Le Tour de France dopé ? Ceux qui en parlent, et les autres

Laure Daussy - - 24 commentaires

Le Monde accuse, Le Parisien se tait

Comment les médias abordent-ils la délicate (et éternelle) question du dopage ? Cette année encore, elle a plané au-dessus du Tour de France, qui s'est achevé dimanche 22 juillet. Franck Schleck a été contrôlé positif le 14 juillet, et a décidé de se retirer du Tour, tout en niant s'être dopé. Parmi les Français, Thomas Voeckler, qui a remporté deux étapes et le maillot à pois de meilleur grimpeur, a été encensé par beaucoup de médias. Pourtant, selon certains spécialistes, ses performances posent question. Des interrogations que l'on ne retrouve pas partout.

"Le tour est empoisonné." C'est Frank Schleck, coureur contrôlé positif, qui le dit. Et ses propos sont confirmés par Antoine Vayer. Cet ancien entraîneur de l'équipe Festina (notamment en pleine affaire de dopage, mais il dément y avoir été mêlé), se présente comme un "expert de la performance". Il a établi une méthode de calcul qui lui permet de comparer la puissance produite par les cyclistes (en watts), et de définir les limites de performance d'un corps non dopé - et d'estimer donc, quand un coureur est dopé. A chaque Tour de France, il expose ses (sombres) diagnostics, dans Libération de 2003 à 2010, dans L...

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