mané 12 mai 2014 à 21:06
très bonne bd au graphisme percutant, le propos est très complet
il faut quand même maitriser un tout petit peu l'histoire américaine même si on est aidé par des bas de pages à destination des non connaisseurs

au 1 er mai, j'ai eu la chance de rencontrer les 2 auteurs de ce bouquin , c'est plutôt des marrants alors que le contenu est quand même particulièrement sérieux et parfois un peu difficile. en dedicace ils s'amusent tous les deux en essayant de reproduire le + rapidement possible la personne qui demande la dedicace, donc j'ai deux portrait perso, un bon et un... pas terrible mais on s'en fout
j'ai dit à Brooke Gladstone que son personnage dans la bd me faisais penser à Mafalda mais en version adulte, elle ne connaissait pas.

parfois la traduction était un peu tirée par les cheveux
la dernière partie est géniale
lectrice assidue de ce site, j'ai tout de même appris plein de choses dans cette BD

Julot Iglésias 29 avril 2014 à 17:47
Le ministère de la Santé ne cesse de sensibiliser les Français sur l’importance de manger cinq fruits et légumes par jour.

Pourquoi cinq ?
Voyons, c'est évident: six, c'est trop et quatre, c'est pas assez !
Et 50 000, c'est vraiment pas raisonnable.

Pierre38330 29 avril 2014 à 10:32
Je le savais : c'est notre lider maximo qui tire les ficelles des marionnettes.
La preuve ? Hier il exégète sur les cinquante milliards. Ce matin sur France Culture, Xavier De Laporte en remet une couche

Qu'est-ce que je vous disais ?!

Cultive ton jardin 28 avril 2014 à 19:59
En réalité, dans la nature humaine (et ça s'observe très bien chez le jeune enfant), il y a les deux mouvements: la nouveauté est stimulante, le déjà connu est rassurant. Il y a un dosage idéal, différent selon les individus, et différents aussi, chez le même individu, selon le moment. Pour être stimulante la nouveauté doit reposer sur un socle de déjà connu. Trop de déjà connu et c'est l'ennui, l'enfant se désintéresse. Trop de nouveau, c'est l'angoisse, l'enfant ne fait plus face.

Mine de rien, nos médias savent bien utiliser ces deux ressorts, car l'enfant que nous avons été continue de nous animer.

Julot Iglésias 28 avril 2014 à 19:26
Autre question : entre le biais commercial ("nous sommes avides de nouveauté") et le biais immobiliste ("notre préférence pour le maintien du statu quo"), y aurait pas comme une légère contradiction ?

Non, il n'y pas de contradiction. Ceux qui détiennent le pouvoir essaient par tous les moyens de le conserver en insistant sur les dangers que pourrait apporter le changement dans ce monde qu'ils décrivent comme plus dangereux qu'il n'est en réalité, en apportant chaque jour de nouvelles informations alarmantes.

Thomas 28 avril 2014 à 17:41
J'espère que tout n'est pas du même tonneau que l'explication des 50000 parce que c'est assez ridicule, non ? plusieurs planches d'investigation pour arriver à cela, c'est déroutant...

Autre question : entre le biais commercial ("nous sommes avides de nouveauté") et le biais immobiliste ("notre préférence pour le maintien du statu quo"), y aurait pas comme une légère contradiction ? Si on les accepte les deux, pas difficile dans ce cas d'avoir réponse à tout, non ?

gagarin001 28 avril 2014 à 15:45
Excellent : une fois qu'une information fausse est publiée, elle acquiert l'apparence de la réalité par sa répétition.

C'est le même phénomène que pour les soi-disant observateurs de l'OSCE arrêtés par les indépendantistes du Donbass alors que l'OSCE, sans intéresser les journalistes, a publié des précisions pourtant sans ambiguité " Team not OSCE monitors but sent by States under Vienna Doc on military transparency" Ce n'est pas une équipe d'observateurs de l'OSCE, mais des envoyés par des Etats sur la base du document de Vienne sur la transparence militaire". http://www.osce.org/ukrainemonitoring

asinaute convaincue 28 avril 2014 à 14:44
ASI est décidemment une mine de pépites...

La BD est un mode d'expression qui a l'avantage de nourrir nos cerveaux grâce aux images qui font partie de notre fonctionnement primordial depuis la nuit des temps, images sensorielles qui nous sont tout aussi essentielles que l'oxygène, la nourriture et les contacts sociaux...

Les mots, leur sens, les dérives sémantiques, le langage dans son ensemble,..., font partie de nos représentations symboliques qui dépendent aussi de nos perceptions sensorielles, nos émotions, nos imaginations et imaginaires individuel et collectif.

Le serpent se mordant la queue, toute étude, toute information qui peut nous permettre d'éviter les biais, les erreurs les plus grossières, sont bonnes à prendre, même si "nobody is perfect" (je trouve que certaines expressions sont plus "performantes" dans leur langue d'origine !! :)) ).

En résumé pour moi la BD est un genre qui devient majeur... mais ici, cela n'engage que moi !

abracadabra 28 avril 2014 à 08:44
Et si 50 milliards c'était aussi un dérivé du "goldielocks number" ?

gondalah 27 avril 2014 à 19:46
Dommage que le dvd "Les nouveaux chiens de garde" n'ait pas reçu la même publicité...
Ce qui ne veut pas forcemment dire que la critique que porte cette BD soit tiède...

Julot Iglésias 27 avril 2014 à 19:26
Cet article me réjouit. On ne prend jamais suffisamment la mesure de l'ampleur des manipulations dont nous sommes l'objet dans nos soi-disant démocraties. L'article ne dit pas - si je l'ai bien lu - si cette BD a été publiée aux Etas-Unis et traduite en français ou publiée directement en français, ce qui est probable. Dans ce cas, on espère qu'elle sera publiée aux USA et qu'elle connaîtra le même succès que le bouquin de Piketty.
Je ne suis pas étonné que Daniel Schneidermann l'ait préfacée. Son sujet me semble l' un des coeurs de cible d'@si et je comprends que l'éditeur ait autorisé la publication par le site de si larges extraits.

Gamma gt 27 avril 2014 à 17:51
Inutile, je pense que les abonnés d'asi n'ignorent rien de tout ce mic mac...
Une simple piqure de rappel.
Oui, faut les faire !
gamma

Oblivion 27 avril 2014 à 17:39
Un autre extrait en français ici.

tchd 27 avril 2014 à 17:32
Ça a l'air bien cette BD, je vais l'acheter , ou bien la voler, on verra. Maintenant, il faudrait s'intéresser aux biais qui affectent les spectateurs. Pourquoi la critique des médias s'en prend-elle toujours aux journalistes et jamais au public ? Il est le premier responsable de ce qu'il lit !

constant gardener 27 avril 2014 à 17:25
Ai-je lu trop vite? Ou le mot "publicité" est-il bien inconnu de cette BD?

Strumfenberg ( Aloys von ) 27 avril 2014 à 17:12
Au fait, c'est quoi cette histoire de canonnade au Vatican, pourquoi ASI n'en parle pas, alors que ça mobilise tout le PAF ?

jm 27 avril 2014 à 14:22
N'aurait-il pas fallu traduire "bias" par parti pris ou préjugé.
Biais en français a un tout autre sens.