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  • Pierre38330 24 octobre 2023 à 12:44

    La voix passive est un des plus belles trouvailles des langages, où qu'ils sévissent*. La forme pronominale n'est pas mal non plus.


    Le nec du plus ultra, c'est quand on combine les deux

    .

    Ainsi, on dit "elle s'est fait violer" pour dire on l'a violée ; "il se sont fait tuer", pour dire on les a tués.


    Et pour rester dans les phrases où la victime est aussi le sujet (donc le présumé coupable), cette petite perle : "elle ou il a perdu la vie". 

    Fatale distraction. Je veux bien comprendre que l'on perde ses clés voire la raison mais perdre la vie, j'ai du mal.


    (*) existe-t-il des langages sans voix passive ?


  • Traroth 23 octobre 2023 à 13:53

    L'armée israélienne n'a pas dit ne pas être responsable, cette fois ? C'est une carte qu'ils jouent souvent, et ça continue pourtant à marcher, donc pourquoi se gêner ?

  • Kankolongo 22 octobre 2023 à 16:27

    Qu’est-ce qui peut bien contraindre une agence de l’importance de Reuters, l’une des plus grandes agences de presse au monde, à ne pas dire les faits tels qu’ils sont, même quand il s’agit de la mort de l’un de ses employés, au mépris de ses « Reuters Trust Principles » édictés dans sa charte de 1941, exprimant son souci d’indépendance, d’impartialité et d’exactitude des faits rapportés ? La peur ? La peur de de qui ? La peur de quoi ?

    D’après Wikipédia, le soucis d’impartialité de Reuters « va jusqu'au refus d'employer tout terme à caractère « émotionnel », notamment celui de terroriste ». Le photographe a été tué par un missile tiré depuis Israël. C’est un fait, sauf erreur de ma part, non contesté par l’armée israélienne. Alors d’où vient la difficulté, l’embarras de Reuters de relater ce fait ? Quel mot, dans cette phrase aurait un caractère émotionnel ?

    Il y a toujours de l’ambiguïté, des contradictions, lorsque l’on tente de cacher l’émotionnel derrière un paravent de rationalité ou d’objectivité.

    Sans doute que, s’alignant sur la majorité des pouvoirs et médias occidentaux qui ont déclaré, explicitement ou implicitement, leur soutien inconditionnel à Israël, Reuters ne peut que se retrouver dans l’embarras.

    Soutenir inconditionnellement revient à dire que, quelque soit ce que le bénéficiaire de ce soutien fait, il sera toujours soutenu, défendu. Par conséquent, celui qui déclare un tel soutien s’interdit toute réflexion, toute analyse objective de la situation. On peut voir ainsi que tout soutien inconditionnel repose foncièrement sur l’émotionnel, puisque le rationnel est d’office exclu. Rien, mais absolument rien ne peut venir modifier ou nuancer ce soutient.

    Dans ces conditions, quel intérêt y aurait-il à discuter, à argumenter face à ceux qui ont proclamé un soutien inconditionnel ? Aucun. Même de mettre en évidence leurs contradictions n’aura aucun effet.

    Les relations dans ces conditions ne peuvent être que gladiatoriales : si les tenants du soutien inconditionnel sont les plus puissants, les dominants, c’est leur opinion, leur position qui devra s’imposer, même à une agence aussi importante que Reuters, même lorsqu’il s’agit de la mort de l’un de leurs employés. Tout ceux qui tenteront d’exprimer une autre opinion, fut-elle rationnelle, seront précipités dans l’enfer du Mal. Je crois que Reuters a peur de se retrouver jeté dans cet enfer.

    Le soutien inconditionnel au niveau diplomatique est encore plus insensé, et produit des paradoxes difficiles à dissimuler. Joe Biden et l’Union européenne (Ursula Von der Leyen) sont amenés à demander une certaine modération dans la vengeance d’Israël alors que l’on a déclaré que son action n’était soumise à aucune condition ! Il n’est même pas question de savoir, comme le demande l’humoriste Bassem Youssef, quel nombre de morts gazaouis pourrait satisfaire le besoin de vengeance d’Israël. Fixer un tel nombre serait rationnel. Or, on n’est pas dans le rationnel. La vengeance n’est pas d’ordre rationnel. Ce sera donc le nombre auquel Israël s’arrêtera, qui est fonction de son ressenti, et, quel qu’il soit, il sera soutenu par la « communauté internationale ».

    Ambiance mondiale ! On n’'a qu’’à imaginer une famille où les plus forts (les parents par exemple) auront décidé de soutenir inconditionnellement certains membres de la famille. Quelle serait l’ambiance familiale ? Quel serait le vécu de ceux qui ne seront pas soutenus !

  • joro 21 octobre 2023 à 14:23

    Toutes les armées sont composées de scélérats  (tuer pour défendre un concept tel que la nation est criminel) et chercheront toujours à intimider tou.te;s celleux qui chercheront à rendre compte de l'horreur que ce permis de tuer génère. Le but est donc d'intimider l'ensemble de la profession (ce qui marche assez bien) et les directions des rares journalistes et reporters  qui résistent à la pression: Reuters en donne l'exemple parfait!

  • Romaine du Nord 21 octobre 2023 à 11:55

    c'est insupportable. Je ne peux plus voir Biden en peinture. Il ne sait plus quoi inventer pour faire passer l'hypocrisie collective visant à protéger ce comptoir.

  • Tristan Le Gall 21 octobre 2023 à 10:43

    RIP Issam Abdallah.


    Et bon article sur cette auto censure des médias.

  • Georges-Henri 20 octobre 2023 à 21:40

    La voix passive est une lâcheté qui vient en habiller une autre... mortelle. Une pensée pour ces  journalistes de guerre qui meurent pour informer. On voit avec tristesse leurs photos, et puis trop souvent on oublie jusqu'au prochain ou à la prochaine.  S'ils n'étaient pas là, nos informations seraient 100% propagande. Ils peuvent se faire tuer à tous moments et par n'importe qui. Ici ce sont les soldats israéliens et c'est une roquette qu'ils ont tiré sur le véhicule du journaliste.  Un véhicule de journaliste s'identifie plutôt bien en général.


  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 20 octobre 2023 à 16:04

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • poisson 20 octobre 2023 à 14:09

    Merci pour cet article. 

    À la fin de la lecture, on s'interroge, à la voie passive comme il se doit, est-ce que du terrorisme a été exercé contre les journalistes? Parce qu'on reste sur l'impression que les journaliste ont été visés. Ça ne peut pas être revendiqué, il y a un code de conduite pour faire la guerre, parait-il. Mais qu'est-ce qui retient certains journaux de dire les faits, c'est quoi cette peur d'accabler Israël? 

    Ce n'est pas du respect envers Israël. Il doit y avoir un moyen de prendre en compte l'histoire, sans traiter ainsi cet état, en renonçant à toute exigence, comme on renoncerait face à un condamné. 

  • DéLecteurdeVraiThé 20 octobre 2023 à 13:27

    La voix passive

    La voix éteinte

    La voix supprimée


    et comme dit Christopher Mathias "une telle trahison de [leur] profession"


    et ce communiqué où les "O" se distinguent en format presque italique et sont autant de balles

  • robin 20 octobre 2023 à 13:22

    En Libye, le maréchal a congédié les journalistes, les talibans en ont libéré un, mais pas tous, les geôles égyptiennes en regorgent,... tous les régimes autoritaires les considèrent comme des opposants, des terroristes, qui ne font rien qu'à contrecarrer leur propagande en apportant des preuves eux, pas seulement une allégation d'une prétendue relation entre un fameux footballeur et les frères musulmans juste parce que celui -ci a adressé une prière pour l'éternel repos des victimes !

  • pompon 20 octobre 2023 à 12:08

    Fatiguée par notre belle démocratie qui s'étonne que notre école de la république (bien supérieure à celle de la monarchie belge, néerlandaise, danoise...) soit en difficulté, ce qui est le cas, mais pas d'hier, et souvent à cause de ceux qui l'ont dirigée, et qui s'autorise des cours de déontologie.

    Fatiguée, écoeurée, enragée...

  • Davesnes 20 octobre 2023 à 11:43

    Bientôt on dira que les journalistes n'ont pas à s'interposer entre les missiles et leurs cibles.

  • Pekebou 20 octobre 2023 à 11:30

    Accaparation de territoires Palestiniens. Régime d'arpatheid. Extermination de leur peuple. Assassinat de journalistes..

    On attend une réponse forte de l'occident. Sanctions , boycott ,interdiction aux sportifs Israéliens de participer aux compétitions internationales..

    Ça s'est déjà fait pourtant. Mais non, Israël restera impuni. Ils le savent. Alors pourquoi Ils se generaient. 

    Comme disait Bassem Youssef, au cours du jour un israélien vaut dix Palestiniens.


  • Thierry Reboud 20 octobre 2023 à 11:29

    On remarquera, dans la capture d'écran de France Info, cette mention dans laquelle une voix active vient paradoxalement renforcer la voix passive : Issam Abdallah a perdu la vie. Comment, mystère : accident de la route, crise cardiaque, autre chose ?

    Tel qu'est rédigé le chapô de l'article, la question de savoir qui est responsable devient alors très secondaire.

  • Ata Raxie 20 octobre 2023 à 11:26

    Si je comprend bien, ce journaliste a été tué par un tir israélien,  avec  une arme israélienne, effectué d'Israrël.


    Mais le doute est permis.


    Ce doute, toujours ce doute !


    Peut-être faudrait-il demander l'avis à Joe Biden ?l

  • Simon Delvaux 20 octobre 2023 à 11:06

    Très bon article mais vous ne répondez pas à la question que tout le monde se pose en France (et peut-être bien à l'international) :

    Karim Benzema a-t-il fait un tweet sur le sujet ? 

  • permanent waves 20 octobre 2023 à 11:01

    la voix passive est "l'outil rhétorique préféré des propagandistes du monde entier, qui regrettent que des erreurs aient été commises sans jamais avoir à admettre qui les a commises". 


    Cette propension à prendre des pincettes à chaque fois que le gouvernement Israélien fait une bavure, commet un meurtre ou un massacre de peur de voir les lobbyistes pro-israélien dégainé le scud "antisémite " ne permet pas une vision claire et objective de ce conflit


    De même que le refus de parler d'oppresseur et d'opprimé ne fait qu'envenimer les choses; la victime ne se sentant pas reconnue comme telle, elle en vient à se comporter de la façon que l'on sait..


    (re)voir l'excellente parabole "caché" de Mickael Haneke pour comprendre que mettre la poussière sous le tapis et détourner les yeux ne fait que repousser le problème. 

    Problème qu'on se prend en pleine figure et démultiplié; même des décennies plus tard


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