-
JJP
Il serait bon que les formations pour l'oral des journalistes soit plus rigoureuses. Comment un journaliste peut-il dire sans arrêt dans une interview par exemple des euh, euh, et chercher ses mots voir ses phrases. Ces personnes devraient restés a l'écrit et laisser leur place à ceux qui savent parler correctement.
-
Rose_Je_N'ai
La démarche m'intéresse. Mais comme le dit Ruffin, ces écoles ne font qu'apprendre à réécrire des brèves... De toute façon même si je le voulais, jamais je ne pourrais me payer ce genre d'études, sans papa et maman derrière que peut-on faire ? Pas grand chose sauf l'université qui est déjà bien chère (400 e + livres + coût de la vie) même si c'est relatif par rapport à d'autres pays.
-
evemarie
Tand mieux , ce ne sont pas des journaliste mais de bobos qui choisissent une carrière littéraire a pas trop se fatiguer... tient, ici au le journalisme a déserté, on ne peut pas commenter l'article sur le départ d'un journaliste du Media .. est ce que Daniel nous parle de chaque démission au Figaro, a Mediapart ou a Marianne au Monde ..? Davet et L'Homme sont allé de mdp au Monde , y'a eu une brève ? Franchement maintenant pour ne pas avoir les abonnées au Medias qui répliquent, @SI ferme les commentaires .. ça avance bien ici la remise en question.
-
Rémy LOURY
Après cinquante ans ( mais oui !... ) d'expérience du métier, je reste persuadé que les meilleurs journalistes que j'ai côtoyés étaient presque toujours ceux qui n'étaient pas passés par "les écoles".
Par "les meilleurs", j'entends les plus imaginatifs, les plus créatifs, enthousiastes, détachés des poncifs aussi bien pour le style, l'expression que pour le fond de la pensée.
Je prône encore l'idée que le journalisme est un artisanat dont le meilleur accès serait un apprentissage comme on tente de le réhabiliter dans d'autres domaines. Mais c'est aussi une pratique intellectuelle qui requiert beaucoup de culture, de réflexion, de très larges ouvertures aux domaines les plus variés. Et certainement pas ces vernis prêts à l'usage qu'on dispense dans les écoles.
J'en ai déduit que la seule solution serait la suppressions pure et simple des écoles. L'exigence pour tout journaliste d'une solide culture dans quelque domaine que ce soit, scientifique, artistique, historique, politique, etc... Et une formation sur le tas auprès de tuteurs qui seraient eux-mêmes des professionnels reconnus.
Il va sans dire que c'est une parfaite utopie dont j'ai pleinement conscience. A ceci près que je persiste à conseiller à tout les jeunes gens attirés par le journalisme de commencer par faire toute autre choses avant de passer par le moule d'une école.
-
Thau
Le livre de François Ruffin "Les petits soldats du journalisme" vient de sortir en poche.
Il dresse un tableau assez sinistre de l'enseignement dispensé par le CFJ (dont les diplomés sont appelés à devenir des cadres et dirigeants de rédactions).
Du coup, on a un peu de mal à comprendre pourquoi le CFJ annonce vouloir recruter des esprits libres et créatifs, si c'est pour les formater et les éteindre par la suite... et donc, au delà du recrutement, on aimerait savoir en quoi l'enseignement aurait lui aussi changé.
-
Rémy LOURY
Après cinquante ans ( mais oui !...) d'expérience du métier je reste persuadé que les meilleurs journalistes que j'ai rencontrés étaient presque toujours ceux qui n'étaient pas passés par "les écoles". Quand je dis "les meilleurs", j'ezntends les plus créatifs, les plus libres d'esprit
-
Bruanne
Bienvenue Lynda Zerouk !
(avec tous les articles sur les journalistes qui partent du Media, on prendrait bien une annonce un peu officielle sur ceux qui arrivent sur ASI, la rubrique " vie du site" pourrait servir à ça, il me semble)
Pas certaine d'avoir bien saisi le raisonnement du CFJ : par quel mystère l'oral serait-il moins discriminant entre milieux favorisés et milieux défavorisés ?
-
jean-françois copé-décalé
Merci pour cet article. Cela faisait longtemps, me semble-t-il, qu'Asi n'avait pas parlé de cet enjeu crucial qu'est l'"enseignement" du journalisme. Une émission sur le sujet bientôt ?
Sur le fond, comme beaucoup d'autres filières post-bac (et pré-bac aussi d'ailleurs depuis la récente loi, très favorable à l'oral au détriment de l'écrit), les attendus des écoles de journalisme s'orienter vers la course à l'esbrouffe, dont on sait combien elle est discriminante socialement. Une sorte de néolibéralisation du recrutement des étudiants en somme, où ceux-ci sont avant tout censés savoir se vendre, en bon capital humain dûment valorisé.
-
Yanne
Un article sur l'originalité des journalistes traité de façon non traditionnelle.
Voilà qui s'annonce bien, Lynda.