La littérature est morte, vive la littérature (Faerber/Hors-série)

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Qu'écrire quand on passe après Balzac, Voltaire, Rousseau et tant d’autres placés au Panthéon de la littérature ? C'est la question que se pose Johan Faerber, critique littéraire, dans son dernier livre Après la Littérature. Écrire le contemporain (PUF, 2018). Sur le plateau de Hors-Série, il plaide pour une nouvelle littérature, qui ne chercherait pas à égaler les anciens maîtres, mais proposerait plutôt une vision du monde plus politique, plus brute.

La politique, c'est justement ce que recherche Faerber qui se dit fatigué des débats "un peu débiles" dans les universités, où l’on sépare littérature et société, littérature et politique, comme s'ils n'étaient pas liés. Pour lui, la littérature "ne se conçoit pas en dehors d'un rapport politique". À travers la critique de la conception contemporaine de la littérature et du rapport au livre comme objet mercantile, Faerber s'attaque a la vertu thérapeutique de la littérature. Il critique cette idée selon laquelle la littérature serait un outil de développement personnel qui nierait tout "devenir révolutionnaire" chez le lecteur. "On va en librairie s'acheter un livre pour se consoler du monde. C’est une idée très lâche", estime-t-il.

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