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IT
Cela dit, et sans présumer de qui verra en cela une "bonne" ou une "mauvaise" nouvelle (il y a pas mal de perversité au fond de tout militant même humaniste), les attaques racistes ont pas mal diminué depuis ce scandale. Ca nous repose un peu, ici.
J'espère que ça ne reprendra pas trop rapidement. Par ailleurs, les lois antiracistes sont finalement en train de se mettre en place ce qui va aussi nous donner un peu d'air. -
cigale zoze
comme prévu, samaras, maintenant qu'il a bien refait sa virginité en titillant tellement mal les XA qu'il va devoir les relâcher, a décidé de s'attaquer à la VRAIE cible de ses gesticulations, à sa voir la gauche, les gauches pour être exacte, et toutes les luttes qui l'empêchent de brader en paix. en particulierles ennemis intérieurs qui veulent sortir de l'UE et de l'euro. et les crétins qui refusent une belle mine d'or et sa déco en cyanure dans le chalkidiki..
ça n'a rien à voir, mais quand même, précisons cela : je sais pas comment on s'imagine les chômeurs, en particulier les chômeurs grecs. peut-être, inconsciemment, une période dure, qui passera, et avec l'occasion d'aller à la plage pour manger des loukoums. après 4 ans, presque 5 ans d'occupation par la troïka et ses traitements visant à "sauver" le pays et son économie, on regarde les statistiques affolantes du chômage - je dis bien du CHÒMAGE, donc des gens inscrits au chômage. on parle de presque 28% de la population, et de 60 % des jeunes. mais il faut se rendre compte que les gens hors chômage ne sont pas/plus comptabilisés, ils sortent totalement des radars. et comme les aides sociales, les rsa, rmi et autres, ça n'existe pas ou plus, et bien ces gens... ben rien. ils n'ont plus rien, aucune aide. pour en revenir au chômage lui-même, il faut également savourer ces chiffres : 359€ par mois forfaitaires pendant 12 mois. Quelque soit le salaire d'avant la perte d'emploi. et ensuite plus RIEN. donc moi quand je lis que la récession prendra fin en 2014 selon je sais pas quels grands connards en grèce et/ou ailleurs, je me marre, faute de pouvoir tirer dans le tas. -
Ervé
Que ce soit bien clair : le Parti des Vrais Finlandais n'est pas un parti d'extrême-droite. Et pareil pour le Parti des Vrais Français, plus connu sous l'appellation officielle de Front National. Et comment je vais te coller un procès au cul, mauvais Français, si tu oses prétendre le contraire.
L'ennui c'est que dans tous ces partis racistes, mais qui ne sont pas d'extrême-droite, il y a toujours un zozo pour semer sa zone.
En Finlande c'est le nommé Hirvisaari qui invite un de ses amis néo-nazis au Parlement et le photographie en train de faire le salut hitlérien.
En France, c'est Gabriac qui se passait d'intermédiaire pour tendre le bras.
Exclu Gabriac, et Hirvisaari en passe de l'être (?). On est en pleine opération ravalement chez les innommables. On gratte, on polit, on ripoline.
Mais sous la façade laborieusement et grossièrement refaite, il y a toujours un élément d'origine, bien pourri, qui réapparait. -
eva
Je me suis mal exprimée, je pense que l'idéologie est une illusion nécessaire, lorsque je parlais de guide je faisais une image et je me suis perdu dans mon idée de départ avec ces idées de pouvoir.
Alors j'essaie de reprendre il est important pour l'humain qu'il est des objectifs communs (le bien être de tous), pour s'en approcher il faut unir un certains nombre d'idées idéalistes, humanistes, mêmes utopistes rien n'est impossible, l'audace est de mise.
Je ne parle pas d'idéologie religieuses, politiques, scientifique, je parle d'humanisme, je ne parle pas de conspirationnisme, ou de manipulation des esprits par certains qui seraient mieux, des plus malin, je parle d'un mode de pensé positif et honnête. Je trouve triste la connotation négative que trimbale l'idéologie, c'est terriblement pessimiste. " Dans notre obsession du mal radical, aurions-nous oublié l'innocence originelle?"
Une idéologie peu faire avancer, être un guide, un fil d'Arianne, nous avons besoin de ça, nous en avons besoin pour devenir une humanité civilisée (au sens noble).
L'important et de ne pas se tromper voilà pourquoi je parlais de perspective, et d'anamorphose, et surtout de la ligne de fuite. Tout est dans la rétine l'œil ne se trompe pas quand il voit, mais l'esprit interprète. Certaines idéologies ont été dévastatrice par le passé, on sait pourquoi, on connait les mécanismes, l'histoire peu ne pas se répéter, et une idéologie peut être une locomotive ou une alternative a la montée des fanatiques nationalistes, qui eux manie l'idéologie en maître.
Je ne suis pas convaincu d'être clair, et d'ailleurs je ne pourrais pas faire mieux, désolé. -
eva
ah je savais que vous alliez me sortir le coup du gourou :D
Je pense que l'altruisme est possible, voilà en quoi le pouvoir n'a pas sa place, êtes vous grisé par le pouvoir que vous exercez sur vos enfants par le biais de l'éducation, je suis sure que non. Vous les guidez pour leur bien, vers le bien, non ?
et d'ailleurs exercez vous l'éducation de vos enfants grâce au pouvoir ? ou juste en étant bienveillant, et en créant un climat de confiance. -
eva
j'aurai du dire "suffit qu'elle soit bonne à l'arrivée", une idéologie ne doit pas être une équation à 2 inconnus.
Je crois que pour le bien commun, il faut une ligne directrice commune, appelons ça une idéologie ou autrement qu'importe, il ne s'agit pas d'imposer des idées, mais guider, donner un cap, un objectif commun, une logique commune. -
eva
en dessin pour créer une perspective il faut tracer des points de fuites, tous dans la même direction (on peut remplacer ça par l'idéologie), le point de ralliement.
On les tirent du premier plan du dessin ( je dirai, l'Histoire), et on obtient un dessin (dessein) avec de la profondeur.
La perspective donne de la profondeur, ni bien, ni mal, mais creuse la vision.
Maintenant certaines images sont des lignes anarchiques, qui ne mènent nulle part, se croisent sans but, (c'est notre système actuellement), pour qu'il ne choque pas notre regard, nous semble moins aberrant, on peu en changer le point de vue. Et la on va voir un dessein (dessin) logique, les économistes, les médias, les politiques (concertés ou non), nous tire sur le bras tout les jours pour qu'on regarde le monde du bon point de vue, celui ou la magie de l'anamorphose fonctionne.
C'est comme qui dirait un effet miroir de la perspective, ne prenons pas les choses a l'envers, nous avons besoins de tirer les traits du réel vers la bonne direction, si c'est par le biais d'une idéologie, très bien, suffit qu'elle soit bonne. -
gondalah
c'est en nous
Ah? -
Strumfenberg ( Aloys von )
En face de propos racistes ou antisémites, je ne vois que deux cas de figure: S'ils sont sincères, faire jouer la loi qui réprime l'incitation à la haine raciale, faire en sorte que l'Etat honore sa définition weberienne-démocratique: Le monopole de la violence physique légitime. Après tout, un fasciste a le culte de la force brute, c'est lui rendre hommage que de la lui opposer. Nombreux sont les nazis qui nourrissaient une admiration secrète et honteuse pour Staline l'antisémite. Le problème vient de ce que la plupart des nazillons le sont par provocation, un peu comme Céline, ou comme le gamin qui torture un chat parce que c'est mal, pour éprouver le vertige de la transgression. Durant mon enfance, le racisme était encore la norme. Il est devenu transgressif, pour ceux qui sont dépourvus des armes culturelles permettant de penser la norme et de penser la transgression. Je n'ai jamais rencontré de raciste cultivé, sauf quelques provocateurs nihilistes et désespérés. Dans ce cas, la contre-provocation, en particulier humoristique, est la seule riposte. -
cigale zoze
ce qui est terrible c'est qu'entre un discours prônant la liberté totale d'expression, à l'américaine en quelque sorte, et un discours la limitant, ça reste des expressions d'opinion. libres. d'un discours à l'autre, mon coeur balance. et ma raison.
il se trouve que lorsqu'on est confrontés à un discours librement exprimé comme celui qu'ont les XA, et en mettant de côté totalement le fait que ce parti est également une organisation criminelle (et c'est sur ce dernier point que la justice enquête et lance des mandats d'arrêt), la liberté d'expression a un drôle de goût. je comprends la position de gemp, plus haut, j'ai moi-même parlé d'expression d'opinion socialement acceptable, mais profitons de l'ambiguité du français : acceptabilité de l'expression ou de l'opinion ?
limiter la liberté d'expression est chose dangereuse pour la démocratie, comme toute atteinte arbitraire aux libertés collectives et individuelles, mais encore faut-il que cette démocratie s'en montre digne - de la liberté d'expression. dans la grèce actuelle, on peut vraiment se poser la question de savoir si c'est encore une démocratie (si cette dernière ne se limite pas au droit de vote : une démocratie, ce sont des institutions, des pouvoirs et des contre-pouvoirs, une représentativité - étant donné la fonction de la troïka en grèce, qui confisque au peuple grec son présent et son futur, on peut rechigner à appeler cela une démocratie - surtout en grèce, berceau de etc.).
et dans un pays à démocratie en panne, le discours - rien que lui - des XA, c'est un poison mortel. aïe : l'interdire serait mettre encore plus à mal cette démocratie en panne.
et puis en fait, moi, j'aimerais bien qu'on leur boucle le clapet, aux XA. qu'on les interdise, qu'on leur interdise de déverser ces flots de discours haineux, raciste, réac à un point inimaginable (au XXIème je veux dire), autiste, obscurantiste, profondément malveillant. qui pollue les esprits. les ondes. les médias. l'ambiance. et surtout qui nie la liberté d'expression à ceux qui ne sont pas d'accord avec eux (rappelez-vous cette émission consternante à la tv, ce facho giflant une député et arrosant une autre). dans le fond, une phrase comme " pas de liberté d'expression à ceux qui la nient et la combattent" ne me semblerait pas choquante.
parce que ce que disent les XA (sans même s'occuper de ce qu'ils font) n'est pas socialement acceptable.
ah bon, ça y est, j'ai trouvé : c'est l'opinion socialement acceptable ou non - l'expression, à la limite, je m'en fous.
(suis-je facho ?) -
IT
Le chauffeur de taxi mélancolique : "Et hrisi avyi, ils disaient qu'ils étaient des bons grecs et des patriotes et pis finalement c'était une mafia".
Rah là là là là, on peut décidément faire confiance à personne dans ce pays où même les nazis sont malintentionnés. -
cigale zoze
toujours sur aube dorée
sur libé : : la presse grecque n'est donc pas dupe. mais elle aussi réagit bien tard (Z, de costa-gavras, l'expé de milgram : où le plus inquiétant, ce n'est pas le comportement des étudiants, mais bien la réaction tardive, si tardive du personnage joué par montand). mais je dois avouer comme un malaise : foutre en taule le leader d'un parti (tout facho qu'il soit) et quelques sbires, loin d'être un sursaut démocratique, ne serait-il pas plutôt l'enterrement de toute démocratie, en particulier celui de la mécanique très fragile du duo pasok-nd dans une grèce sous occupation ? je dis pas que je me réjouis pas que ce salaud-là soit en taule, mais je pense que ça pose problème, et c'est un euphémisme !
sur l'huma : ok avec leur analyse, avec, pour moi, les bonnes questions : présidence en 14 de l'UE par la grèce, élections perdues en l'état par le duo d'enfer pasok-nd, vu son discrédit absolu. néo-nazi-sation de la société qui devient un poil trop visible eu égard aux valeurs humaines prônées par l'occident (prônées, hein, pas forcément appliquées, cf les roms).
bref, tout en me réjouissant beaucoup de la mise en taule de ces répugnants personnages, et surtout celle du leader, j'ai comme un malaise : en y repensant, on dirait bien une énorme opération de manipulation des opinions grecque et internationale, ce gouvernement fantoche se refaisant une virginité à peu de frais...
on reproche à la crise et à l'UE d'avoir créé la fascisation de l'europe (cf l'extrême-droite en autriche, et ailleurs, hongrie, etc.). je crains (je dis pas que c'est ça, je le crains) qu'il faille voir la chose en sens inverse : l'UE et les institutions sont incapables, en période de crise (quand même, une situation plus probable et plus fréquente pour notre humanité souffrante) de juguler l'hydre, qui plonge ses racines bien plus profondément que dans le XXème, et qui est une peste structurelle, co-existante aux sociétés occidentales, et non pas conjoncturelle. -
Fan de canard
Merci pour cette revue de presse, Gilles.
Quand on lit ce genre de conneries:
"Certains conservateurs reprochent, en effet au parti de gauche SYRIZA d'avoir une attitude ambigue face à la violence."
Alors que nombreux, parmi eux, furent des soutiens plus ou moins ouverts de ces néo-nazis et de leurs méthodes:
http://www.okeanews.fr/20130928-rappel-personnalites-contribue-montee-daube-doree-en-grece#axzz2gJX1wKh8
.. je suis atterré par ces misérables qui se sont penchés tous, les uns après les autres, aux plans d'austérité et contribué à l'édification de l'aube dorée, en acceptant son existence comme si les officiels ne savaient pas de quoi les nazis étaient capables.
Quant à ce qu'il se passe au Qatar, ce n'est pas nouveau, et ça n'empêche pas Hollande tout sourire, d'accueillir ces crapules en bonne et due forme.
D'ailleurs, comme il est précisé dans l'article:
"Le Qatar est un pays ami de la France, c'est peut-être un ami de Nicolas Sarkozy mais c'est surtout un ami de la France"
Et en politique, c'est bien connu, les amis de nos amis...
La France devrait au minimum boycotter cette coupe du monde.
Mais le PS s'accommodant, tout autant que leurs prédécesseurs, des milliards engrangés par ces fortunés investisseurs, les convictions vont pouvoir continuer à dormir paisiblement dans les vestiaires de la rue de Solférino, verrouillés à double tour depuis les élections.
Sait-on jamais... -
constant gardener
Plutôt en rapport avec le Vite Dit de 18H15 :
Je voudrais attirer l'attention des journalistes sur l'utilisation de termes comme shebab ou djihad. Pour des arabophones, ces termes sont parfaitement banals, ce sont des mots de tous les jours,ils n'ont pas le sens qui leur est donné en France.
L'utilisation par la presse de ces termes sans explication est une source de confusions et d'incompréhensions, qui peut mener au Tribunal. -
Strumfenberg ( Aloys von )
Les professions de maintien de l'ordre ( policiers, militaires, mais aussi juristes de tous poils comme on peut le voir par exemple à la fac d'Assas) ont toujours attiré les obsédés de l'ordre à tout prix. Il n'y a aucun remède à cette dangereuse anomalie, à part en parler. Je n'ose imaginer une réforme de la formation de ces professions allant dans le sens de l'élévation de leur niveau culturel.