Iran : la cécité forcée des médias français pour raconter la guerre

Alizée Vincent - - (In)visibilités - 17 commentaires

Pour les rédactions, il est difficile, voire impossible, d'obtenir des images et témoignages sur place

Raconter la guerre et ses revirements en Iran est presque impossible, après plusieurs décennies de censure et dans un contexte de quasi-absence de journalistes occidentaux. Résultat : une forte asymétrie d'information, entre les dégâts causés côté Israël et ceux, du côté de la république islamique. Pourtant, il existe des voies. Trois journalistes, habitué·es du terrain en Iran, racontent.

Comment les civil·es vivent face à la menace des bombes, en Israël et en Iran ? Comment la population vit les brutaux retournements de situation - les bombardements américains, l'annonce d'un cessez-le-feu, la remise en cause presque immédiate de ce cessez-le-feu, puis la reprise des menaces de frappes ? Des images, des voix, nous parviennent régulièrement pour raconter la situation, à Jérusalem ou à Tel-Aviv. Ce n'est en revanche presque pas le cas côté iranien. 

Pour traiter les conséquences des premiers bombardements, l'AFP - l'un des très rares médias occidentaux à avoir un bureau en Iran - a raconté la fuite d'une Iranienne, Homa. Le récit n'a pu être publié que parce que la jeune femme a passé la frontière turque. Elle v...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s