Le nouveau JT de TF1 ? Moins de sujets, plus d'infographie (comme en 2011 et 2012)

En perte de vitesse le 20 heures de TF1 ?

La chaîne croit avoir trouvé la solution pour stopper l'hémorragie : changement de décor et évolution du JT. "Les sujets devront davantage « impliquer » le téléspectateur",explique Le Monde. Ce sera "un peu plus concernant", précise Catherine Nayl, directrice de l'info de TF1. Comme si le JT n'était pas "concernant" jusqu'à présent. Mais la révolution est dans les détails : "On verra davantage les journalistes à l’antenne, pour mieux incarner les sujets", assure Le Monde. Autre nouveauté : le JT "proposera un nombre de sujets un peu moins important, autour de 14 au lieu d’environ 17 en moyenne". Par ailleurs, "dans la forme, un recours plus important à l’infographie est annoncé, par exemple avec le format « une minute pour comprendre »". Enfin et surtout, le JT sera découpé en trois parties, avec comme "principale innovation" selon Le Monde, une partie centrale avec "un format « magazine » d’environ cinq minutes".

Autrement-dit, le JT version 2015 sera plus concernant, avec moins de sujets, des journalistes plus présents à l'antenne, davantage d'infographies et de pédagogie, et une partie magazine. Rien à voir avec le dernier changement du 20 heures. C'était en 2012. "Il y aura moins de thèmes, plus de décryptage", assurait déjà Catherine Nayl. Et "plus de journalistes qui viendront parler d’un sujet". Plus court, avec des journalistes qui se montrent ? Pas seulement : le JT 2012 devait être "plus nerveux, davantage innovant dans son écriture et dans sa forme, contenant une partie plus magazine". Et plus d'infographies ? Oui, mais c'était la nouveauté 2011 avec l'introduction "de nouveaux éléments à l'écran, comme des graphiques, des animations ou des infographies".

Finalement, la seule réelle nouveauté annoncée du JT 2015, c'est l'annonce d'un "JT expérimental avec Facebook". D'une durée d'une minute et trente secondes, il sera composé de quatre sujets issus des réseaux sociaux. On espère qu'il y aura plus d'infographie, de pédagogie avec des sujets plus courts et plus magazine.