"Le Parisien" et le conte de fées de l'enseignante-rentière

Pauline Bock - - Déontologie - 32 commentaires

Le quotidien médiatise une société de "coaching immobilier" de façon trompeuse

Christelle n'est plus institutrice à Paris depuis huit ans, mais c'est sur son ancienne profession qu'a choisi de titrer "Le Parisien". Quitte à publier telle quelle la communication de cette entrepreneuse rentière et multipropriétaire reconvertie dans le "coaching immobilier".

L'éthique journalistique du Parisien a connu meilleure année. En juin, le journal se prenait les pieds dans une (fausse) histoire de propriétaires ayant acheté une maison qu'ils disaient "squattée" depuis son achat.C'était faux : ils en avaient connaissance à l'achat, contrairement à la version qu'ils déversaient dans les colonnes du Parisien et dans une vidéo virale, sans contradiction ni vérifications du journal. Un fiasco journalistique dont la rédaction n'assumait pas vraiment la responsabilité, mais qui avait mené à un communiqué reconnaissant l'erreur et une réflexion interne "pour améliorer le processus de vérification".

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