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Arnaud Berard
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Balthaz
c´est vraiment drôle cette compil´. on dirait un sketch d´Alévêque. -
Winston Smith : misanthrope
un grand merci à arrêt sur images qui a déjà à maintes reprises traité le sujet
http://pythacli.chez-alice.fr/JTcassegreve.htm
http://pythacli.chez-alice.fr/recent08/languedeboisofficielle.pdf
http://www.acrimed.org/article2758.html
http://www.acrimed.org/article2760.html
http://pythacli.chez-alice.fr/manifestations.htm#propagande
La grève des transports vue par Jean Pierre Pernaud: "et une nouvelle fois, ce sera aux usagers de se débrouiller pour aller travailler" "plusieurs sondages confirment l'hostilité des usagers à cette grève et revendiquent la liberté de voyager" "la mobilisation se heurte à la volonté de créér un système plus équitable de financement des retraites. C'était dans le programme de Nicolas Sarkozy et il a été élu en partie pour ça." "La grève doit s'arrêter tout de même car des négociations s'ouvrent" " les usagers sommencent à en avoir ras le bol" "malgré l'immense pagaille, 7 syndicats ont demandé à leur base de poursuivre la grève" "cela devient fatiguant pour tout le monde":
http://www.dailymotion.com/video/x3lfun_la-greve-des-transports-par-jp-pern_politics
et le même déclare sans rire: "on n'a pas tapé sur les grèves, on a fait notre travail" "j'ai une opinion que je n'ai jamais fait apparaître" canard enchainé 28 novembre 2007
le 14 novembre 2007, le 20H00 de TF1 annonce 5 facs bloquées en France
pourtant , 36 universités sur 85 et un IUT étaient perturbés par des blocages, de tout ou partie des sites, par des barrages filtrants, ou fermés par décision de l'administration, selon des informations recueillies auprès des bureaux de l'AFP en province et de l'Unef. Trente sites étaient concernés par un blocage partiel ou total: Amiens, Angers, Besançon, Bordeaux II et III, Brest, Caen, Dijon, Lille I et III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Lyon II, Metz, Montpellier II et III, Nantes, Paris I-Tolbiac, Paris III, Paris VIII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Rouen, Toulouse II-le Mirail, Toulouse III, Tours, l'IUT de Tarbes, Valenciennes (pôle lettres). http://pythacli.chez-alice.fr/manifestations.htm#loipecresse.
La France serait une nation «grévicultrice» : le pays du «droit de paralyser» (le Figaro, 17 février 2004), qui préfère la «guerre sociale aux compromis» (le Monde, 26 mai 2003) et souffre d’une «forme d’infirmité que ne partagent pas nos voisins européens» (Christine Ockrent, les Grands Patrons, 1998) car «nul autre pays occidental ne se comporte ainsi» (l’Express, 5 juin 2003). Un bref rappel de la réalité historique et statistique de ce phénomène.
l’ampleur et la fréquence des mouvements sociaux ne cessent de diminuer alors même que la population active ne cesse d’augmenter: Le nombre de journées individuelles non travaillées pour fait de grève était de 4 millions en 1976, 3,5 millions en 1984, 2,1 millions en 1988, 900 000 en 2000, 1,2 million en 2005. En dehors de pics spécifiques (1982, 1995, 2001).
La grève apparaît cent quarante-sept fois moins pénalisante pour notre économie que les arrêts maladies: Sur une carrière professionnelle de quarante années, un salarié français fera donc grève moins d’une demi-journée, un fonctionnaire moins de quatre jours. Des chiffres à comparer avec les trente-trois millions de journées non travaillées pour cause de maladie en 2005.
La France, en dessous de la moyenne des pays industrialisés, n’est certainement pas le berceau de la «gréviculture» décriée par nos médias et nombre de nos politiques. Sur la période 1970-1990, la France est onzième sur les dix-huit pays les plus industrialisés en termes de journées non travaillées pour fait de grève. Avec 0,15 journée grevée par salarié et par an, elle est 7,6 fois moins conflictuelle que l’Italie (première), 3,2 fois moins que le Royaume-Uni (septième), 1,6 fois moins que les Etats-Unis (huitième). Sur la période récente (1990-2005), la France demeure onzième sur dix-huit, avec une conflictualité qui s’est effondrée (0,03 journée de grève par salarié et par an) et demeure toujours inférieure à la moyenne (0,04 journée grevée). Les modèles nordiques – réputés en France pour la qualité du dialogue social qui y régnerait – se situent en tête du classement : le Danemark est premier, la Norvège quatrième et la Finlande septième.
Pays le plus faiblement syndicalisé de l’Union européenne, marqué par un taux de chômage élevé et une hostilité croissante des médias à l’égard des mouvements sociaux, la France n’est pas un pays de grévistes: les grèves françaises se caractériseraient par des journées nationales destinées à paralyser l’activité économique. Sur la période 1970-1990, les conflits localisés représentaient 51,2 % des journées non travaillées pour fait de grève, loin devant les 34,9 % de conflits généralisés (propres à une profession) et les 13,9 % de journées nationales d’action. Sur la période plus récente (1990-2005), les conflits localisés représentent 85 % des grèves, pour 14 % de conflits généralisés et seulement 1 % de journées nationales ! La France est treizième sur dix-huit en termes de mobilisation des grévistes.
Pourquoi, dans ce cas, Nicolas Sarkozy promettait-il avant son élection qu’«au bout de huit jours d’un conflit social, il y aura obligation d’organiser un vote à bulletin secret pour que la dictature d’une minorité violente ne puisse imposer sa loi sur une majorité qui veut travailler» ?Outre le caractère insultant de cette promesse à l’égard des grévistes «violents» et «dictatoriaux» et la manifeste méconnaissance dont atteste notre président en ce qui concerne le droit de la grève, quel est l’intérêt d’une telle mesure dans un pays où 98 % des conflits sociaux durent moins de deux jours ? Le droit de grève est une liberté constitutionnelle et individuelle pour chaque salarié, ce qui est incompatible avec une quelconque validation majoritaire.
Telle est peut-être l’explication finale de la position actuelle de nos dirigeants quant au droit de grève : des proclamations destinées à satisfaire tant l’hostilité (réelle) des médias que celle (supposée) de la population. Ainsi alimente-t-on, sans doute à dessein, les préjugés de ses concitoyens…
http://www.liberation.fr/rebonds/291234.FR.php -
JulianT
Généralement, les grévistes sont traités comme des fouteurs de merde seulement bon à rien faire. On ne sait que rarement, le vrai pourquoi du comment de la grêve.
Par contre, ce que j'entends aussi très peu parler, c'est des problèmes techniques SNCF / RATP: cela fait déjà une semaine qu'il devient impossible de se rendre de son travail sur Paris (je parle en particulier du RER B et du métro 4). Qu'ils fassent grêve, je trouve ça normalement, d'avoir des revendications syndicales, tout ça tout ça,... Par contre, j'aimerai bien avoir un service de qualité en dehors, et excusez moi les travailleurs de chez RATP ou SNCF s'il y en a ici présent, mais pour le moment, j'ai vraiment l'impression de payer un abonnement pour avoir un service merdique.
Une utilisatrice qui vient de mettre 2h pour aller à son travail, alors que d'habitude elle mets 30 min (et ça fait 3 jours que ça dure). -
Stéphane Grégoire
Bonjour,
Ce serait pas mal de faire une émission sur le traitement journalistique des grèves ; souvent la raison de la grève est soit ignorée soit très brièvement expliqué.