La plongée de Fortis n'a pas beaucoup interessé la presse française

Gilles Klein - - 14 commentaires

il a fallu que la banque soit au bord de la faillite pour que les médias français se réveillent

Les médias français mettent du temps à s'intéresser à la santé des banques étrangères. On a l'impression qu'il faut qu'elles s'effondrent pour que nos quotidiens en parlent. Exemple avec la crise du géant belgo-néerlandais Fortis. Le Figaro l'évoque samedi 27 septembre, Libération y fait écho timidement lundi 30 septembre. Pourtant Fortis a commencé à s'effondrer en bourse dès le jeudi 25 septembre.



Le premier groupe financier belgo-néerlandais Fortis (65 000 employés, bureaux et agences dans 17 pays) a passé une mauvaise semaine en bourse avant de s'effondrer, moins 20,92 % dans la journée de vendredi.

Le quotidien belge De Morgen évoque la crise à la une de son édition du jeudi 25 septembre (encadré sur fond bleu, sous le nom du journal à gauche), puis vendredi 26 septembre. Ce n'est pas étonnant : Fortis est le premier employeur du secteur privé en Belgique avec 25 000 employés dans ce pays.


Vendredi 26 septembre le quotidien belge La Meuse met l'info en bandeau (au milieu sur fond bleu) et La Libre Belgique lui consacre sa Une.


Etrange...

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