Israël-Iran : faut-il parler de "guerre" ?
Alizée Vincent - - Médias traditionnels - 17 commentaires"Conflit", "guerre", ou "frappes" : plusieurs journalistes et chercheurs expliquent leurs choix
Plusieurs jours après les bombardements israéliens sur Téhéran et, en retour, les frappes massives de Téhéran contre Israël, certains médias parlent de "guerre", là où d'autres préfèrent le terme plus large, plus flou aussi, de "conflit". Un choix tantôt qualifié d'"inacceptable", tantôt de "prudent" par les chercheurs ou journalistes interrogés par "Arrêt sur images".
Une même actualité peut être résumée de bien des manières. "Frappes sur Israël". "Conflit Israël-Iran". "Nucléaire iranien". "Guerre au Proche-Orient". Ou tout simplement "Guerre Israël-Iran". Autant de choix sémantiques vus dans les titrailles de différents médias, ces derniers jours, pour résumer l'escalade armée entre l'État Hébreu et la république islamique. Escalade diffuse depuis des décennies, qui a pris un nouveau tournant avec l'attaque d'Israël contre l'Iran le 13 juin. Les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés, selon un bilan communiqué par le régime iranien ce 17 juin. En retour, l'Iran a riposté par des tirs de missiles également. La plupart se sont heurtés au ...