Diogene 31 janvier 2018 à 20:44

Carrefour va très bien, c'est juste ses actionnaires qui veulent plus de sous et ses employés qui vont payer pour eux...

Asyla 26 janvier 2018 à 10:23

Il manque une donnée importante: combien de bénéfices sont réalisés avec les magasins en France ? S'ils perdent de l'argent, il est normal qu'ils licencient.. Et effectivement, ils ont beaucoup de retard sur le drive et le ecommerce et beaucoup d'investissements à faire. 

Dans 15 ans, de robots feront nos courses et il n'y aura plus de caissières.. A anticiper. 

DéLecteurdeVraiThé 25 janvier 2018 à 15:25

Carrefour doit s'inspirer d'Amazon shop

Comme l'a décrit avant-hier Trevor Noah, Amazon révolutionne le super-marché : 

D'abord plus de queue aux caisses car plus de caisses. Ensuite c'est dehors que les gens font la queue pour entrer dans le magasin. Ensuite, Amazon a trouvé l'idée unique de faire livrer les courses par l'acheteur lui-même

Carrefour sera alors encore plus en difficulté = ses bénéfices grimperont en flèche

Fran?ois Chevret 25 janvier 2018 à 14:41

C'était en 1996, plus de 20 ans et Viviane Forester sortait un livre au succès innatendu pour un livre traitant de l'économie, L'Horreur économique. 350 000 exemplaires vendus. 

Tout partait d'une anecdote entendue un matin à la radio, une grande entreprise licenciait de nombreux ouvriers, et contre toute attente, le lendemain, les cours de l'action de l'entreprise, repartaient à la hausse. Que le fait de licencier était perçu par le monde financier comme un signe positif !

Selon Viviane Forester, « Nous vivons au sein d'un leurre magistral, d'un monde disparu que nous nous acharnons à ne pas reconnaître tel ». « Quand prendrons-nous conscience qu'il n'y a pas de crise, ni de crises, mais une mutation ? » « Le chômeur subit une logique planétaire qui suppose la suppression de ce qu'on nomme le travail… qui se réduit comme une peau de chagrin ». La priorité va au profit.

C'était il y a 20 ans, et cela avait choqué en France de découvrir ce constat.

Aujourd'hui, Carrefour annonce des milliers de licenciements, le cours de l'action gagne 6%. Tout est conforme, Bompard arrive le matin sur France Inter, et tout le monde reconnait le courage de savoir prendre des décisions difficiles. Personne ou presque ne parle de choix économiques au profit des actionnaires.

Bruanne 25 janvier 2018 à 13:50

Ce genre d'article est intéressant, mais je trouve que ça le serait encore plus, que un site comme ici, si le lecteur avait accès aux documents que Carrefour à diffusés aux médias, dans une sorte de comparaison entre la com' de Carrefour et l'info des médias. 

Vous n'êtes pas un site qui peut se lancer dans une analyse de la santé financière d'un grand groupe, ce que d'autres titres peuvent faire, par contre vous êtes un média indépendant qui peut se permettre des articles longs, bourrés de liens.

J'aurais adoré ici une synthèse de qui a repris le communiqué Carrefour sans le modifier, qui a enquêté, qui a relayé d'autres sources ( syndicats, actionnaires, employés)...

Sinon, c'est certes intéressant mais ça me donne l'impression que c'est surtout une reprise de Libé et une compilation façon " revue de presse". 

Cet inventaire est la première étape de ce que j'attends d'arrêt sur images, mais il manque la deuxième : l'analyse, puis la troisième : la déconstruction.

Car, pour l'heure, si effectivement le groupe n'est pas tant que ça " en difficulté", il a super bien réussi son plan de communication, relayé gratos par la presse : l'idée est passée dans le grand public que les licenciements sont LA solution...à un problème inventé ou au problème " réel "des actionnaires. 

Ce serait évidemment plus long de produire un tel contenu, mais beaucoup plus intéressant à lire ! 

(Même si ça l'est déjà)

bistouille 25 janvier 2018 à 12:05

"En même temps",  comme dit le banquier, il y a une pétition qui dénonce les quelques infractions commises par la grande distribution, pour un préjudice de près de 400 milliards

Tintammare 25 janvier 2018 à 12:02

Une société c'est comme une montgolfière, pour qu'elle décolle faut lâcher du lest de temps en temps... (film: les trois frères)