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Ervé
La Bretagne avant la pollution :
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laubard1
Juste une petite rectification. Le problème des algues vertes ne date malheureusement pas d'une dizaine d'années, mais de quelques décennies. En gros, une quinzaine d'années après la réorganisation du système agricole breton (1980). Le long combat des associations de protection de la nature, Eaux et Rivières de Bretagne et Bretagne Vivante (ex-SEPNB) en tête, en témoigne. Et Merci à l'opiniâtreté de Inès Léraud et Morgan de continuer encore et encore. Bon courage.
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drseb
Ce qui serait intéressant de savoir c'est, si ce groupe qui a attaqué la journaliste en diffamation -- lui faisant perdre un temps et un argent précieux pour elle alors qu'ils savaient qu'ils allaient perdre -- ont ou vont rembourser les sommes et le temps engagés par la journaliste et les magistrats.
La journaliste devrait maintenant les attaquer pour procédure judiciaire injustifiée afin de récupérer ce qu'elle a perdu. Ces gens là abusent des lancements de procédures judiciaires, on devrait pouvoir les retourner contre eux. -
Bipbip
Nous, journalistes bretons, ne cesserons pas d’informer sur l’agro-industrie
25 janvier 2021
Intimidations, ripostes orchestrées sur les réseaux sociaux... Les tenants du modèle agroindustriel breton multiplient les charges contre les journalistes bretons qui enquêtent sur eux. Cela « ne nous fera pas taire », assure le collectif Kelaouiñ dans cette tribune.
Le collectif Kelaouiñ pour la liberté d’informer sur l’agro-alimentaire en Bretagne et ailleurs est l’auteur de cette tribune. Nous la publions alors que la journaliste Inès Léraud était par ailleurs attaquée pour diffamation par le grossiste Breton, Jean Cheritel à la suite d’un article écrit par la journaliste pour Bastamag. Le groupe Cheritel a annoncé qu’il abandonnait les poursuites.
Le travail d’investigation des journalistes est essentiel pour rendre compte des réalités vécues par la population, y compris et surtout celles que les services de communication préfèrent cacher.
Mardi 17 novembre 2020, Le Monde en face, le magazine de France 5, réalisait sa meilleure audience de l’année. Le documentaire « Bretagne, une terre sacrifiée » d’Aude Rouaux et Marie Garreau touchait 1,1 million de téléspectateurs (1,3 avec le rattrapage), soit 4,5 % de part d’audience.
L’une des témoins principales était la journaliste Morgan Large, reporter et présentatrice pour la radio associative RKB (Radio Kreiz Breizh), autrice d’une série sur les îles pour La Terre au carré sur France Inter en 2019 et précédemment entendue dans Le Journal breton d’Inès Léraud sur France Culture.
Spécialisée dans les sujets agricoles et environnementaux, elle évoquait cette fois son travail effectué pour Reporterre sur l’implantation de poulaillers de grande dimension en Bretagne, ainsi que son engagement dans la vie locale, en tant qu’élue et candidate aux élections municipales.
La riposte des tenants du modèle productiviste s’est orchestrée sur les réseaux sociaux
Dans les jours qui ont suivi la diffusion du documentaire, la riposte des tenants du modèle productiviste s’est orchestrée sur les réseaux sociaux et à travers des organes de presse spécialisés. La Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA) a qualifié le documentaire de « fiction » et diffusé sur le réseau social Twitter une capture d’écran montrant le visage de la journaliste. Paysan Breton, plus gros tirage de la presse agricole, détenu par Eureden, Groupama Bretagne et le Crédit Mutuel de Bretagne, a publié le 4 décembre une pleine page intitulée « La Bretagne secouée par la désinformation sur France 5 », signée par Georges Galardon, président d’Eureden.
Au même moment, les locaux de RKB, situés dans deux communes distinctes, Saint-Nicodème et Rostrenen, étaient forcés. Deux portes étaient dégradées à la suite de tentatives d’intrusion.
Sur la boite mèl de la radio, certains messages portaient des menaces explicites : « Message à l’attention de "Morgane" suite au reportage d’hier soir sur France 5. Honteux ! Continuez avec votre "agribashing", mais il ne faudra pas venir pleurer quand certains agriculteurs viendront s’en prendre à des gens comme vous. »
La journaliste a aussi fait l’objet d’un acte de malveillance à son domicile. En son absence, le 6 décembre, des voisins ont découvert ses deux chevaux en divagation sur la voie publique. Après qu’on a récupéré les animaux, le constat était clair : l’entrée du champ avait été ouverte volontairement. Au milieu de la nuit, Morgan Large a été réveillée par des appels téléphoniques anonymes.
Dans ce documentaire qui présente plusieurs témoins, seule la journaliste a été visée et inquiétée.
Choquée par l’inégalité du rapport de force, et par la préméditation d’actes à son domicile, la journaliste a déposé une main courante à la gendarmerie. Les propriétaires des locaux loués à la radio ont, eux, porté plainte.
Sept mois après la lettre ouverte signée par plus de 500 journalistes et professionnels des médias dans laquelle nous dénoncions la chape de silence qui entoure les questions agro-industrielles en Bretagne, les pouvoirs publics continuent de fermer les yeux. Pire, ils accompagnent cette omerta en mettant la gendarmerie au service de certains agriculteurs pour surveiller les lanceurs l’alerte et dissuader toute enquête journalistique. Ils multiplient les dispositifs attentatoires aux libertés publiques, protégeant des intérêts particuliers plutôt que le bien commun.
La violence à l’égard de notre consœur ne nous fera pas taire. Ainsi, les intimidations dont elle fait l’objet nous obligent d’autant plus à poursuivre avec exigence un travail d’information pour dénoncer les enjeux et dérives du modèle agro-industriel.
Mais aussi:
https://reporterre.net/Briser-l-omerta-des-journalistes-bretons-s-unissent-face-aux-pressions-de-l-agro-industrie
En Bretagne, des journalistes se sont réunis en collectif contre la « loi du silence » imposée par l’agroalimentaire. Procès-bâillons, intimidations... Ils dénoncent l’omerta qui règne autour du secteur agroindustriel et la difficulté d’exercer leur métier.
A lire par le lien ci dessus
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Bipbip
Inès Léraud est terroriste, et je vais le prouver.
Elle nie quantité de faits, d'éléments, comme si "ceux" qu'elle met en cause n'avaient pas son "intériorité", leur logique, leur intelligence.
Trop c'est trop.
Tout vient de loin: le copain Aristote crée l'opposition nature/culture, magique comme concept, il y a ce qui possède en lui un principe de changement, et ceux qui tiennent ce principe d'un producteur externe, disons un artisan, un cultivateur, deux cultivateurs ou des milliers de cultivateurs, ou d'un riche cultivateur-éleveur- milliardaire, là ok, les billets de banque ont fait mouvement vers un seul. mais c'est la même élégance, élégance que nie Inès Léraud.
Bien entendu là copain-Aristote a amorcé le processus; d'autres génies font suite : le livre de la Bible, enfin des versets affirment que nous sommes les seuls à avoir été créés à l'image de Dieu et à sa ressemblance, et que, nous sommes appelés à dominer tout ce qui vit sur terre, pour cette raison. (Gn 1, 26-28). je le dis calmement, et elle doit lire tout ces fondements.
Quand même, la nature, le sens du cosmos groupe breton de Jean Chéritel le connaît, il e n déborde il a même tout ça encadré dans ses bureaux, placardés au mur.
Je fais vite, mais je dois aussi convoquer Copernic, Newton, et Galilée; Et oui, qu'Inès oublie; la physique moderne, née avec ces lascars, nous le dit : la nature, ce sont des particules matérielles, extérieures les unes aux autres, reliées par "du mouvement" ; alors que nous, sommes un peu tout de même au-dessus : sommes doté d'un esprit, d'une intelligence, extérieurs à la nature qui n'y comprend rien, elle, donc supérieurs puisque extérieurs au grand bazar des particules.
Et Jean Chéribel il sait toutes ces choses, que l'on apprend dans toutes les bonnes écoles de la république. Science et bible, voilà.
Donc, (sans donc écrit pas de discours possible) en se séparant de la nature, on enclenche une mécanique qui rend possible la société industrielle, la production industrielle qui fait que l'on construit des élevages industriels de 40 000 vaches, où que pour faire vite et simple on écrase massivement des poussins, où l'on remplace le cycle naturel de l'azote avec des engrais de synthèse, fortifié avec des pesticides , les plantes n'ont plus de microbiote, etc..etc
conséquence: Inès Léraud a raison, j'avais pas pensé une seconde que cette dame avait raison, mais elle a raison. Modernité productivité, capitalisme, c'est l'aspect moderne du fascisme.
Ines Léraud, pour monsieur Jean Chéritel, est une terroriste, comme je le disais justement au début. Je savais bien que j'avais bien commencé.
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Antibrouillards
https://rsf.org/fr/actualites/france-rsf-condamne-la-pression-exercee-par-le-lobby-agro-industriel-breton-sur-ines-leraud
d'après un communiqué de France Info il semblerait que RSF soit à l'origine des "pressions" dont parle l'industriel pour justifier son retrait de plainte . Cela vous semble-t-il possible ?
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Antibrouillards
merci de cette excellente nouvelle, et surtout merci à Inès Leraud , il faut aussi lire sa BD sur les algues vertes. L'acheter a donc contribué, sur le mode colibri, à soutenir son travail et sa motivation, et je m'en félicite !
Même si, l'ayant offerte en Bretagne à un ami, elle n'a rencontré que mépris et suscité des grognements anti-bobs-parisiens.
Quant à ces poursuites abandonnées après des mois de pressions financière et procédurale sur des journalistes ou des associations de citoyens, je me demande si, juridiquement, le parquet ne pourrait pas poursuivre les sociétés qui embolisent ainsi le système judiciaire sans autre but que d'intimider et de faire pression pour décourager les investigations. Il me semble que le rôle du judiciaire est d'apporter un jugement sur des faits, pas de soutenir un parti, une société ou une organisation, ce qui est de fait le résultat.
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février
Enfin une bonne nouvelle ! de quoi se refaire le moral.
Bon, globalement on patauge toujours dans la même gadoue mais chaque victoire contre les dérives d' un groupe industriel aide à avancer.
Travail de journaliste tenace et courageuse, soutiens locaux, dons de soutien à un média indépendant ..... une bonne recette.
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Chris
merci pour cette bonne nouvelle !
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Paddy
L’ensemble de l’agriculture bretonne, mis depuis les années soixante sous la coupe d’un système industriel de type mafieux, doit être repensé de fond en comble. Il n’est pas normal qu’une région aussi riche du point de vue agricole soit aussi pauvre en qualité de production agro-alimentaire. Il n’est pas normal qu’une région aussi riche hydrographiquement manque d’eau potable parce que son sous-sol est archi-pollué par l’agriculture intensive. Il n’est pas normal qu’une région essentiellement agricole soit placée sous la tutelle d’un syndicat obsolète, conservateur et férocement anti-écologique. Il n’y a malheureusement pas assez d’Inès Léraud et de Morgane Large en Bretagne, et notamment, les deux principaux journaux locaux, Ouest-France et le Télégramme, font mal leur travail d’information du public, protégeant, volontairement ou non, les grands industriels qui les tiennent par la barbichette. Il serait grand temps que la peur change de camp en Bretagne, le scandale de l’agriculture pourrie dure depuis plus de soixante ans, sous la protection d’élus et de journalistes complices. Il serait temps également que les acteurs culturels s’impliquent davantage, on ne les entend pas tellement, alors qu’ils sont nombreux, respectés et pour la plupart réellement indépendants. Il n’est pas normal que des gens comme Inès Léraud et Morgane Large soient si seules à se battre au niveau médiatique.
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Wisssh
Le livre d'Inès Léraud est d'utilité publique, il est passionnant et il fait froid dans le dos. A lire absolument !
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Jean-Pierre RADO
Le DR sous le portrait d'Inès LERAUD qui illustre l'article laisse entendre que la rédaction ne sait pas qui est l'auteur de la photo. La recherche est sans doute difficile, mais on y arrive, semble-t-il ...