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  • smurf 1 novembre 2025 à 14:37

    Le problème est qu'au départ les médias se sont surtout intéressé (comme pour Trump) au côté "spectaculaire" du personnage et pas à ses idées extrémistes. Ils ont préféré rire de la séquence de la tronçonneuse que de faire des analyses plus poussées.

    C'est d'ailleurs le piège tendu par ce type de personnage qui font le show pour faire parler d'eux (et ça marche...) alors qu'ils ont un vrai programme dangereux derrière.

  • Paddy 31 octobre 2025 à 18:49

    Merci pour cet excellent article très complet. En effet, la "victoire" de Milei (dont le parti reste derrière les péronistes en nombre de sièges à l'assemblée, 99 contre 80) est en grande partie due au rejet assez massif du "kirchnerisme", nom de la branche de gauche du péronisme, d'après le nom de deux anciens présidents Nestor et Cristina Kirchner, qui ont gouverné pendant seize ans depuis 2003, avec juste une interruption de droite classique entre 2015 et 2019. Un péronisme par ailleurs incapable de se renouveler, puisqu'encore aujourd'hui, la représentante emblématique du mouvement demeure Cristina Kirchner, pourtant condamnée pour corruption et porteuse d'un bracelet électronique. Les opposants au péronisme ont voté, les partisans, assez désabusés, se sont pas mal abstenus. 

    Milei gagne faute d'alternative crédible. Et en bon "populiste" d'extrême-droite, il a réussi, dans une certaine frange de l'opinion, à faire passer l'idée d'une prétendue "caste" responsable de tous les malheurs argentins. Qui ne datent pourtant pas d'aujourd'hui. Rappelons qu'en décembre 2001, les dix ans de gouvernement d'une des idoles de Milei, Carlos Menem, s'étaient terminés par des émeutes de la faim. 

    Les prix ont augmenté deux fois plus que les salaires, mais certains argentins gardent l'espoir et pour cause : il n'y a aucune autre proposition politique à l'horizon, sinon le retour à des politiciens usés. Et taper sur les féministes, les "assistés sociaux", les universitaires, les chercheurs, les journalistes, ça marche toujours, quelque soit le pays. 

    Un autre facteur également : beaucoup d'argentins n'ont pas pardonné au gouvernement péroniste d'Alberto Fernández (2020-2024) sa gestion du COVID. C'est très injuste, mais le confinement très long et l'achat des vaccins russes ont imprimé dans l'opinion (On a accusé le gouvernement de Fernández d'avoir fait capoter exprès l'achat de vaccins Pfizer).

    L'extrême-droitisation  de l'opinion argentine ressemble beaucoup à la nôtre. Et ce malgré le contre-pouvoir critique des journaux les plus lus. Comme c'est le cas de La Nación, canard de droite mais très critique vis à vis de Milei, et dont les journalistes sont régulièrtement insultés dans les commentaires de pied d'articles par les lecteurs les plus miléistes. D'où également la rage du dingo à la tronçonneuse contre les journaleux. 

    La gauche (enfin, la gauche péroniste, parce que la gauche, gauche, elle pèse 4% en Argentine, pas plus) a deux ans pour tenter d'offrir une alternative. Elle n'en prend pas le chemin. Pas de projet, pas de cadres neufs, pas de militants, et une grande dispersion. 

    Je connais plusieurs argentins, de tous bords. Aucun n'affiche un optimiste débordant, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais les seuls à y croire un tout petit peu sont des électeurs du dingo. Les autres sont découragés. 

    On ne peut donc pas s'étonner des derniers résultats. Qui ne sont pourtant pas si folichons, si on y regarde de près. Milei n'a toujours pas de majorité nette, et va gouverner en grande partie par décrets. 

  • JEAN FERRUC 31 octobre 2025 à 17:50

    La tv bourgeoise et le choix des termes pour designer les choses allant dans leur sens: contexte de pénurie et de disparités criantes oblige, il faut nous autres sans dents accepter la rigueur d'un quasi despote tonitruant erigeant la survie comme presque art de vivre... Le terme d'extrême droite garde ce côté infamant, et même si son côté viscéralement égocentrique nest pas mis en avant(le nationalisme etant une forme degocentrisme, la xenophobe nest jamais bien loin), il y a forcément un classisme institutionnalisé à la clé (darwinisme sociale en d'autres termes). 

    La bourgeoisie cathodique poursuit sa radicalisation. Et toi, consens. C'est pour ton bien. Marche ou crève.

  • dguenot 31 octobre 2025 à 13:58

    Et puis surtout il vient de toucher 40 milliards des États Unis

  • Pseudanonyme 31 octobre 2025 à 13:47

    Et les français approuvent dans une majorité les politiques macronniennes. La preuve? Il a été réélu. Ah, on me dit dans l'oreillette que les élections ne signifient rien de l'opinion publique et encore moins de ce qui est juste et efficace. On me susurre aussi que 5% à 10% de la population suffit à faire une révolution. Révolution qui se fait souvent contre la masse de froussards, de salopards et/ou d'ignards qui forment le peuple d'une société capitaliste biberonnée dès le berceau à la connerie ambiante. 

  • Pekebou 31 octobre 2025 à 13:26

    Ce que l'on ne vous dira pas dans les médias , c'est qu'il y a un pays en Amérique latine qui a de vrais bons résultats économiques et a su faire reculer la pauvreté , c'est le Mexique . Et pour cause sa présidente Sheinbaum est de gauche .

    N' oubliez pas que Trump a menacé l' Argentine en cas de défaite de Milei. Cela a du jouer dans les résultats.

  • marc 31 octobre 2025 à 13:03

    Coquille:  32%, le plus bas de l'histoire argentine depuis la démocratie en 1983 (le plus haut en fait).

  • robin 31 octobre 2025 à 12:01

    si l'ultralibéralisme avait permis à la chine de s'élever au rang de première économie mondiale ça se saurait!

    nous nous sommes tellement vendus à Trump, tellement asservis, tellement vassalisés que dès qu'il émet quelque largesse ne serait-ce pour le pire pays corrompu et narcotrafiquant, que notre presse mainstream va courir lui cirer les pompes dans l'espoir de récupérer quelques miettes sans doute!


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