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JREM
ainsi que cet article:
marianne -
JREM
à lire et à méditer également:
copernic -
Balthaz
on croyait que le modèle de shakeqi se trouvait en tunisie, mais en réalité c'est pol pot son idole : jetons l'élite intellectuelle et scientifique en pâture à ce qu'il considère comme de la populace , le thème fonctionnaire/fainéant est usé jusqu'à la corde -
Bauzil
En fait Libé est allé chercher le lien sur youtube -
anaméricanexpress
Avez-vous vu la vidéo comparative des discourts OBAMA-Sarkozi sur la science?
Ca vaut le coup: a voir sur Libel -
gwendoline pajot
comment expliquer que les médias relaient si peu le buzz qu'a fait la vidéo des chercheurs marseillais? Ou plutôt, comment se fait-il que les chiffres qui y sont avancés, je suppose assez facilement vérifiables, ne fassent l'objet d'aucun commentaire? Je ne regarde pas tous les journaux télé mais tout ce que j'ai vu est un passage sur la diminution des moyens en euros constants. Rien sur la place réelle de la France en recherche du point de vue international par exemple. Alors que l'argument de base de NS est que la recherche française serait "médiocre", comment se fait-il que les journaux télévisés (source majoritaire de l'ensemble de la population) ne discutent absolument pas ce point ? Au lieu de cela les reportages sont axés sur un "refus de réforme", un problème de "statut", etc... Pourquoi aucune analyse à grande écoute n'explique que les chercheurs, via les états généraux de 2004, ont exprimé un désir ardent de réforme au contraire, mais que la réforme nécessaire de l'Université qu'ils appellent de leur voeux est incompatible avec la diminution des moyens imposée par la politique actuellement menée. Parce qu'à mon avis c'est le fond du problème et la motivation le mouvement des EC (je ne suis pas EC moi-même alors en même temps je n'en sais rien). -
Annie Sétoualé
Sous le titre "Monsieur le Président, vous ne mesurez peut-être pas la défiance..." Wendelin Werner, professeur de mathématiques et Médaille Fields 2006 lui explique combien sa prestation du 22 janvier a été désastreuse et mal ressenti par la communauté scientifique.
[quote=Wendelin Werner]Je n'arrive pas à comprendre ce qui a bien pu motiver cette brutalité et ce mépris (pour reprendre les termes de Danièle Hervieu-Léger, la présidente du comité que vous avez mis en place ce jour-là), dont l'effet immédiat a été de crisper totalement la situation et de rendre impossible tout échange serein et constructif.
J'ajouterai, qu'étaler autant de clichés et d'ignorance à propos d'un métier, de la part du plus haut personnage de l'Etat c'est une faute grave. Je ne vois pas pourquoi blâmer et demander la tête uniquement de ses conseillers. Monsieur "j'assume tout ce que je dis" sauf quand ça sent le roussi n'a pas perdu sa crédibilité ce jour-là. La crise de confiance était déjà là.
Il faut toujours qu'il tape sur une catégorie professionnelle pour la donner en pâture aux autres Français. Ses réformes se basent toujours sur le dénigrement des personnes concernées, toujours réactionnaires et tournées vers le passé et qui ne veulent pas progresser, quand lui le chevalier blanc fait tout pour leur sauver la mise. Un grand incompris, face à une horde d'aigris et de malcomprenants.
Les réformes tout le monde sait qu'il en faut. Mais qu'est-ce qui fait croire à ceux qui nous dirigent, qu'ils peuvent en mener une, contre, et toujours contre, jamais avec, les gens qui sont les premiers concernés et qui devront appliquer et faire appliquer ?
Pourquoi toutes les réformes échouent jusqu'ici ? Parce qu'elles sont l'unique fruit d'une idéologie, et ne répondent en rien aux vrais problèmes rencontrés dans les professions concernées.
Le boulot d'un politique c'est de travailler pour l'ensemble et pas seulement pour ses potes. Et tant que les acteurs professionnels, ne seront pas impliqués dans les réformes qui les concernent - je ne parle pas d'une mascarade de consultation quand un projet de loi est déjà rédigé pour changer un point ou une virgule - ce sera toujours la même chose.
Impliquer les gens, discuter vraiment, envisager plusieurs voies, et arbitrer en argumentant vraiment son choix, c'est sans doute plus difficile que d'imposer ses vues idéologiques à tout le monde sous prétexte qu'on a été élu par une majorité de Français. C'est un vrai défi, et ça demande de la carrure. J'ai la sale impression qu'on n'est pas près d'avoir ça chez nous. Et tant qu'on n'aura personne capable de comprendre que vouloir tout imposer est une belle connerie, rien ne changera. Avancer vraiment et durablement, ça prend du temps. Et ce n'est pas en lançant réformes sur réformes à un train d'enfer qu'on y arrivera. Surtout quand les donneurs de leçon ont l'air si ignorant de la réalité du quotidien de leur concitoyens. -
Thierry G
A quand une émission sur le mouvement de grogne au sein de la presque totalité des universités françaises ?
Une seule chronique à ce sujet, cela fait bien peu.
Je me mets à espérer que vous êtes en train de la préparer (cette émission)... -
JIEM 92
Bonjour,
J'ai zappé hier en fin d'après-midi pour tomber sur Riposte sur la 5.
Je ne regarde plus cette émission depuis 2 ans, Moati y est devenu insupportable, et en plus il réunit des plateaux plutôt 'biens pensants", comme les dénonce Noam Chomski dans son bouquin "La fabrication du consentement"..
Malgré tout, l'émission s'est terminée dans une grande rigolade après les propos du député UMP de service en réponse aux accusations de mépris avancée par Axel Kahn suite à ce discours : "je suis d'accord avec vous monsieur Kahn pour poursuivre dans le dialogue…"
A s'entêter dans leurs idéaux et à la défense de leur maître, ils (ces députés) deviennent vraiment comiques. Mais alors vraiment. Je ne sais pas si je dois plaindre leurs électeurs. -
passante
Quoique je n'ai pas eu d'emploi à la sortie, j'ai aimé le temps des études universitaires( il y a 50 ans) ... qui m'ont donné une culture générale irremplaçable pour pouvoir nourrir ma curiosité pendant toute ma vie...
mais il y a trop de dysfonctionnements - liés au manque de moyens, certes, mais aussi à une conception stupide de l'enseignement ! (comment imaginer qu'on surcharge un chercheur de corrections de devoirs ?) Il devrait avoir un collaborateur avec qui il pourrait discuter de ce qu'il attend comme réponse au problème posé, et ensuite des subtilités et pbs divers rencontrés par ce collaborateur dans la correction, et c'est tout !
Un étudiant ne devrait plus avoir de problème pour se procurer un livre recommandé par un prof ! (avec l'informatique quand même ! mince alors !).
Par contre, il serait obligatoire pour les chercheurs de raconter à leurs étudiants ce sur quoi ils travaillent...ce qui donnerait peut-être envie de s'y mettre. (et permettrait de vérifier au passage qu'ils travaillent) J'ai toujours été saisie par l'ignorance, même de gens "cultivés", de ce que peut être le travail d'un chercheur. (j'ai le souvenir de cours sur le fonctionnement du cerveau et les premiers pas à l'époque en détection du fonctionnement électrique...passionnants).
Conversation de deux lycéens bac S : "je ne me vois pas chercheur !" - "oui, pour s'embêter derrière un tube à essai !"....
Le seul chercheur que je connais disait, lors de sa dernière année avant la retraite : "je passe de temps en temps au labo prendre un café ! "... c'est vrai qu'à 65 ans, on n'est sans doute plus aussi productif question inventivité et ampleur et rapidité d'intelligence, mais alors, ne serait-ce pas le moment favorable pour se consacrer entièrement à l'enseignement ? ou à la gestion des labos et au soutient des autres chercheurs ?
Il faut aussi connaître de près l'arrogance et le mépris et le côté "princier" de certains profs de fac ... (j'en ai un autre dans ma famille, qui a même été à la tête d'un université) pour comprendre l'énorme gaffe de Sarkozy ! crime de lèse majesté ! Il faut avoir aussi connu l'arbitraire du passage de examens (savoir caresser les profs dans le sens du poil, sinon gare !(j'en ai fait les frais !(ex : avoir une moins bonne note qu'une copine à qui j'avais passé tous les plans, expliqué le cours, et fait réciter...). Et il faut aussi connaître le népotisme et le clientèlisme qui règne dans certains couloirs...
Enfin, je me demande ce que le monde universitaire, qui semble se lever comme un seul homme, est en train de défendre exactement... et j'ai des doutes.... -
chachoumiaou
Je viens de regarder la page gratuite et je vois que le Figaro joue encore la carpette de service en venant relayer les accusations de Sarkozy.
Une chose qu'ils oublient un peu de préciser, quand ils disent que beaucoup d'enseignants-chercheurs ne publient pas, c'est que ce n'est pas forcément parce qu'ils sont feignants, mais parfois parce qu'ils n'ont pas le temps de publier. En dehors du fait que les moyens donnés pour la recherche sont insuffisants (ce qui la ralentit, forcément), les profs de fac doivent s'occuper de leurs cours, avec des classes souvent très chargées donc dès qu'on a des corrections de partiels en 1ère ou 2e année le nombre de copies est énorme, ils doivent aussi très souvent s'occuper des tâches administratives (ce qui n'est pas rien en fac, étant donné que le manque de personnel conduit presque toujours à un bordel innommable dans les administrations).
Et le problème, c'est que la charge de travail liée aux cours et aux problèmes administratifs est d'une certaine manière incompressible, parce que ce sont des choses qui doivent absolument être faites et ne peuvent pas attendre. Ce qui signifie que systématiquement, quand il y a surcharge de ce côté-là, c'est la recherche qui en pâtit.
Alors, il se peut que certains profs soient très contents de ne pas publier et de ne faire que les 2/3 de leur travail. Ca me paraît curieux parce que généralement la recherche est de loin ce qu'ils préfèrent, et pour arriver à un poste d'enseignant-chercheur il faut déjà avoir démontré sa passion pour la recherche.
Il y a aussi et surtout des profs qui, frustrés de ne pas trouver assez de temps pour leur recherche, font tout ce qu'ils peuvent pour alléger la charge de travail liée aux cours. J'en ai vu un certain nombre, et dans ce cas ce sont les étudiants qui en font les frais. C'est une des raisons pour lesquelles je suis plutôt favorable à l'idée d'évaluation des cours par les étudiants.
Mais en mettant la pression pour que les profs publient plus, on encourage ce genre de comportement qui est à mon avis le plus grave des deux. -
alain-b
Saluons le travail de nos valeureux chercheurs et leurs innombrables découvertes,
comme ici, par exemple, dans le domaine animalier. -
RichardTrois
Alerté par des amis chercheurs, j'ai publié cet article sur LePost et la vidéo qu'il contient, dans le week-end qui a suivi le discours de Nicolas Sarkozy sur le recherche :
Le sketch de Sarkozy aux chercheurs passé inaperçu
http://www.lepost.fr/article/2009/01/26/1400126_le-sketch-de-sarkozy-aux-chercheurs-passe-inapercu_1_0_1.html
La vidéo brute et sans montage du discours a été disponible le Lundi suivant le discours de Nicolas Sarkozy.
J'espère que l'article et la vidéo vue plus de 12000 aura servi à alerter alors que très peu de médias ont évoqué le "sketch" de Sarkozy dans les jours qui ont suivi. Il aura fallu le web pour que "lemédias" daignent voir le total manque de respect de Sarkozy à l'égard des chercheurs (comme de beaucoup d'autres français). -
constant gardener
Mode "Lefebvre" ON :
C'est un des plus beaux discours de Sarkozy, après peut-être celui de Dakar. Je suis sûr qu'il aura le même succès.
Mode "Lefebvre" OFF. -
DesId
Le bilan pour l'enseignement supérieur .
Il y a la LRU qui donne plein de pouvoirs aux présidents d'université (un certain nombre ont plongé sans trop réfléchir et maintenant ils ont leurs fonctionnaires sur le dos), puis la réforme du statut des enseignants chercheurs (EC) et le système SYMPA (en remplacement de San Remo) qui permet d'attribuer le budget aux différents UFR (bonjour les dégâts pour les IUT).
J'ai lu aujourd'hui : http://www.rue89.com/2009/02/10/la-fille-de-marleix-recrutee-a-la-sorbonne-soupcon-de-copinage
C'est beau la France -
Bondurant
article Rue89
voila en gros ce dont les enseignants-chercheurs ont peur. -
Balthaz
NOUS SOMMES TOUS DES FEIGNANTS ET NICOLAS 1er VA ENFIN NOUS METTRE AU BOULOT !!!!
non mais des fois..........
merci nico pour tout ce que tu fais :)) -
Arya
Je n'ai qu'une chose à dire: MERCI pour le sujet, excellemment traité comme d'habitude. Cela mériterait un dossier, non? J'espère qu'il y aura d'autres contenus sur le sujet en tout cas.
Une chose contre laquelle le monde de la recherche s'élève: évaluer les chercheurs par des gens "extérieurs" (donc, par définition, qui n'y connaissent pas grand chose) suppose de se baser sur des critères "objectifs" (sous-entendu: un truc simple quoi, compréhensible par tous, pas le contenu de vos travaux). D'où le recours à la bibliométrie: on vous évalue en fonction du nombre de publications, des revues où vous publiez, et le nombre de fois que l'on vous cite. Donc, si vous travaillez sur une tribu oubliée et que vous êtes le seul à vous y intéresser, si vous travaillez et publiez en français et non en anglais (honte!), si vous travaillez sur un sujet tellement nouveau que personne n'a encore repris vos travaux, tant pis pour vous! Vous êtes mauvais! Par contre, publiez n'importe quoi, de préférence en beaucoup d'articles similaires et en anglais, avec des résultats bâclés mais qui vont dans le sens du courant, voire pompez sur vos voisins, et là, c'est bon!
Un article de Pierre Jourde (encore) sur le sujet: http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article1093&debut_articles_meme_rubrique22=80
et un autre:
http://www.rue89.com/2009/02/09/on-classe-les-chercheurs-comme-google-classe-les-sites -
marc
la vidéo avec les plans rétablissant la vérité est excellente!!
une idée à creuser pour @si!!
merci justine! -
Moorea34
Et cet éditorial de Nature ??
http://www.nature.com/nature/journal/v457/n7230/full/457636b.html
:-)))))))))
Les américains avaient Bush.....
Nous avons Sarkozy....
(edit : désolé je n'avais pas vu que cet édito était cité plus haut... )