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Ouldyamin
Selon Médiapart, des extraits de la vidéosurveillance ont été diffusés par LREM :
"Les captures d’écran obtenues par Mediapart montrent que ces données protégées ont été diffusées par des comptes Twitter soutiens du parti La République en marche (LREM), durant la nuit du 18 au 19 juillet, après la publication du premier article du Monde révélant les violences commises par Alexandre Benalla, le 1er mai."
Le conseiller présidentiel Ismaël Emelien qui a eu entre les mains cette vidéo a du soucis à se faire.
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Ouldyamin
Dans son audition au sénat, Kohler, secrétaire général de l'Elysée est incapable de justifier le port d'arme de Benalla demandé par ses services pour "fonction" de police qu'il nie qu'il ait exercé :
9H11 : Alexis Kohler gêné lorsque les sénateurs évoquent l’autorisation de port d’arme d’Alexandre Benalla
Durant de longues minutes, le secrétaire général de l’Élysée a paru très désappointé par les questions successives des parlementaires autour du port d’arme d’Alexandre Benalla. « Pourquoi la présidence de la République et le ministère de l’Intérieur ont favorisé cette demande » (d’un port d’arme) alors qu’il n’était pas en charge de la sécurité ?
10h00 « Je n’ai pas à connaître les modalités d’octroi du port d’arme de M. Benalla »
Co-rapporteur de la Commission d’enquête, Muriel Jourda s’est étonné de lire dans l’arrêté du permis de port d’arme de Monsieur Benalla la mention suivante : « Considérant que Monsieur Benalla est chargé d’une mission de police ».
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Ervé
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Ouldyamin
"COMME les démocraties se perdent, lorsque le peuple dépouille le sénat, les magistrats & les juges, de leurs fonctions ; les monarchies se corrompent, lorsqu’on ôte peu à peu les prérogatives des corps, ou les privileges des villes. Dans le premier cas, on va au despotisme de tous ; dans l’autre, au despotisme d’un seul. [...]
La monarchie se perd, lorsqu’un prince croit qu’il montre plus sa puissance en changeant l’ordre des choses, qu’en le suivant ; lorsqu’il ôte les fonctions naturelles des uns, pour les donner arbitrairement à d’autres ; & lorsqu’il est plus amoureux de ses fantaisies que de ses volontés.
La monarchie se perd, lorsque le prince, rapportant tout uniquement à lui, appelle l’état à sa capitale, la capitale à sa cour, & la cour à sa seule personne.
Enfin elle se perd, lorsqu’un prince méconnoît son autorité, sa situation, l’amour de ses peuples ; & lorsqu’il ne sent pas bien qu’un monarque doit se juger en sûreté, comme un despote doit se croire en péril. [...]
LE principe de la monarchie se corrompt lorsque les premieres dignités sont les marques de la premiere servitude ; lorsqu’on ôte aux grands le respect des peuples, & qu’on les rend de vils instrumens du pouvoir arbitraire.
Il se corrompt encore plus, lorsque l’honneur a été mis en contradiction avec les honneurs, & que l’on peut être à la fois couvert d’infamie & de dignités. "
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Ouldyamin
"Je suis fier de l'avoir embauché à l'Élysée, car je considère que c'était quelqu'un qui était dévoué avec un parcours différent. Il a fait beaucoup de bonnes choses quand il était à l'Élysée. Il a fait une faute. La République exemplaire à laquelle je crois, ce n'est pas une République infaillible. Tout le monde fait des erreurs. Il faut simplement que la réponse soit proportionnée. Moi même j'ai fait des erreurs. Le tout, c'est, dans les règles de droit, y apporter des réponses"
Tu l'as dit bouffi !
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Ouldyamin
Je retiens de l'entretien de Benalla dans le Monde :
"En fait, tout à l’Elysée est basé sur ce que l’on peut vous prêter en termes de proximité avec le chef de l’Etat. Est-ce qu’il vous a fait un sourire, appelé par votre prénom, etc. C’est un phénomène de cour."
Certainement un éclair de sincérité. Le reste est très douteux. Pour le matos, il dit :
"L’officier de liaison de l’Elysee vient deux jours avant la manifestation avec un sac qu’il me remet, avec un casque, un ceinturon en cuir, un masque à gaz, un brassard police et une cotte bleue marquée police et un grade de capitaine dessus. L’équipement reste dans mon bureau. Puis, j’ai un kit oreillette et le porte-radio. On me procure ensuite des rangers et une radio. Je n’y connais rien, déjà je suis surpris. Je mets le brassard dans ma poche au cas où ça camphre, je prends la radio pour savoir ce qui se passe, dans la salle, je n’ai pas parlé à la radio, vous pouvez chercher c’est enregistré, je n’ai aucune légitimité à parler."
Sinon il est dans le déni complet des violences, protège tout le monde, mais charge Gibelin. Un bon petit soldat.
On a oublié de lui demander si il était présent au pot de départ des députés LREM où Macron l'a fait applaudir.
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Ouldyamin
Petit, porte-parole de Macron, et donc Macron lui-même comme l'avait rappelé le co-rapporteur Larrivé, a encore menti. En réponse à une question que ce dernier fait en préambule au général Bio-Farina, commandant militaire de l'Elysée, on apprend que Crase n'a jamais obtenu d'autorisation à se promener du côté des barricades pour son 1er mai.
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Ervé
Lors de son audition devant la commission d'enquête sénatoriale, et face aux demandes répétées de cette commission d'obtenir les feuilles de paie de Benalla, Strzoda finit par avouer que le salaire du mois de mai lui a été intégralement versé.
On apprend également grâce à Yves Lefèvre du syndicat Police FO, l'existence au sein du GSPR, d'un groupe hors police, civils, barbouzes, vigiles employés par Benalla dans le cadre de la Présidence de la République, pour Brégançon cet été.
Cette commission du Sénat, qui ne subit aucune obstruction de la part d'élus LREM, est incontestablement plus efficace que son homologue de l'Assemblée Nationale présidée par une députée En Marche. A reculons.
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Ouldyamin
Selon le Canard, une note blanche de la PP du 2 mai, confirme l'accolade de Benalla à Collomb dans la salle d'information et de commandement.
Il est vraiment très "urbain" avec les inconnus notre ministre d'Etat en sursis.
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Thomas
Dernier rebondissement, E. Macron : "je suis responsable de tout".
Après le très populaire " j'assume" qui n'engage à rien, mesdames et messieurs sous vos yeux émerveillés, voici le "responsable" qui permet d'emballer le poisson de l'irresponsabilité de fait.
E. Macron vient de dire soit "Ok, je viens devant la commission d'enquête ", soit " les électeurs trancheront dans 4 ans, d'ici là vous pouvez toujours courir".
Le suspense est insoutenable.
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Robert·
Le responsable c'est moi seul Qu'ils viennent me chercher* ! Je réponds au peuple français etc. devant ses députés.
On n'est pas loin du coup d'état !
*Genre Erdogan ou Trump !
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Oblivion
On a trouvé le fautif :
Macron affirme être le seul responsable.
Ensuite, quel tour de passe-passe est-il en train de préparer, se demande-t-on.
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sandy
Bonjour, ces auditions ne servent pas à grand chose.
D'abord je suis dépité par le dispositif, ce n'est pas un dialogue mais un jeu de questions réponses qui font la part belle aux mensonges et à la désinformation, vu que personne ne peut les contester directement.
Ensuite les questions des députés sont lamentables et visiblement préparées à l'avance, ce qui n'aide pas non plus à faire la vérité.
Nous avons l'exemple de l'audition qui se termine où j'écris de la directrice de l'Inspection générale des services de police.
Elle a lu le rapport envoyé par le commissaire chargé d'étudier la vidéo.
Le rapport décrit en détail tout le déroulé de la scène et les fameux gestes "techniques" de maintien de l'ordre dont l'esprit est de "maitriser la personne sans lui faire de mal".
Sauf que le seul geste qui n'apparait pas dans la description du rapport est précisément le geste qui est à l'origine de la polémique, c'est à dire le coup de pied violent de Benalla porté au ventre du jeune homme à terre alors qu'il était déjà maîtrisé et inoffensif au sol. Coup qui a du lui faire vraiment mal car il se tient le ventre tout le reste de la scène, c'est donc un geste qui ne peut absolument pas être manqué par quiconque regarde la vidéo, et donc certainement pas par des spécialistes !
Ils en tirent pourtant la conclusion qu'il n'y a eu aucun geste illégitime !
Ce mensonge éhonté qui nie la réalité n'aura pas tenu deux secondes si les députés avaient passé la vidéo devant le nez de la directrice ou même s'ils l'avaient évoqué précisément.
C'est assez incroyable.
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Ervé
"Ils montent au front", et mentent effrontément.
A chaque nouveau témoignage de ses barons devant la commission d'enquête, la Macronie s'enfonce encore un peu plus. L'opposition passe à l'offensive, avec le soutien de certains médias, y compris quelques uns des médias traditionnels, conscients de l'ampleur du désastre. Mais les inconditionnels, comme il se doit, minimisent ou contre-attaquent. Parmi eux, l'inénarrable BHL se fend de ce tweet délectable :
"Macron et les piranhas". Stop à la curée. Halte à l'hystérie. Assez du Watergate version Benalla, inventé par Le Pen et Mélenchon. Quels que soient les légitimes désaccords qu'inspire sa politique, il faut aujourd'hui défendre Macron.
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emilie bouyer
ON ATTEINT DES HAUTEURS INESPEREES. iLS SONT REELLEMENT MINABLES.
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Tristan Le Gall
Au championnat du monde d'aviron, la Macronie vient d'obtenir la médaille d'or.
Ils rament tellement qu'ils laisser leurs concurrents sur le carreau.
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BIBI
Déjà milice violente à Lyon, la ville dont Gérard Collomb a été le maire; il a décidé de construire ce grand stade, détruisant sans vergogne des terres agricoles, sans respect pour les paysans.
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DéLecteurdeVraiThé
Le ministre de l'Intérieur est extérieur aux faits : on devrait lui donner le titre de ministre de l'extérieur
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BenJahman
Je me suis tapé toute l'interview de Castaner à BFM TV, à aucun moment il ne dit "vous avez raison, il y a un scandale d'Etat". Merci de m'avoir vivre ce supplice...