La presse française boude la radicale transition énergétique allemande

Sébastien Rochat - - 14 commentaires

Objectif 80 % de renouvelables en 2050

Voilà une annonce qui a fait l'effet d'une bombe atomique en Allemagne (mais pas en France, l'info ayant été reléguée au second plan). L'entreprise E.ON, l'EDF allemand, a annoncé dimanche 30 novembre la séparation de ses activités en deux entités distinctes. Dans les faits, il s'agit pour E.ON de se débarrasser des énergies fossiles et de se tourner, exclusivement, vers les énergies renouvelables. Une bonne nouvelle pour les écolos ? Ou le signe de l'échec économique d'une transition énergétique mal maîtrisée ? La presse française diverge.



Cette scission est-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Pour Le Figaro, "E.ON [est] victime de la transition énergétique allemande".

Un avis partagé par le chroniqueur éco d'Europe 1, Axel de Tarlé, lequel estime que cette décision signifie "l'échec allemand". Car aujourd'hui, le charbon représente encore 45% de la production électrique en Allemagne. Qui va faire tourner ces centrales si le numéro 1 les abandonne ? Avec cette annonce, de Tarlé assure que l'Allemagne devient carrément "un contre-modèle". "Le volontarisme s'est fracassé sur la réalité (...). Malheureusement, la transition énergétique allemande es...

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