Israël, Gaza, Arras : Gilles Kepel partout, pluralisme nulle part

Alizée Vincent - - Médias traditionnels - 28 commentaires

Dans les médias, hégémonie d'un spécialiste du monde arabe aux thèses contestées

Qu'il s'agisse de commenter l'actualité en Israël et à Gaza ou l'attentat terroriste à Arras, Gilles Kepel est là. Partout dans les médias, il décline sa thèse du "jihadisme d'atmosphère", pourtant loin de faire l'unanimité dans le monde de la recherche. Monde qu'il critique pour l'avoir "chassé" de l'université, par "wokisme". Un discours souvent diffusé sans contradiction journalistique, et sans voix complémentaires.

Pas besoin de l'introduire lorsqu'il débarque sur un plateau télé. Même Léa Salamé dit de lui, dans Quelle époque, qu'on ne le "présente plus". Rare scénario, lorsqu'on parle d'une personnalité venant du monde universitaire. Mais le traitement médiatique réservé à Gilles Kepel est particulier. 

Le spécialiste de l'islam et du Moyen-Orient est omniprésent dans les médias. C'est lui qu'on invite en priorité pour parler des sujets brûlants du moment : la guerre entre Israël et Gaza et l'attentat terroriste à Arras. Ces trois dernières semaines, on l'a vu ou entendu dans la matinale de France info ; dans le 12/13, toujours sur France info ; sur BFMTV ; sur le plateau de 24H Pujadaspour LCI ; celui de L'événement du dimanche,...

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