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sspicco
une "grande et jolie blonde", "mince", qui ressemble d'ailleurs à une lectrice de Elle.
Je sais maintenant pourquoi, je ne lis pas ELLE... -
Mademoiselle Noix
Ce qui est assez fascinant dans cette histoire, c'est le fait que que, de toutes façons, tout est joué d'avance et tout jugement semble suspendu : Grasset ne pouvait pas ne pas publier le bouquin (ni refuser les conditions de Rowling) ; les libraires ne peuvent pas ne pas le mettre en place ; les fan de Harry Potter ne peuvent pas ne pas l'acheter ; les médias ne peuvent pas ne pas en parler ; les critique du groupe Lagardère ne peuvent pas en dire du mal ; les autres critiques peuvent toujours dire ce qu'ils en pensent - en bien ou en mal - ça ne changera strictement rien ; et nous ne pouvons que constater que devant un tel phénomène, la notion de libre arbitre paraît bien palotte...
Quant à moi, que Harry Potter ennuie au plus haut point (et dont la littérature jeunesse est un peu le métier), je ne peux pas m'empêcher de ne trouver aucun intérêt à ce livre dont je n'ai lu - ni ne lirai jamais - une ligne... parce que c'est comme ça ! -
Monsieur X
Je suis allé voir les critiques sur Amazon, et c'est intéressant. Le livre a 2.5 sur 5. Mais ce qui est plus rigolo, c'est que presque personne n'a voté autre chose que le maximum ou le minimum. En lisant les critiques, les "5" sont tous des fans préétablis et affirment trouver l'histoire très prenante. Les "1" sont également souvent des fans, mais déçu par le glauque du livre. Mais le gros des "1"... n'a en fait même pas reçu le bon livre... et s'en plaint justement.
Donc même le fidel avis des honnêtes gens, il faut repasser : je n'ai pas vu une critique convaincante de ce livre. Y compris ici,où l'on titre que le livre est "nul". C'est quoi, "nul", au fait ? -
Varlin
Harry Potter, c'était pas déjà un truc pour adultes ? -
LPR
Ce qui est peut-etre plus importan encore a savoir c'est que l'editeur de J.K. Rowling, au niveau mondial, n'est autre que Lagardere ( Hachette ) qui a tire a 2 millions d'exemplaires pour les seuls USA.
On peut donc bien imaginer les deals d'exclusivite dans les medias francais en fonction de cet editeur particulier.
On peut donc bien entendu egalement imaginer le pourquoi de certaines critiques negatives sur les medias francais n'appartenant pas a Lagardere.
En ce qui concerne le bouquin lui-meme, le plus important je pense, est le fait que Rowling l'ait ecrit ! Elle n;avait aucun besoin de le faire : plus rien a prouver, ni besoin de gagner encore plus d'argent, or non seulement elle ecrit un nouveau livre, mais dans un style completement different, et pour un public totalement different : Il est evident que tout le monde allait l'attendre au tournant et elle a decide de prendre un risque enorme, ce qui est tres courageux, a mon avis. Je pense que si elle l'avait ecrit sous un pseudonyme elle aurait recu de bien meilleures critiques.
Et le roman est franchement loin d'etre totalement nul surtout si on le compare avec l'ensemble de ce qui est publie en ce moment.
edit : au cas ou ca n'est pas clair : Grasset et le magazine Elle font partie du groupe Lagardere -
AirOne
@SI fait parfois des choix bizarres, mettant en brèves des infos politiques importantes, et en sujet à commenter des "infos" plus que secondaires comme celle-ci... -
Al Ceste
(Petite digression)
Honte sur votre serviteur : il n’est jamais tombé dans la pottermania. Pourquoi ? Parce que pour lui un bon roman, fût-il pour adultes ou pour enfants, c’est la conjonction d’une histoire et d’un style. Et celui de J.K.Rowlings, personne par ailleurs respectable, est totalement prévisible.
Bien sûr, il en ai lu un, car il vaut mieux connaître ce que qu’on juge, hein Tntchose. Et il n’a pas été surpris, ni en bien ni en mal.
Si vous voulez du livre pour enfants avec histoire et style, avec ce je ne sais quoi qui fait que vous allez de plaisir de plume en plaisir de plume, lisez par exemple L’enfant et la rivière, ou encore Jody et le faon, de MK Rawlings. Un récit de passage, traversé par la vie l’amour la mort, porté par des mots qui sont comme autant de pierres plates : vous les voyez plates mais soulevez-les et c’est toute une vie qui grouille. Voici un extrait :
Penny chuchota : « Suis-moi. Nous nous approcherons le plus possible. » Il tendit le doigt : « Les hérons sont en train de danser leur danse nuptiale. »
Jody aperçut au loin les grands oiseaux blancs. Son père avait des yeux d’aigle, se dit-il. Ils se mirent à quatre pattes et avancèrent lentement en rampant. De temps à autre. Penny se couchait à plat ventre et Jody se couchait derrière lui. Ils atteignirent un bouquet de hautes herbes et Penny lui fit signe de se cacher derrière. Les oiseaux étaient si près qu’il semblait à Jody qu’il aurait pu les toucher avec son long bambou. Penny s’assit sur ses talons et Jody l’imita. Il ouvrait de grands yeux. Il compta les hérons en fête. Ils étaient seize.
Les hérons dansaient une espèce de cotillon aussi bien réglé que ceux qu’on dansait à Volusia. Deux d’entre eux se tenaient à l’écart, droits et blancs, faisant une étrange musique, moitié cri et moitié chant. Le rythme en était irrégulier comme celui de la danse. Les autres oiseaux formaient un cercle. Au centre du cercle quelques-uns remuaient en sens contraire. Les musiciens faisaient leur musique. Les danseurs levaient leurs ailes et soulevaient les pattes l’une après l’autre. Ils baissaient la tête, la plongeant dans leur poitrine de neige, la relevaient, et la baissaient de nouveau. Ils remuaient sans faire de bruit, avec un mélange de gaucherie et de grâce. La danse était solennelle. Les ailes frémissaient, montant et descendant comme des bras étendus. Le cercle extérieur tournait, tournait. Le groupe central semblait animé d’une lente ivresse.
Soudain, tout mouvement s’arrêta. Jody crut la danse finie ou leur intrusion découverte. Mais les deux musiciens rejoignirent la ronde. Deux autres prirent leur place. Il y eut une pause. La danse recommença. Les oiseaux se reflétaient dans l’eau claire du marécage. Seize ombres blanches doublaient tous les mouvements. La brise du soir soufflait dans les herbes. Elles se recourbaient et s’agitaient. Les eaux se ridaient. Le soleil couchant rosissait les plumes blanches. Des oiseaux magiques dansaient dans un mystérieux décor. Les eaux ondulaient avec eux, et la terre frémissait de toutes ses herbes. La terre dansait avec les hérons, et le soleil bas, et le vent, et le ciel.
Jody se surprit à lever les bras quand les ailes des hérons se soulevaient. Le soleil s’enfonçait au bout de la prairie. Le marais était doré. Les hérons en fête étaient touchés d’or. Les champs au loin étaient noirs. L’ombre couvrait les buissons, et l’eau s’obscurcissait. Les hérons étaient plus blancs que des nuages ou que la floraison blanche des oléandres et des lis. Soudain, ils prirent leur vol. L’heure de la danse était-elle simplement terminée, ou bien la longue gueule d’un crocodile avait-elle surgi de l’eau pour les effrayer. Jody n’aurait su le dire, mais ils étaient partis. Ils formaient un grand cercle contre le couchant, poussant l’étrange cri rauque qu’ils ne faisaient entendre qu’au cours de leur vol. Puis ils se déployèrent en une longue ligne vers l’ouest et disparurent. -
Yanne
Il faut la comprendre, la pauvre, après ces millions de livres si futiles, vendus par JK Rawlings, c'est impossible qu'un livre mainstream fasse un flop. Ce serait trop difficile pour elle.....
Il faut s'arranger pour que ça n'arrive pas. -
tr4nz1t
merci Dan.