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abracadabra
Le nombre de "Lire aussi" (pratiquement un à chaque paragraphe) de cet article (près d'une vingtaine) est impressionnant. Dans tous les cas, l'exemple de cet article me semble caricatural, et, à mon avis, contre-performant.
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Pseudanonyme
Il reste toujours une presse indépendante et de qualité (médiapart, le diplo, le canard, next INpact, fakir et j'en passe). Une presse qu'il faut payer. Quant à la presse gratuite ou bourrée de pub, qu'elle crève, et vite.
Sinon, un moyen d'améliorer les choses serait que les aides de l'état à la presse ne dépendent plus du tirage mais de l'absence de pub dans le journal, voir d'autres critères (sur l'actionnariat par exemple) .
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Cultive ton jardin
On parle beaucoup de La Villeneuve en ce moment. On a oublié un autre épisode du quartier: un reportage bidon de France 2 et un blâme du CSA assez explicite.
Ya les jeunes qui refusent et se barrent. Mais ya aussi ceux qui restent. Souvenez vous du Misanthrope:
"Les uns parce qu'ils ont méchants et malfaisants
Et les autres, pour être aux méchants complaisants"
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Cultive ton jardin
Hervé Kempf quittant Le Monde, Denis Robert fuyant Libération, Florence Aubenas prenant un congé "sympathique" pour écrire un vrai bouquin sur un vrai sujet... il semble que ce ne soit pas seulement les débutants qui aient des problèmes. Simplement, les journalistes (les vrais) un peu plus aguerris ont également la solution.
Pas évidente, d'ailleurs: sur Le Média, Denis Robert me semble bien dépressif....
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Smith
Si j'ai bien compris, il faut donc ce rejouir du déclin de ces médias.
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xav2d2c
Très bon article, exhaustif sur les déçus / impactés de la profession et la description de ce qu'est ce milieu aujourd'hui. On s'en doute du côté des lecteurs, mais avoir le vécu d'anciens journalistes est édifiant. Du beau travail de journaliste pour le coup ! :-).
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Stephen
Super émouvant ces 2 témoignages de déçus du journalisme qui se plaignent d'y avoir fait du superficiel et qui se sont reconvertis dans le secteur de la com', non ?
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Gato
Au fait ça se passe comment chez ASI ? Les gens sont plutôt contents ? Y a-t-il le temps d'enquêter ?
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Gato
Merci pour cet article.
C'est cependant difficile de savoir si ça se passe objectivement comme cela ou si c'est seulement le point de vue minoritaire de ceux qui ont échoué.
J'ai quand même mon idée mais bon...
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Charles
Intéressant.
Aucune réflexion sur ce qu'est un citoyen.
Un citoyen d'une démocratie a le devoir de s'informer. Et il lui faut contrôler la production de l'information pour être sûr qu'elle reflète la réalité. Et donc il lui faut organiser ou participer à un système de production de l'information convenable - qu'il doit contrôler.
Toutes ces dérives décrites dans cet article sont le fait de citoyens qui se dépossèdent volontairement de leur citoyenneté, puisqu'ils ne veulent pas payer (solution la plus facile dans la mesure où l'on confie à d'autres le soin de réguler la production de l'information) ou organiser et contrôler eux-mêmes cette production.
On accuse toujours "les patrons" de l'état déplorable de ceci ou de cela. Mais c'est que le patron veut bien payer (un peu) et organiser (totalement) tandis que le citoyen ne veut pas, ne peut pas, n'a pas le temps, n'a pas les moyens, etc. Sauf que le seul qui se soucie ici de son intérêt et travaille pour le protéger, c'est le patron. Le citoyen, lui, chouine beaucoup, mais ne travaille pas. (Pas la peine de me vouer aux gémonies, je fais pleinement partie du truc - et oui il y a des exceptions.)
Ce n'est pas aux journalistes de décider de la qualité de l'information. Ils sont en conflit d'intérêt évident dans la mesure où ils sont producteurs de contenu (tout comme ce n'est pas aux personnels des hôpitaux de se battre pour le système de santé - qu'ils défendent leurs conditions de travail et leur paie, c'est normal - mais c'est aux citoyens beaucoup plus largement de se battre pour le système de santé qu'ils veulent, parce que parfois l'intérêt du citoyen n'est pas celui du travailleur du domaine).
C'est aux citoyens de se battre pour la qualité de l'information. Et dans cette affaire (comme en bien d'autres), le citoyen a déserté.
La démocratie dans laquelle nous vivons est un espace sans citoyens.
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ÉJ
Est-ce vraiment nouveau ? London et Orwell, déjà, se plaignaient des rédacteurs en chef... La BD américaine des années cinquante est pleine de ces "grattes-papiers" aux prises avec de méchants "Citizen Kane"... Et tout le monde n'est pas Clark Kent ! :)
Peut-être que l'édition web - au moins en France car quid de nos voisins ? - a exacerbé les défauts d'une profession trop facilement corruptible par la proximité politique et ressemblant beaucoup dans son fonctionnement à la grande industrie : le patron, les chefs, les précaires !
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louf
Bonjour,
Merci pour votre article très intéressant.
Votre article m'a tout de suite remis en tête une vidéo youtube du Joueur du grenier "Youtube m'ennuie". Ou celui-ci explique que le contenue des vidéos youtube ne comptent plus et que seul être en bonne place dans l'algorithme avec une vidéo monétisée importe. Ce dire que les rédactions fonctionnent comme des chaines youtube, c'est un peu troublant quand même.
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waree
Je ne paie que pour ASI et Médiapart, le reste je le lis quasi au second degré, pour critiquer, me moquer ou voir jusqu'où "ils" sont capables d'aller pour désinformer ou malinformer.
Les journalistes ne rendent des comptes qu'à leurs patrons industriels qui n'ont même pas besoin de demander pour qu'ils se montrent plus royalistes que le roi.
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grattecul
et les jeunes journalistes qui sont passés par ASI ils en pensent quoi ? qu'est-ce qu'ils sont devenus ? agriculteurs bio ?
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Max Médio
Je vote pour cet article et j'espère que de nombreuses autres le feront pour qu'il soit rendu public rapidement.
Situation déjà évoquée mais beaucoup trop rapidement sur France culture (10/4/2019) : Faut-il être né avec une cuillère en argent dans la bouche pour être journaliste ?
Tu parles d'un pluralisme des médias...
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Ghis
Très bon article, merci !
Cela rappelle l'émission avec le documentaire Première campagne où une journaliste de France 2 devait faire un sujet sur des socialistes qui voulait voter Macron. Emission qui montrait déjà très bien l'absurdité de bcp d'aspects du travail des journalistes.
Mais toutes ces conditions de travail, où la rentabilité prime sur le sens ou la qualité sont malheureusement majoritaires je pense et sont valables bien au-delà du secteur des médias et aussi bien dans le privé que le public. Avec des services de "ressources humaines" où les employé.e.s sont d'abord des "ressources" donc...
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Paddy
La fabrique de l'opinion. D'un côté des lecteurs et des spectateurs-auditeurs paresseux, de l'autre, des patrons et des petits chefs de presse qui ont des intérêts à préserver. Au milieu, des gouvernants qui n'ont plus rien à craindre d'un quatrième pouvoir qui leur brosse les chaussures. On n'a jamais eu autant de canaux d'information, on n'a pourtant jamais été aussi peu informés.
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Asinaute sans pseudo a50cd
Merci pour cet article très clair, qui présente bien les réalités actuelles. Journaliste d'une trentaine d'années, j'ai l'impression d'avoir déjà vécu une bonne part des situations décrites ici.
Et c'est souvent dur à expliquer, les potes ou connaissances préférant habituellement s'imaginer quelques méchants patrons (à la Bolloré, pour qui j'ai eu la chance de ne jamais travailler), plutôt qu'un système entier, n'ayant limite plus besoin des patrons pour se maintenir.
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Ke-sais-je
Merci , pour cet excellent article , qui est, tout de même, un peu déprimant ...
Pour ne pas désespérer entièrement, nous devons rappeler que nous avons ,heureusement, Ch. Barbier, JM Apathie, E;Brunet, R. Elkrief, D. Pujadas, et des journalistes , certes amateurs, mais exceptionnels, comme B.H.L.
Tout n'est pas perdu ( fors l'honneur ).
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Chris
ça me rappelle furieusement le sort des techniciens et auteurs de l'audiovisuel... beaucoup de reconversions là aussi, ou de corps qui lâchent (même côté "métier-passion") - et une certaine gilet-jaunisation (cf le collectif des sous-marins jaunes) ;)