La grippe, "occasion en or pour les labos" (L'Humanité)
La rédaction - - 0 commentairesL'Humanité, qui hier déjà faisait sa Une sur le lancement d'une enquête par le Conseil de l'Europe sur l'influence qu'auraient pu avoir les compagnies pharmaceutiques sur la campagne de vaccination mondiale, refait sa Une aujourd'hui sur le même sujet, avec une interview du Dr Wolfgang Wodarg, président de la commission Santé du Conseil de l'Europe, à l'origine de l'enquête.
Il ajoute : "Dans les choses qui ont suscité mes soupçons il y a donc eu d’un côté cette volonté de sonner l’alerte. Et de l’autre des faits très curieux. Comme par exemple la recommandation par l’OMS de procéder à deux injections pour les vaccins. Ca n’avait jamais été le cas auparavant. Il n’y avait aucune justification scientifique à cela. Il y a eu aussi cette recommandation de n’utiliser que des vaccins brevetés particuliers." |
Pour lui, cette grippe est bien une "gripette" : "c’est une grippe tout ce qu’il y a de plus normale. Elle ne provoque qu’un dixième des décès occasionnés par la grippe saisonnière classique. Tout ce qui importait et tout ce qui a conduit à la formidable campagne de panique à laquelle on a assisté, c’est qu’elle constituait une occasion en or pour les représentants des labos qui savaient qu’ils toucheraient le gros lot en cas de proclamation de pandémie."
Quel est le but de l'enquête ? "Nous voulons faire la lumière sur tout ce qui a pu rendre cette formidable opération d’intox. Nous voulons savoir qui a décidé, sur la base de quelles preuves scientifiques, et comment s’est exercé précisément l’influence de l’industrie pharmaceutique dans la prise de décision." (...) "S’il peut être prouvé que c’est la prise d’influence des firmes qui a conduit au déclenchement du processus alors ils faudra les pousser à ce qu’ils demandent à être remboursés. Mais ça c’est uniquement le côté financier, il y a aussi le côté humain, celui des personnes qui ont été vaccinés avec des produits qui ont été insuffisamment testés."