Coin-coin l'Araignée 2·0 6 décembre 2016 à 12:59
« [...] Patrick de Carolis, qui se présente aujourd'hui comme « écrivain, à la retraite du métier de journaliste », confesse aujourd’hui 12 000 euros mensuels (à son traitement de 8 000 euros s’ajoutent 4 000 euros en tant que directeur du musée Marmottan-Monet, à Paris). [...]

Dans son réquisitoire, le procureur demande six mois de prison avec sursis pour Patrick de Carolis et 25 000 euros d’amende [...] »

http://television.telerama.fr/television/affaire-bygmalion-volet-carolis-le-proces-des-renvois-d-ascenseurs,150780.php [29/11/2016]

Photine 24 novembre 2016 à 16:29
"Sincèrement non, madame. Pendant quatre ans, j'ai entendu parler d'appel d'offre et de mise en concurrence deux fois à France Télévisions." rétorque l’intéressé.
Je rêve... quelle mentalité, quelle incompétence, quelle gabegie....

Diogene 23 novembre 2016 à 15:45
Mise en concurrence.
La bonne blague. Comme me l'avait expliqué un chef, entre le type qu'on connait et le type qu'on ne connait pas, même si le CV de l'inconnu est un peu meilleur, on choisit le type qu'on connait. Parce qu'on sait ce que peut réellement faire le type connu.
Peut être que Carolis s'est fait embobiner par le mignot, en toute amitié. Ne jamais bosser avec un pote, qu'on vous dit. Carolus, "simple journaliste". La question se poserait alors de savoir pourquoi Carolis, "simple journaliste", a été nommé patron de l'entreprise France télévisions. Normalement on nomme un type qui s'y connait en journalisme, certes, mais qui sait aussi gérer une boîte, comprendre ce qu'il signe, différencier amis et fournisseurs...

admin 23 novembre 2016 à 12:16
Je n'ai pas tout lu tellement ce genre de procédé est du cuit et recuit chaque jour dans lézélites, et partout ou il y a des combines à faire.
Ici c'est le communisme pour lézélites saison 212 épisode 456...
Mais merci d'avoir diffusé l'info, en effet je serais passé à côté sinon.
Faire une différence entre la corruption active, la coupable, et la corruption passive dont je ne me sens pas à l'abri tant qu'on nous prêche le chacun pour soi contre les autres.
En attendant la cata qui nous remettra tous dans le sens de la survie collective ou de la reconstruction façon CNR...

jean-luc m 23 novembre 2016 à 11:41
Donc ce procès nous apprend que France Télé sur des dépenses de 3 milliards d'euros (la redevance payée par tous les français tout de même) il y avait 800 millions d'achats à des prestataires extérieurs et que ni le PDG ni le Secrétaire Général ne savaient que depuis 2005 ils étaient tenus de suivre une procédure d'appel d'offre dès que les factures dépassaient un certain montant.
Bygmalion s'est fait pincer à cause d'autres affaires qui ont attirées l'attention de la justice et des enquêteurs mais combien de prestations, de livraisons ont été faites sans mise en concurrence? combien ont été faites à un prix plus élevé que celui découlant d'un fonctionnement "normal" de la société avec des mises en concurrence?
800 millions multipliés par combien d'années? Est ce que les procédures légales fonctionnent aujourd'hui?
Quel est le montant de la perte découlant de ces pratiques? Un audit déclenché par la Cour des Comptes ou une Commission d'enquête parlementaire s'imposerait...
Il s'agit directement des impôts publics 140 euros par foyer c'est une somme considérable...

evemarie 23 novembre 2016 à 10:56
C'est pas moi , c'est un lampiste ... Les lâches , y'a que les femmes qui se font condamner, les mecs il suffit qu'il disent c'est pas moi , et le tour et joué. Et dire qu'une caissière est sensé connaitre les lois, mais ni les eduqués, ni les flics, incroyable.

AF30 23 novembre 2016 à 10:18
Ce qu'il y a d'amusant ( si on peut dire ) c'est que tous ces gens sont des adversaires de, selon leur formule, l'étatisme. Pour la raison, cent fois exprimée, que, selon eux, l' Etat fait mal son boulot et que ça nous fait trop d'impôts. Non seulement ils vont se gaver dans le service public mais en plus ils dilapident sans problème l'argent public. Ainsi un autre héros du système : Elkabbach qui a suivi la même trajectoire comme le rapelle Wikipédia " En décembre 1993, il est élu président de France 2 et France 3 qui deviennent France Télévisions. Il est contraint de partir en 1996, à la suite de la polémique sur les contrats qu'il a consentis à certains animateurs-producteurs, notamment Jean-Luc Delarue." On se demande comment ils font, ils se renouvellent en permanence, ils se recyclent, ils sont inoxydables. Bref ils sont comme des moules sur le rocher. On arrivera pas à s'en défaire.

Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 23 novembre 2016 à 10:04

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poisson 23 novembre 2016 à 09:19
Les trois prévenus risquent de la prison. Avec sursis certainement.
Et le point (26 mai 2014) a publié un article disant que Carolis avait touché des rétro-commissions (120 000 €), personne n'en parle dans ce procès?

Bicéphale 23 novembre 2016 à 09:07
Merci de nous rafraîchir la mémoire.
La si légère présence des journalistes à ce procès est assez symptomatique de l'état actuel de l'information.
Par contre, quid du volet concernant un contrat signé par Carolis PDG juste avant de quitter France Télé, qui engage justement cette dernière avec la société de production de Carolis Client ?

Sinon, puisque vous êtes trop humbles pour vous citez, voici le lien de l'émission dans laquelle vous traitiez de cette affaire :

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=6866

petit - saconnex 23 novembre 2016 à 06:04
Un très bon compte-rendu . Merci.

Al1 22 novembre 2016 à 23:59
Super compte-rendu, merci.
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Bon, j'a un peu la nausée, mais vous n'y êtes pour rien !