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Gasto
Un évènement très récent : Bartoli arrête la compétition brutalement, et sans raison claire, alors qu'elle venait de gagner Wimbledon et se préparait pour l'US Open. Une suspension pour dopage pourrait éventuellement en être la cause, ces décisions n'étant pas rendues publiques et cet arrêt brutal étant difficilement compréhensible. Certains JT ont insisté sur ce point en Belgique, en n'évoquant l'affaire que par le biais du dopage supposé. Par contre, les JT français n'en ont (je pense) pas parlé, ou très peu, choisissant plutôt le côté émotionnel (les larmes, la grande championne,...). Par chauvinisme, pour ne pas décevoir les télespectateurs, pour ne pas se fâcher avec Bartoli, ou juste par prudence? Ce qui est encore plus drôle, c'est que les JT belges, s'ils sont prêts à flinguer les sportifs français au moindre écart (oui, un certain sentiment "anti-sportifs français" sévit dans le sud de notre beau plat pays), ne parlèrent absolument pas dopage lorsque ce furent les grandes joueuses belges qui arrêtèrent brutalement et momentanément leur carrière. Chauvinisme, quand tu nous tiens? Il serait vraiment intéressant de demander aux commentateurs le pourquoi de cette négation.
Ca me fait toujours marrer, à chaque tour de France, la négation du dopage des coureurs français par les commentateurs de France 2, qui clament haut et fort que s'il y a bien des coureurs sains, ce sont les français (déjà entendu, presque tel quel!). Mais je vous rassure, c'est pareil en Belgique avec les coureurs belges. -
leshausses
Sujet on ne peut plus d'actualité.
Peut-on m'expliquer pourquoi France Télé s'extasie devant un Usain Bolt qui descend sous les 9sec80 à chaque grand événement, quand on fustige Froome qui monte le Ventoux en 59 minutes (ce qui n'est pas du tout le record d'ascension).
Pourquoi le cyclisme est-il le seul sport sur lequel on crie quand quelqu'un fait une performance exceptionnelle ? Les cyclistes n'ont-ils plus le droit d'améliorer leurs performances quand les autres sportifs sont adulés quand ils battent leurs records ???
Bien sûr qu'il y a un traitement médiatique à deux vitesses.
Sinon, déçu de la réaction de Mandart (qui est un très bon journaliste. Cf son investigation dans l'affaire puerto) quand il sous-estime totalement la consommation de Cannabis.
Enfin, les affaires de dopage n'ont que très peu d'incidence sur l'affluence des spectateurs sur le Tour de France. Le Tour, justement, ce n'est pas que du sport. C'est une institution, un spectacle bien sûr, qui ne s’érodera jamais. C'est le spectacle populaire par excellence. Des tonnes de bouquin relatant la magie qu'est le Tour existent, je ne vais pas vous écrire 3 paragraphes là-dessus. Mais, à tous ceux qui doutent de la ferveur sur la Grande Boucle, rendez-vous une fois dans votre vie dans un col alpestre ou Pyrénéen durant une étape. Vous comprendrez pourquoi cet événement (critiquable à bien des égards) est immortel. -
cigale zoze
sujet à intensité variable selon les sports, oui. et puis il faudrait aussi donner une définition du dopage. il y a une sorte de désir de pureté de la performance dans le sport pro qui me semble bizarre, justement parce que c'est du pro. pro, c'est beaucoup de pognon à la clef, et on sait bien que dès que le pognon est en jeu, tous les coups sont permis. ce qui déplaît, c'est que l'adversaire se trouve un truc mieux, plus efficace que le sien.
il y a aussi du dopage dans des sports pas pros. mais faut voir ce que c'est ce dopage. des anti-douleurs, anti-inflammatoires, dilateurs de bronches, etc. pour les coureurs, runneurs, marathoniens divers. certains varappeurs(montagnards se fument un petit joint désinhibiteur avant de se lancer dans la voie, d'autres pratiquent une sorte de dopage négatif, par exemple anorexie, ou boulimie (manger/gerber) histoire de s'alléger...
la pratique du sport (je pense aux sports individuels, mais je suppose que c'est la même chose pour les sports collectifs), qu'il soit pro ou non, a quelque chose de pas "naturel" pour le corps, considéré, dès lors qu'il s'agit de performances, comme une machine : donc une machine qu'il faut pousser à un moment ou un autre. alors pourquoi pas le doper ? quand je faisais de la course, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié les inhalateurs pour asthmatiques... -
JIEM 92
Bonjour
Il faut désormais lire le sport comme un roman c'est à dire issu de la pure imagination des journalistes et des agents des sportifs.
Après on croit ou on ne croit pas à l'histoire que l'on nous raconte.
Pour ma part, je prends un résultat sportif comme un évènement éphémère et sans lendemain. -
marc
"Les plus mauvais sont aux sports. La plupart des journalistes s'en foutent complètement (du dopage). C'est une question de volonté et ils ne l'ont pas, pour la plupart d'entre eux. Ils sont dans un bocal, les champions sont adulés, ils voyagent, ils sont bien, ils font la promotion du sport".
ça marche aussi en remplaçant "sport" par "économie" ou "politique"... -
Kaml
Il y a même du dopage chez les "journalistes" qui suivent le tour de France (l'ex soigneur de Festina Willy Voet l'a révélé - interview et livre),
je me rappelle son exemple d'un journaliste l'appelant pour lui demander un "pot belge" ( mélange de Cocaine , amphetamine etc.) car il devait animer ... le telethon !
Vive le Sport sur France Télévision ! -
Yanne
Pour le cyclisme, le grand spectacle, c'est le Tour de France. Or, pour faire un spectacle de ce genre, être à la fois un rouleur et un grimpeur, on ne peut pas boire que de l'eau.
Pour finir, les affaires de dopage elles-mêmes font partie du spectacle. Quand Oprah Winfrey interviewe Armstrong, on est en plein dans la société du spectacle. Cette sorte d'acculement où il finit par dire "Oui, je me suis dopé", c'est une conclusion d'un épisode des "Experts". Les parois vitrées, la lumière oblique et chaude, l'interrogatrice typiquement américaine, un peu vulgaire, qui arrache les aveux mine de rien, par la seule force des preuves.
C'est pas comme à Guantanamo, Oprah Winfrey n'a jamais interviewé un interné à Guantanamo, elle préfère aller acheter des sacs à 35 000 €, ce qui fait qu'elle a droit à la Médaille de la Liberté. Elle préfère dénoncer Armstrong ou les vendeuses suisses qui la trouvent trop vulgaire pour acheter un sac de ce prix plutôt que Guantanamo. Pourtant, il y en aurait des choses à dire sur ce racisme-là.
Maintenant, je la trouve très sympathique, Oprah, mais bon, ça m'énerve, quelquefois, deux poids deux mesures. -
morvandiaux
à voir ou revoir : Marie-Georges Buffet :
http://videos.senat.fr/video/videos/2013/video17092.html -
Strumfenberg ( Aloys von )
Pour nos jeunes, le sport est une école de la vie. Leur première expérience de la compétition pure et non faussée. Le dénigrer risque de les pousser vers la Corée du Nord, ousqu'il n'y a pas de concurrence, vu que tout y est planifié, au mépris des lois de l'économie.