La soumission chimique ne doit plus être un fait divers, selon les assos

Alizée Vincent - - Médias traditionnels - 13 commentaires

Et passer dans la rubrique "santé"

"Drogue du violeur", piqûres en soirées, abus conjugaux sous somnifères... Les cas de "soumission chimique" sont de plus en plus traités par la presse ces dernières années, souvent, comme des faits divers. Pourtant, selon les associations de défense des victimes, ce serait plutôt aux services "santé" des rédactions de travailler le sujet, pour qu'il soit mieux traité.

"Soumission chimique". Voilà seulement un an que la presse a vraiment fait entrer le terme dans son dico collectif. Il a fallu l'addition d'une grosse affaire criminelle (le féminicide d'Alexia Daval, droguée puis assasinée par son mari Jonathann Daval, et l'irruption de l'expression dans son procès en 2020) ; du mouvement "Balance ton bar" (en 2021) ; d'une campagne de sensibilisation (en mai 2023, pour "alerter sur ce fléau encore méconnu", résumait Franceinfo) ; et d'un cataclysmique article du Monde (sur l'histoire d'une femme droguée par son mari et violée par plus de cinquante hommes) pour changer la donne.

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