Léa Salamé, le piston et les portraitistes

Laure Daussy - - 0 commentaires


C'est ce qu'on appelle du piston.

Invité de l'émission médias Le Tube sur Canal +, Léa Salamé, nouvelle chroniqueuse à France Inter et France 2, le reconnait et l'assume. Elle a commencé sa carrière grâce à un coup de pouce de son père, Ghassan Salamé, politologue libanais, ancien ministre de la Culture du Liban, directeur de recherches au CNRS, qui l'a recommandée à son ami Jean-Pierre Elkabbach, patron de Public sénat.

"Est-ce que c'est vrai que votre père a donné un coup de pouce pour entrer à Public sénat?" demande la présentatrice Daphné Bürki . "Oui c'est vrai que mon père connaissait Elkabbach. Il lui dit : prends-la moi en stage à Europe 1. Je rencontre Elkabbach, et il me dit : non pas Europe 1, mais une chaîne que vous ne connaissez pas, Public sénat", raconte-t-elle. Elle précise : "ce n'était pas un coup de fil, mais un déjeuner".

Mais tous les portraits qui lui ont été consacrés à la rentrée, ou bien au moment de l'annonce de son arrivée dans l'émission de Ruquier n'étaient pas aussi clairs. Par exemple, Le Monde est beaucoup plus sybillin. "Son père lui conseille la presse écrite mais le hasard, en l’occurrence Jean-Pierre Elkabbach, en décidera autrement. C’est lui qui accueille en stage comme programmatrice sur la chaîne Public Sénat la jeune diplômée de Sciences Po. Elle se retrouve vite à l’antenne."Le Monde nomme donc "hasard" un déjeuner. Pareil dans ce portrait des Inrocks : "En 2004, Jean-Pierre Elkabbach, sacré monstre du petit écran, lui offre ses premiers passages face caméra sur Public Sénat." Le Parisien, ici, n'est pas plus clair. Seul le Nouvel obs glisse cette info, citant Elkabbach : "Son père m'avait parlé d'elle lors d'un déjeuner. Elle avait des qualités : écoute, réactivité. C'était un jeune talent sur le point d'exploser, une personnalité plus introvertie qu'on ne le croit."

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