Interviews de dirigeants : palais et dorures, un mal français

Juliette Gramaglia - Hélène Assekour - - 17 commentaires

Tour européen des chaises de bureau et des halls d'entrée

Si le cérémonial républico-monarchique est bien une singularité française, la déférence des journalistes envers les dirigeants est assez largement partagée en Europe. Un tour du continent des interviews des chef.fes de l'exécutif, en passant par l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni.

Enfin. Enfin des journalistes ont été pugnaces face à un chef de l'Etat. Pour la première fois, avec l'interview d'Emmanuel Macron par Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, déférence et obséquiosité ont été mis au placard au profit de questions directes, de relances, et d'interruptions.  Et ailleurs ? Sur quel ton, et dans quels décors, sont interrogé.e.s les chef.fes de l'exécutif voisins. 

Notons déjà que certains de ces dirigeants sont bien plus souvent face aux journalistes. Outre-Manche, la Première ministre Theresa May accorde par exemple régulièrement des interviews à plusieurs chaînes. Loin d'être des grand-messes où l'on fait un tour d'horizon de tous les sujets, les entretiens peuvent être d'une durée moyenne, voire c...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s