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Kerbraz
20h40 Sarko déroule.
Pujadas pose quelques bonnes questions. Si ! Mais ne relance pas après les quelques mensonges évidents de NS.
20H42 il y a Françoise Hardy sur FR3. -
Christine
Vu le contenu de ce journal (Le Monde) ces dernières années, il y a fort à parier que nous connaissons d'emblée la réponse.
J'ai été pendant plus de vingt ans une fidèle lectrice du Monde et je regrette que ce journal soit devenu aussi insipide, sans odeur ni saveur.
Il est marrant de voir qu'une responsable de ce journal n'arrive pas à répondre franchement à une question aussi basique. -
constant gardener
L'article de Kaufman m'a passablement énervé. et j'avais posté le message ci-après en réponse à Fandasi pour Clavier qui le trouvait "excellent". Je le copie-colle ici:
Ouais, "excellent", si on veut!
Chafouin, surtout, comme trop souvent au Monde de ces dernières années : Kauffmann insinue que Mediapart est téléguidé par Metzner (ce qui est la précisément la position de Sarkozy, comme c'est curieux). Sous couvert de critique des rapports "médias-pouvoir" en général, elle vient en renfort du pouvoir dans le cas particulier.
J'aime beaucoup "Si Le Monde avait disposé de ces enregistrements, nous aurions utilisé les informations qu'ils révélaient, après avoir fait notre travail d'authentification et d'enquête journalistique et politique."
Pas de chance :
1) Davet a vendu la mèche.*
2) Lorsque Guéant leur a fait parvenir les extraits du PV d'audition de Claire T. leur travail d'authentification et d'enquête journalistique et politique a consisté à faire la mise en page pour publication immédiate.
PS : dans le genre "travail d'authentification et d'enquête journalistique et politique" du Monde, l'article sur l'ambiance à France Inter signalé par le Vite Dit d'hier à 11H51 est particulièrement éclairant.
* Ils n'ont pas disposé des enregistrements parce qu'ils n'en ont pas voulu. -
G. Weinberg
La question n'est pas du tout de savoir ce qu'aurait fait le Monde, mais ce que n'auraient pas dû faire Mediapart et le Point.
Il était patent depuis le début que Mediapart et le Point s'étaient fait une "douce violence" en cédant aux avances de leur(s) informateur(s). Sylvie Kauffmann met les pieds dans le plat, et parle à juste titre de manipulation. Quoi d'autre, en effet ? L'informateur (secret de Polichinelle) a appâté quelques médias, deux au moins n'ont su résister à la tentation, et tout le monde a suivi. Cet effet d'entraînement dans la manipulation est au moins aussi grave que les fraudes de Mme Bettencourt et les possibles corruptions de M. de Maistre. Car pour forcer la main de la justice, et l'obliger à prendre en compte des bandes qui renforçaient sa thèse de l'abus de faiblesse, le ou les informateurs ont pris sciemment la décision d'éclabousser tout le monde : Mme Bettencourt, l'administration fiscale (qui restera la même en 2012, n'en déplaise à M. Hamon), le parquet de Nanterre, et bien évidemment (tout reposait là-dessus) le gouvernement. Il était prévisible que l'opinion, à force d'être excitée par le pilonnage qui ne manquerait pas de suivre, finirait par croire à des accusations sans preuve plutôt que laisser le moindre bénéfice du doute à des politiques déjà affaiblis par les révélations du Canard. Bref, pour être sûr que les bandes du maître d'hôtel ne seraient pas mises sous cloche (et obtenir pourquoi pas le "dépaysement" de l'affaire), on n'a pas hésité à déclencher un séisme politique. J'ai beau être antisarkoziste (et plutôt du genre primaire), j'approuve sans réserves S. Kauffmann lorsqu'elle stigmatise la précipitation de Mediapart et du Point. Tout le monde a fini par être manipulé, y compris le public, et tant la liberté que la moralité de la presse en ont pris un coup.
Merci en tout cas à @si de relayer cet article du Monde (important article, qu'il faut lire in extenso), car pour l'instant, on ne peut pas dire que les confrères se soient précipités pour en parler. -
Simon Piel
Bonjour @si,
Je suis l'auteur de l'article que vous citez et auquel vous apportez des précisions. C'est gentil à vous. Pour Le Monde, même si vous trouvez votre version des faits plus nuancée, il me semble que j'ai moi-même apporter des précisions qui expliquent voire nuancent le fait que le quotidien n'a pas donné suite. J'écrivais ainsi : "les rédactions concernées n’avaient pas conscience qu’un ministre était mis en cause de manière aussi directe dans les enregistrements. Ensuite, pour le Monde, il semblerait que l’argument juridique – c’est-à-dire une possible atteinte à la vie privée – ait pesé lourd".
Pour le Nouvel Observateur, malgré les démentis fermes et nombreux, je maintiens mes informations.
Simon Piel
Bakchich.info