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manu@home
Cet article semble prendre Sahara et Sahel comme des synonymes.
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freT
Et curieusement le site de Concerto (pour détraqués) est en maintenance....
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Thomas
Merci pour ces infos lues nulle part ailleurs
Une agence de communication qui crée un collectif anti-manipulation de l'information est un cas de figure intéressant en soi, je trouve. Verre à moitié vide : le mélange des genres communication-information est explosif, et on peut imaginer que cela n'ira que dans un sens. Verre à moitié plein cependant : peut-être que sur les sujets qu'il traite, ce collectif travaille bien ? Vous ne semblez pas l'exclure catégoriquement, et vous citez plusieurs médias qui le suivent.
Toutes choses étant égales par ailleurs, je préfèrerais théoriquement un conflit où chaque camp déconstruirait la propagande de l'autre, qu'un conflit où chaque camp produirait des fake news (bien sûr, je schématise)
Il en découle une question déontologique : cette situation est-elle en soi un problème, où sont-ce ces dérives qui pourraient en être ?
Merci, en tout cas de l'avoir mise en lumière.
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candide
epuis 2014, ce sont par ailleurs près de 700 jihadistes avec leurs matériels, munitions, véhicules et stocks de contrebande qui ont été neutralisés. " ca veut dire 700 morts ? 100 par an ? Prisonniers ?Neutralisés .. juste un detail, l' armée ne communiquant pas sur les morts qu' elle fait ..
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christina
Merci à pompon pour "la fabrique de l'ignorance" sur arte
https://m.youtube.com/watch?v=6IGVqsnxCE0 (clic droit)
Plusieurs jours que ça me le proposait dans la douzaine de propositions de youtube à droite, mais bon faut le temps, 1h37 ! et il y en aurait tellement des trucs à voir (quand t'as pas la télé t'as pas l'habitude)...
Du coup j'ai cliqué pour le garder sous le coude, et puis j'ai commencé en chauffant la bouffe, me disant je vais le voir par petits bouts... et après 20min je suis restée collée jusqu'à la fin.
"Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l'information.
Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu'une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les pesticides néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du bisphénol A comme perturbateur endocrinien n'a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces "cas d'école" qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l'Europe et les États-Unis dévoile les contours d'une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le tabac constitue un facteur de cancer et d'accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d'entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l'industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd'hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.
Agnotologie
Cette instrumentalisation de la science à des fins mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l'agnotologie, littéralement, science de la "production d'ignorance". Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l'historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre "bonne" et "mauvaise" science, dont les passionnants "découvreurs" des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites "de l'information" s'accommodent si bien de l'inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein."
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Dobenas
Ce serait bien de mettre le menu à gauche comme vos petits camarades, ça aide à voir la structure de l'article. D'accord avec Ouldyamin vaut mieux employer propagande et contre propagande c'est plus ancré dans nos cervelles. Autrement la guerre et la vérité font pas bon ménage. Y a-t-il le moindre pourparler entre les camps pour sortir politiquement de la guerre ?
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pompon
Revoir "La fabrique de l'ignorance", en replay sur Arte et ne jamais oublier que propagande et contre-propagande font partie de l'Histoire depuis... presque la nuit des temps (mon manque de précision relevant d'une ignorance assumée!). Seule solution : être exigeant et vigilant. Et comme je pense que les lecteurs du site le sont, nous voilà bien peu avancés mais merci pour ces infos qui nous aident à réfléchir.
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Asinaute sans pseudo dca8e
Vous ne répondez pas vraiment sur les "faux" qui seraient à l'origine de la "manipulation".
L'enquête manque de structure dans son déroulé écrit. Pensez aussi à vous relire (ou à avoir un secrétaire de rédaction) : il y a de nombreuses phrases qui n'ont aucun sens.
Et en effet, le titre n'est pas fameux (double négation, anglicisme, guillemets et surtout pas approprié...)
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Ouldyamin
Joli scoop.
Cependant, plutôt que de parler de lutte contre les "fake-news", depuis au moins la guerre d'Algérie, on parle de contre-propagande, à déployer dans la guerre psychologique. Ca évite le globish, les effets de mode, les impressions d'inédit et permet quelques rappels salutaires comme la vanité de ces tentatives.
Comment disait-il Camus déjà ?