-
Weird Fish
La rédaction française de Buzzfeed faisait un bouleau magnifique depuis 4 ans, tout faisant travailler ses journalistes dans de bonnes conditions, quand d'autres acteurs semblables (comme Kombini) maltraitent leurs pigistes et participent fortement à la précarisation de la profession.
C'était un petit miracle qu'un acteur privé finance ainsi une rédaction et lui laisse autant de liberté, surtout par les temps qui courent. Ces journalistes ont fait honneur à cette liberté, faute de pouvoir maitriser leur financement, et les hommages rendus par la profession sont mérités.
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
JohnGaltdu59
La "Faute à Facebook", ou la faute à un modèle économique qui repose sur un tiers qui n'a rien d'un service public et qui fait ce qu'il veut ?
C'est cela qu'il faut reconsidérer. Buzzfeed ferme parce que Buzzfeed est Buzzfeed. Je n'irais pas dire que c'est bien fait pour eux, mais chercher les responsabilités ailleurs, c'est tout de même de la mauvaise foi.
-
Animal Collective
J'ai du mal à comprendre la position des journalistes...
Est-ce qu'ils veulent un financement public, indépendant et démocratique du journalisme d'enquête ?
Si c'est non, pourquoi s'étonner que la logique économique du marché prévale et que les différents groupes privés se contrefichent si un média sorte des scoops, des enquêtes d'intérêt général etc. C'est simplement pas leur logique, ni leur intérêt.
En gros, la question est : est-ce que le journalisme sert à quelque-chose dans la vie de la cité ?
Si oui est-ce qu'on se donne les moyens pour qu'il puisse exercer son pouvoir de manière indépendante aux pouvoirs économiques, politiques et juridiques ? Mais on peut aussi garder le système actuel, qui est très performant pour le côté divertissement et pour solidifier les institutions dominantes.
C'est vraiment un choix, et le concert de lamentations des confrères est tragi-comique.