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Jiemo
...pendant ce temps là (rien à voir) l'empathique polymorphe Lopez offre , à nos frais (dans 1000 et une vies , Rance 2), une tribune à la pauvre petite fille riche de Nonce Paolini , sans même évoquer qui est celui-ci !
Un pur scandale ! -
tony
"Invité par Sarkozy, j’ai écrit la pire merde de ma carrière"...comme si Askolovitch avait besoin d'être "invité" pour écrire de la merde!
L'exercice d'autocritique sur Slate auquel il se livre est certainement sincère et plutôt bien écrit, mais il est aussi une façon de se redorer le blason: oui, j'ai fait UNE grosse erreur une fois dans ma carrière...façon de dire que, à part ça, je ne suis pas un fondé de pouvoir du Capital et de l'oligarchie.
L'affaire Domenach est à double tranchant: on met en lumière ce pauvre type en train de se bâfrer au buffet du pouvoir vallsien, et cette caricature grossière devient l'arbre qui cache la forêt du journalisme servile, ce qui permet à tous les autres éditocrates de s'en distinguer et de se refaire une virginité.
C'est ainsi qu'on a vu cette crevure libérale d'Apathie, férocement anti-Méluche, méprisant avec tous les petits candidats - bref la caricature de celui qui est toujours du bon côté du manche - se goberger en jurant la main sur le coeur qu'il ne mangerait jamais de ce pain là, se faisant passer à peu de frais pour un modèle d'intégrité et d'indépendance.
En attendant, il vient faire la promo de son bouquin, véritable entreprise de propagande libérale-populiste: il vient flatter les cons dans le sens du poil en dénonçant les "promesses" des politiciens, en leur reprochant de mentir en nous cachant les "EFFORTS" que les français devront faire...ce qui n'est ni plus ni moins que le programme de Juppé (retraite, austérité, suppressions d'emplois publics etc...)!
Et qui vient servir la "soupe" à Apathie sur son plateau? Ce petit con de Barthès - lui aussi exactement sur la même ligne Canal+ (Mélenchon=Le Pen) - dont l'impertinence et l'aggressivité décroît proportionnellement avec le degré de pouvoir dont jouit celui dont il prétend se moquer: faible avec les forts, dur avec les faibles.
La vérité est que la position de Domenach est comme il le dit lui-même avec une sincérité presque touchante, l'aboutissement, le climax de "quarante ans de carrière", non seulement pour ce pauvre Domenach - incapable de se rendre compte de sa propre corruption pourtant éclatante - mais pour l'ensemble de l'élite éditocratique appartenant à cette génération.
Et la suivante suit exactement le même chemin (Demorand, Cohen etc...). -
fifi
Moi aussi, je suis émerveillée; émerveillée devant tant de flagornerie; émerveillée devant tant de mépris affiché à l'égard des pauvres c... que nous sommes.
Décidément, il faudrait ressortir un slogan de 68, parlant de tripes, de parlementaires et de CRS. J'exclurais les CRS (les pauvres! ils donnent tellement en ce moment), et les remplacerais par les "vrais" journalistes.
Une question me turlupine à leur propos : personne ne leur a jamais dit qu'ils n'avaient pas de pouvoir sur les électeurs US?
J'ai vraiment, à les entendre, l'impression d'avoir affaire à des agents électoraux. -
isaton
L’émission Quotidien a été encore plus violente ce soir en comparant la chronique de Domenach et ce que disait le journaliste de BFMTV dans ses interventions télévisées alors que lui n’était pas un invité de Valls ; bref, les deux journalistes traitent l’information à l’identique, mettant fortement à mal l’argument de proximité pour mieux saisir l’information à délivrer de Domenach. -
alain-b
le « j'ai quarante ans de métier » ça fait quand même pas mal « petit con de 20 berges, tu verras dans quarante ans si tu feras pas du "journalisme de connivence comme moi" » et en plus il est bien possible qu'il ait raison. -
Pierre38330
On dit comment, "embedded" en catalan ? -
Mathieu
C'est intéressant de voir que ceux qui sont sensé voir au travers de la com se laissent si facilement berner par l'apparat. Surtout que les ficelles de ce manège sont tellement faciles à voir...
Je pense qu'il est grand temps que tout ces vieux briscards laissent la place à une nouvelle manière de faire du journalisme politique.