Législatives : ces journalistes empêchés ou violentés par le RN

Alizée Vincent - - Silences & censures - 10 commentaires

La profession a recensé un pic de brutalité pendant toute la campagne. Principalement en provenance de l'extrême droite.

Plusieurs rédactions se sont indignées du traitement réservé à leurs journalistes par le Rassemblement national, pendant une campagne des législatives jugée particulièrement violente envers la profession. Des reporters ont été expulsé·es de meetings du RN. D'autres ont été cibles de menaces ou d'injures, parfois racistes, de la part de sympathisant·es d'extrême droite, voire de candidat·es.

Symbole de la résistance face aux atteintes envers les journalistes, Arianne Lavrilleux (placée en garde à vue après l'une de ses enquêtes fin 2023) a lancé un appel aux rédactions, ce 8 juillet. "Maintenant, TOUS les médias doivent faire barrage aux censures et intimidations d'élus RN qui veulent faire le tri dans les journalistes comme hier dans un de ses QG".

La journaliste d'investigation fait référence à un événement survenu lors de l'annonce des résultats du second tour, à Lyon. Deux journalistes ont été expulsés du QG du Rassemblement national. "Consigne de la direction départementale du parti", a tweeté l'un d'eux, Rodolphe Koller, de la Tribune de Lyon. "Moi, poursuit l'autre, Mathieu Périsse, de Mediacités, aup...

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