Patrice Guyot 20 octobre 2009 à 01:37
Pour ce qui est des boîtes à gants...

VOICI LA MIENNE La mer dans mon dos, les filets à crevette devant...

***

Bruanne 19 octobre 2009 à 22:38
"Cela semble beaucoup, mais le plutonium, c'est dense et lourd"

Ah, en voilà une déclaration ! ( ou une citation erronée d'une déclaration sérieuse, laissons une chance au monsiieur d'être victime d'une mauvaise communication)
... il faudrait donc savoir si le kilo de plutonium incriminé dans ce passage était un kilo-plume ou un kilo-plomb ... !!!

Elihah 18 octobre 2009 à 11:22
Quand je pense qu'au printemps dernier j'ai passé une journée à Cadarache sur le thème des déchets, avec visite sur les lieux, plein de lieux, de construction de destruction, etc où l'on nous a seriné sur tous les tons, avec bô dessins, bêêêles maquettes, films et itw de gensses qui savent, que les déchets étaient bien compactés comme ci et même comme ça, maîtrisés, en lieux sûrs, heu mais si, on sait pas encore où, mais sûrs on vous dit, et d'ailleurs tout ce qui brille n'est pas déchet, voyons (ou l'inverse, je m'emmêle, à force).
Une comm tellement en version tir de barrage que mes comparses et moi-même étions pris d'un fou rire nerveux en enfilant diverses combis, gants, passages devant des bouzins de détection pour avoir le droit de ressortir....
Mais bon, ce jour là j'ai vu des sangliers rôder, dans la minute de son affaissement, autour d'un un camion de barils de mercure (paraît-il) qui s'est renversé devant nous; des gars en scaphandre sont venus ramasser tout ça....on a fini par pouvoir repartir...
Depuis, je me demande si c'est parce que je clignote la nuit que mes chats se collent à moi de façon plus circonspecte...

aux abonnés absents 17 octobre 2009 à 09:45
Merci pour cet article Sophie. Il mérite d'être d'utilité publique.

poisson 17 octobre 2009 à 00:41
Je n'y comprends rien.
citation de l'article : alors que les ouvriers s'attendaient à trouver 8 kilos de plutonium, ils en ont déjà trouvé 22

Et tout le monde parle comme si on ne savait pas où est passé le plutonium. Alors que la phrase de l'article ne dit pas on a perdu du plutonium, mais il y a du plutonium en plus de la quantité prévue (prévue par calcul, par des procédures d'estimation, je me demande).

help

Fan de canard 16 octobre 2009 à 22:52
Encore et toujours un article rondement écrit, Sophie. Donc, encore un merci (z'allez finir par en avoir marre).
Une constante à chacun des incidents qui surviennent dans ce domaine, et dans bien d'autre d'ailleurs; la tentative systématique de minimiser au maximum ce qu'il s'est réellement passer.
Qu'on se souvienne d'un certain Nicolas Sarkozy au sujet du nuage de Tchernobyl...

"Ces outils sont des "boîtes à gants", qui n'ont rien à voir avec celle de votre Clio "
Vous possédez une Clio, Sophie ? ^^

rimbus 16 octobre 2009 à 20:43
Ben, juste je vais redire ce que j'ai mis sur l'autre forum : d'après Wikipedia, 1 milligramme de plutonium suffit à provoquer un cancer.

Donc avec ma vision de béotien myope, s'il n'y avait qu'un gramme de plutonium dont on ne saurait pas exactement où il est, je m'inquièterais !

Le nucléaire n'est pas dangereux, peut être, mais le laxisme de l'homme assurément.

* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité 16 octobre 2009 à 20:37
Remettons les pendules à l’heure.

« Le plutonium est un élément artificiel, qui n'existe plus dans la nature, obtenu dans le coeur des réacteurs nucléaires par la transformation, sous l'effet du flux de neutrons, d'une partie de l'uranium qui compose le combustible.

Ainsi, en France, les réacteurs d'EDF produisent chaque année environ onze tonnes de plutonium.

Il existe plusieurs isotopes 10(*) du plutonium : Pu 238, 239, 240, 241, 242, 243.

Si tous les isotopes du plutonium sont fissibles, c'est-à-dire susceptibles d'éclater sous un flux de neutrons rapides, le plutonium 239 est également fissile, c'est-à-dire susceptible d'éclater sous l'action de neutrons thermiques à faible énergie. Pour la fabrication des armes nucléaires, on utilise principalement du plutonium 239, considéré comme du plutonium de "qualité militaire".

Il serait certainement possible de fabriquer des armes avec du plutonium "civil" mais, selon les experts, la fabrication serait plus complexe et les effets plus incertains. Il serait également possible de produire du plutonium 239 dans des réacteurs civils ordinaires en déchargeant le combustible au bout de quelques jours d'utilisation, mais une telle pratique est formellement prohibée par le Traité de non-prolifération et l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) de Vienne surveille étroitement les centrales et les usines de retraitement pour éviter tout risque de fraude. »
Cf. Rapports d'information

Alors 38 kg, c’est moins de 1/1000 de la production sur 4 ans.
Si il s’agit – et c’est sûrement le cas – de plutonium non traité isotopiquement et mélangé avec de nombreuses impuretés [ce qui le rend radioactivement plus dangereux], l’amalgame avec la possibilité de fabriquer plusieurs bombes nucléaires est particulièrement ridicule.
Ces 38 kg ne sont qu’un résidu, et n’ont aucune valeur marchande, mais au contraire coute beaucoup d’argent et d’énergie pour réduire la radioactivité et extraire la matière fissible.
Rappelons que c’est le plutonium 239 pur à 99,9 % qui sert à fabriquer la bombe.