ton jardin
Le dernier article de Fabrice Nicolino refait le tour de la question.
Il semble en effet urgent d'obtenir la liste exhaustive des permis réellement octroyés, ainsi que celle des heureux bénéficiaires. Dont, en effet, une certaine "Toréador" où sévirait Julien Balkany, demi frère de Patrick.
Autre liste exhaustive à exiger, celle des additifs chimiques dont on agrémente l'eau destinée à la fracturation hydraulique. Le secret industriel a bon dos.
Et, ce ne serait pas de trop, la liste de toutes les personnes, techniciens, conseillers, élus, gouvernants impliqués dans ces exploits souterrains au sens propre et au figuré. Qui sont tous ces gens qui font bon marché de nos droits et de nos vies? -
galanga
Bien que le sujet ne s'y prête pas trop, c'est souvent dans ce cas qu'il faut en rire. Eric LaBlanche a fait une zolie analyse haute en couleurs (vert et rouge) sur ce sujet sur le blog de Globalmag. Très très drôle (je trouve).
Sur le fond, il mentionne la présence d'un certain Balkany, Julien : c'est quoi cette histoire ? -
bella
Merci Ania pour ces informations vraiment importantes que je me permets de remettre dans ce message tant elles me paraissent INCROYABLES !!
"Très exactement, celui qui a préparé et supervisé le permis dit de Nant, porte un nom. Il s’appelle PIERRE-MARIE ABADIE, le directeur - à l’époque - de l’Énergie au ministère de l’Écologie, ingénieur-en-chef des Mines. Par délégation de l’autorité de Borloo, il a en effet signé ce document." (Fabrice Nicolino)
''le 20 janvier, le Président de la République, le Premier ministre, la ministre de l'Economie, la ministre de l'Ecologie, le ministre de l'Intérieur, le ministre chargé de l'Industrie et la ministre de l'Outre-mer ont signés une ordonnance visant à ''moderniser et simplifier les dispositions applicables aux exploitations minières en veillant à leur intégration dans l'environnement et à l'association des parties prenantes dans l'attribution des titres miniers'', précisant que ''le NOUVEAU CODE MINIER facilitera la valorisation des ressources du sous-sol français''.
"Selon Cap21, l'ordonnance aurait dû être soumise au Parlement pour ratification conformément à l'article 38 de la Constitution, ce qui n'a pas été le cas, mais surtout, elle ne renforce pas le cadre de l'exploitation contrairement aux déclarations de NKM, au contraire elle SIMPLIFIE LA VIE des explorateurs, allège considérablement les dispositions concernant les garanties applicables en cas d'exploitation du sous-sol pour l'exploitation du gaz de schistes notamment, et ''NE RESPECTE PAS LA CHARTE DE L'ENVIRONNEMENT, la convention d'Aarhus (droit à l'information du public) et le principe de précaution''.
EH BIEN BON COURAGE !!! -
Weegee
Il manque deux informations importantes dans cet article, bien documenté par ailleurs :
La mission sur les gaz et huiles de schiste a été confiée conjointement au Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) et au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), "afin d’éclairer le gouvernement sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des hydrocarbures de roche-mère (gaz et huiles de schiste)".
Qui sont ces organismes ? Il s’agit de ce que l’on appelait avant « les Mines » et les « Ponts et chaussée ». Ce sont des ingénieurs (polytechnique, Ecole des mines). C’est le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies qui a décidé de l’exploitation des GdS, comme ils avaient décidés du nucléaire. Ils ont promis l’indépendance énergétique au gouvernement.
C’est eux qui ont « préparés » les permis d’exploitation paraphés par Borloo.
"Très exactement, celui qui a préparé et supervisé le permis dit de Nant, porte un nom. Il s’appelle Pierre-Marie Abadie, le directeur - à l’époque - de l’Énergie au ministère de l’Écologie, ingénieur-en-chef des Mines. Par délégation de l’autorité de Borloo, il a en effet signé ce document." (Fabrice Nicolino)
En même temps qu'on nous endort avec un report de quelques mois des travaux d'explorations et une mission bidon, se fait en douce la refonte du code minier :
le 20 janvier, le Président de la République, le Premier ministre, la ministre de l'Economie, la ministre de l'Ecologie, le ministre de l'Intérieur, le ministre chargé de l'Industrie et la ministre de l'Outre-mer ont signés une ordonnance visant à ''moderniser et simplifier les dispositions applicables aux exploitations minières en veillant à leur intégration dans l'environnement et à l'association des parties prenantes dans l'attribution des titres miniers'', précisant que ''le nouveau code minier facilitera la valorisation des ressources du sous-sol français''.
Selon Cap21, l'ordonnance aurait dû être soumise au Parlement pour ratification conformément à l'article 38 de la Constitution, ce qui n'a pas été le cas, mais surtout, elle ne renforce pas le cadre de l'exploitation contrairement aux déclarations de NKM, au contraire elle simplifie la vie des explorateurs, allège considérablement les dispositions concernant les garanties applicables en cas d'exploitation du sous-sol pour l'exploitation du gaz de schistes notamment, et ''ne respecte pas la Charte de l'environnement, la convention d'Aarhus (droit à l'information du public) et le principe de précaution''.