La Tunisie s'ouvre (un peu) aux journalistes français

La rédaction - - 39 commentaires

Les Tunisiens, eux, s'informent et protestent sur le net

Une page entière dans le Parisien ce mardi 11 janvier, et plusieurs reportages sur TF1 dans les derniers jours. Après un lent démarrage, la machine médiatique semble désormais fonctionner normalement pour relater les émeutes en Tunisie, qui ont déjà fait, selon les estimations, 20 à 50 morts. Dans un pays réputé pour son contrôle sur les médias, y compris étrangers, cette liberté d'action est à signaler.

Cela ne signifie pas encore que l'ensemble des journalistes peuvent travailler en toute tranquillité. Le Monde n’a pas eu l'autorisation d'envoyer de journaliste sur place, et est donc contraint de travailler depuis Paris. Un grand reporter de Libération n'a pas pu partir. L'envoyé spécial de France info a, de son côté, été suivi tout au long de son reportage par des policiers. Et dans un premier temps, TF1 n’avait pu accéder aux villes de province où se déroulent les émeutes.

Mais tant bien que mal, les journalistes étrangers parviennent à travailler sur place. Ce n’est pas le cas des journalistes tunisiens. Et pour pallier c...

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